Forcer quelqu'un qu'on aime à dire ce qu'il a sur le cœur, sous prétexte qu'on n'en peut plus du silence, est la meilleure méthode pour qu'il soit encore plus hostile au dialogue à l'avenir. Parler pour dire quoi ? « Non, mais t'inquiète, ça va, pas de problème », on ne parle pas de “parler”, mais de “répondre”.
Par exemple, ne lui dites pas quelque chose comme : « vous êtes si silencieux, pourquoi ne parlez-vous pas ? » ou « arrête d'être si discret, parle un peu ! » Si vous voulez qu'un ami timide s'ouvre à vous, dites quelque chose comme : « tu as toujours des histoires très intéressantes, j'aimerais en entendre plus. »
Tenir une main, changer de position la personne alitée, la coiffer, lui caresser le bras ou la main, sont aussi des moyens de manifester une certaine affection et une tendresse, si cela est fait avec délicatesse et sans vous imposer.
Dites-lui d'abord ce qui vous fait croire qu'il a l'air tendu/anxieux/fâché/etc., et demandez-lui pour quelles raisons il a cet air. Vous pouvez aussi émettre quelques hypothèses du genre « Comment ça se passe au boulot ces jours-ci? », il sentira votre compréhension.
Parlez avec une voix douce ou bien modulée, tout en veillant à parler clairement pour être bien entendu. Si la personne timide parle très doucement ou marmonne, lui parler à haute voix ne changera rien et cela pourrait même l'intimider et l'amener à parler moins clairement.
Le mutisme est au contraire une communication et une communication qui peut être particulièrement violente. En effet, en gardant le silence, la personne mutique exprime son refus de partager ses pensées et ses sentiments avec son interlocuteur. Elle ne dit rien qui vient reconnaître le besoin d'un échange de l'autre.
Lorsque le silence se fait trop présent et que vous sentez qu'il pourrait dériver sur une dispute, préférez vous taire à votre tour et vous éloigner si nécessaire. Si le silence s'installe dans la relation et commence à empêcher son bon fonctionnement, soyez présent et expliquez à l'autre que son silence vous inquiète.
Difficultés pour communiquer ses sentiments
La première caractéristique de l'alexithymie réside dans la difficulté à pouvoir communiquer ses sentiments aux autres. L'alexithymique est incapable d'exprimer ses émotions verbalement.
Faites preuve d'empathie
Quand nous écoutons et traitons les autres avec empathie, ces personnes se sentent plus libres de s'exprimer parce qu'elles se sentent comprises et soutenues. Ainsi, si vous voulez que quelqu'un s'ouvre, écoutez-le avec votre cœur et mettez-vous à sa place.
Les causes du mutisme sélectif
En règle générale, le trouble provient de l'enfance. Certains événements quotidiens, comme un changement d'école, l'activent et deviennent un modèle. Les causes du mutisme sélectif chez l'adulte ne sont pas entièrement claires, mais ceux qui en souffrent ont tendance à souffrir d'anxiété.
La psychiatre conseille de se poser des questions sur les vraies raisons qui nous poussent à parler : pourquoi je souhaite me confier ? Pourquoi j'en ai besoin ? Qu'est-ce que cela m'apporterait ? Et si cette perspectice déclenche de la peur, il est conseillé d'identifier cette peur : de quoi ai-je peur ?
Demandez-lui en douceur ce qu'il ressent et ce qui ne va pas pour l'aider à exprimer ses émotions sans tabou, ni peur, ni honte. De votre côté, faites preuve de patience, soyez ouvert d'esprit et mettez-vous à sa place pour mieux le comprendre. Évitez d'être trop insistante et de lui mettre la pression.
Pour l'inciter à se dévoiler, usez de petites attentions très régulièrement, comme, par exemple, des petits mots d'amour, car cela va le pousser à vous répondre et à parler de ses sentiments. Enfin, pour l'aider à sortir de cette prison du silence, confiez-lui un secret et demandez-lui d'en faire autant en retour.
Si vous êtes la personne qui parle le moins : comprenez que la communication est pour l'autre un moyen de maintenir le lien entre vous fort et vivace. Essayez de mettre au point des projets à deux qui vous permettront de vous épanouir : préparer vos vacances, etc.
La solution : Accueillez le silence de l'autre comme une forme d'expression sans chercher à l'interpréter. Et puis laissez faire ! Ne vous braquez-pas de l'attitude de l'autre ! Enfin prenez ce silence imposé pour vous, c'est vrai, comme une occasion de prendre du recul dans une discussion.
Comme la parole (et autres comportements tel le non-verbal), le silence fait partie intégrante de la communication. C'est même un moyen de communiquer à part entière. Le silence est bien plus que se taire : il est la force qui va donner toute sa signification au message.
Laconique vient du grec lakônikos, « de Laconie » (région de Sparte). Les Laconiens avaient en effet la réputation d'être des gens concis ! – du latin taciturnus, « silencieux », taciturne désigne quelqu'un qui parle peu par humeur ou par tempérament. Synonyme : taiseux.
Vous pouvez vous exprimer comme ceci : « je n'ai pas envie d'en parler maintenant », ou dire : « je ne suis pas dans un espace émotionnel permettant de parler de manière constructive. Parlons-en plus tard ».
Pour bien interpréter les silences, il est important d'être plus en phase avec la logique de l'autre, plutôt qu'avec nos peurs et nos fantasmes. Le silence dit toujours quelque chose, mais dans les situations conflictuelles, il est plus sain de se tourner vers la parole.
D'abord il faut s'entendre sur les mots : il ne faut pas confondre timidité et réserve : on peut être réservé sans être timide. Être réservé, cela veut dire ne pas mettre dans une relation avec quelqu'un la totalité de son personnage, exactement à l'inverse d'un acteur sur scène qui lui, se donne complètement.
Qui montre de la réserve, de la froideur. Dont l'accès est limité à certaines personnes. Qui communique peu, n'est pas très expansif. Non ouvert à l'expression des sentiments.