Quelles sont les causes du prolapsus ? La grossesse et l'accouchement sont les principales causes du prolapsus. Toutefois, la ménopause, une précédente intervention vaginale, une toux chronique, le port d'objets lourds, l'obésité, les antécédents familiaux et la perte de tonicité musculaire liée à l'âge...
Même si elle peut paraître impressionnante, la descente d'organes n'est pas dangereuse pour la santé de la femme. Cependant, il est évident que cette problématique peut avoir un impact important sur la qualité de vie. En effet, les symptômes du prolapsus (incontinence, constipation, sensation de lourdeur, etc.)
"L'âge, des grossesses répétées, un accouchement difficile, la ménopause, l'obésité ou encore une constipation chronique sont parmi les causes les plus répandues.
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
Les descentes d'organes peuvent affecter au quotidien la qualité de vie des femmes en limitant leur activité physique et sexuelle. Suivant son importance, le prolapsus peut entrainer une pression pelvienne génante, des douleurs et très souvent des troubles urinaires et rectaux.
Un prolapsus génital, appelé aussi « descente d'organes », peut apparaitre à tout âge même s'il est plus fréquent après 50 ans.
L'utilisation d'un pessaire
Il existe différentes tailles et formes de pessaires (pessaires en forme de cubes ou plus généralement en forme d'anneau). Le pessaire est inséré au fond du vagin. Une fois placé dans le vagin, il permet de maintenir les organes et de limiter ainsi la gêne fonctionnelle du prolapsus.
Plusieurs patientes arrivent à avoir des relations avec le pessaire dans le vagin et ce sans danger. Dans d'autres cas, il ne reste pas assez d'espace dans le vagin lorsque le pessaire est en place. Il faut donc enlever le pessaire pendant la relation sexuelle.
La plupart du temps, la descente d'organes ou prolapsus se manifeste par une gêne dans le bas-ventre, une sorte de pesanteur, de masse au niveau du vagin ainsi que des troubles urinaires (fuites, augmentation de la fréquence des mictions, ou des troubles rectaux (difficultés à l'exonération, constipation, parfois ...
Allongés sur le dos, les mains le long du corps et les jambes fléchies, prenez une grande inspiration. À l'expiration, soulevez le bassin et positionnez-vous en demi-pont, en contractant votre périnée. Maintenez la contraction pendant 10 secondes, puis relâchez à fond. Répétez l'opération 10 fois.
Un traitement chirurgical est proposé en cas de prolapsus sévère et/ou gêne fonctionnelle importante. Le geste chirurgical consiste grosso-modo à : Fixer les organes dans le bassin pour renforcer leur maintien en place. Traiter l'incontinence urinaire associée.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
Quand est-il justifié de se faire opérer ? L'opération d'un prolapsus n'est jamais indispensable. On a donc toujours le temps de réfléchir quand le spécialiste commence à la proposer. Il interviendra quand la gêne deviendra insupportable.
Cela peut sembler effrayant, mais c'est rarement dangereux. On parle d'un prolapsus quand un organe se déplace vers le bas. Dans le cas du prolapsus pelvien, il s'agit soit de la vessie, de l'utérus, des intestins ou même du rectum qui glissent vers le bas et écrasent ainsi le vagin.
Dans tous les cas, éviter d'être sédentaire ; éviter le port de lourdes charges ; apprendre à contrôler sa toux ; traiter ou prévenir une constipation chronique.
La plupart du temps, on va ressentir des tensions musculaires au niveau de la mâchoire et des épaules. Mais, il est possible de ressentir ces tensions jusqu'au plancher pelvien! Ainsi, une maman anxieuse a tendance à rarement relâcher son plancher pelvien, ce qui peut causer des douleurs dans la région pelvienne.
Quand la boule est à l'extérieur, elle peut s'infecter et saigner. Il pourra s'y associer des fuites urinaires, voire des pertes d'urines beaucoup plus importantes.
Soyez tranquille, vous ne pouvez pas mal faire. Votre pessaire est conçu pour être positionné facilement. Il est en fait très difficile de se tromper et de mal le placer. En général, il vous suffit de le pousser délicatement au fond de votre vagin et de le laisser prendre sa forme et sa place naturellement.
L'intervention se déroule par les voies naturelles et ne comporte pas d'incision abdominale. Le plus souvent l'utérus est enlevé. Il va falloir amarrer l'utérus, ou le fond du vagin (si l'utérus est enlevé) à des ligaments du petit bassin.
Il est conçu pour libérer votre vagin et vous soulager de tout inconfort lié à un prolapsus ou à une incontinence urinaire à l'effort. Si vous ressentez une douleur ou une gêne, le pessaire n'est probablement pas, ou plus, adapté.
En effet, la pose doit être réalisée par un praticien qualifié, le plus souvent un gynécologue. Il est demandé à la patiente de revenir consulter son médecin dans les 24 heures puis dans les 72 heures après sa deuxième visite de contrôle de manière à vérifier si la taille du pessaire est adaptée à sa morphologie.
La course à pied, le footing et tout ce qui fait courir
Lorsque l'on court, le pied tape le sol à chaque foulée ce qui fatigue le périnée. La marche en revanche, n'est absolument pas déconseillée.