Le stéthoscope est un instrument médical qui permet de pratiquer les auscultations, c'est-à-dire l'écoute des sons internes du corps. C'est donc un instrument acoustique qui fonctionne en amplifiant les bruits intérieurs par résonance.
Auscultation des poumons
Le geste : le médecin pose son stéthoscope en haut, au milieu et en bas des poumons, à chaque fois à gauche et à droite. Ce qu'écoute le médecin : les bruits pulmonaires, notamment si le bruit à l'inspiration et à l'expiration est équivalent des deux côtés.
Pour réaliser une auscultation, le pavillon est posé sur la partie du corps à ausculter, la membrane qui s'y trouve va capturer et transmettre les vibrations sonores vers la tubulure, qui va à son tour transmettre le son vers la lyre et les embouts auriculaires.
Le médecin ausculte généralement les poumons, le cœur ou les intestins de son patient.
L'extrémité inférieure gauche du sternum (foyer tricuspide) est le quatrième espace intercostal à la gauche du sternum. Vous pouvez mieux entendre les bruits de la valve tricuspide et les bruits du cœur droit dans cette zone. La base droite (foyer aortique) est le deuxième espace intercostal à la droite du sternum.
Vibration sonore brève émise par le cœur. L'auscultation d'un cœur normal au stéthoscope permet d'entendre la répétition périodique de deux bruits. Le premier, quasi simultané du pouls, inaugure la systole. Il correspond à la fermeture des valvules auriculoventriculaires (mitrale et tricuspide).
Les bruits cardiaques sont des sons brefs et transitoires, reflétant l'ouverture et la fermeture des valvules; ils sont classés en bruits systoliques et diastoliques.
Le choc de pointe, choc apexien, ou choc apical en médecine, dans l'examen cardio-vasculaire, est la vibration sentie à la palpation sur le thorax de la projection de la pointe du cœur.
La palpation se fait préférentiellement avec les avant-bras à l'horizontale, les doigts joints à plat sur l'abdomen et les mains plongeantes. Il est conseillé de débuter la palpation par les zones non douloureuses afin d'habituer le patient à la palpation et d'éviter une réaction de crispation musculaire.
Laënnec, en 1819, utilise le mot râle pour désigner tous les bruits adventices. Ensuite, il classifie ces râles en trois catégories: les râles sonores (ou ronflements), les râles sibilants (ou sifflements) et les râles muqueux (ou gargouillement).
Les principaux bruits sont : Les ronchi, râles sonores ou ronflements. Ils ont une tonalité basse avec une fréquence inférieure à 200 Hz , prédominent à l'expiration. Ils ressemblent au bruit qu'on entend lorsqu'on souffle dans le goulot d'une bouteille ou à des ronflements.
Après l'anamnèse, c'est l'examen physique qui se déroule en 4 étapes : L'inspection : le médecin vous observe. La palpation : le médecin touche et palpe certaines parties du corps. La percussion : le médecin recherche des bruits anormaux en tapant par exemple à l'arrière du dos.
En pratique, on ajoute souvent une zone d'auscultation qui se trouve sur les lignes axillaires (environ au niveau du 4ème espace intercostal). Le côté membrane du stéthoscope est posé à même la peau en léger appui. On va ainsi écouter le murmure vésiculaire.
saluer le patient et s'assurer de son identité si c'est un nouveau patient ; se présenter et préciser son rôle ; faire preuve d'intérêt envers son patient et être attentif à son confort.
L'activité électrique du cœur consiste en des signaux électriques qui le font battre à un rythme régulier et à une fréquence normale. Le trajet de ces signaux commence avec une impulsion du nœud sinusal, ou sino-auriculaire (SA), situé dans l'oreillette droite.
Les souffles au cœur ou souffles cardiaques sont caractérisés par des bruits « inhabituels » perçus lors d'une auscultation à l'aide d'un stéthoscope pendant les battements du cœur. Ils sont produits par des turbulences de la circulation du sang vers le cœur et peuvent être causés par diverses pathologies.
L'IRM de stress étudie la perfusion du muscle cardiaque en reproduisant des effets semblables à ceux d'un effort (dilatation des artères coronaires) par injection d'un médicament vasodilatateur.
Si, en plus du stimulus du nœud sinusal, le cœur reçoit un autre signal, il peut se contracter 2 fois dans un intervalle très rapproché. À la première contraction anticipée, les ventricules ne sont pas suffisamment remplis de sang, donnant une sensation de pause du battement cardiaque.
Normalement le coeur fait deux bruits : Un premier bruit, assez fort, marqué, mat, qui débute la systole , donc la contraction du coeur. Ce premier bruit est formé par la fermeture des valves mitrale et tricuspide qui séparent les oreillettes des ventricules.
L'activité physique régulière aide à la dilatation des artères, y compris les artères coronaires qui nourrissent le cœur en oxygène. Au moins 30 minutes d'exercice physique chaque jour et en continu sont donc indispensables pour entretenir votre cœur.
C'est en effet le médecin ophtalmologiste qui peut déterminer si vous avez un trouble de la réfraction, c'est-à-dire une myopie, une hypermétropie, un astigmatisme ou encore une presbytie, et évaluer son avancée.
Le médecin effectue cette palpation surtout chez les diabétiques ou les personnes à risque sur le plan vasculaire (hypertendus par exemple).
Auscultation de l'abdomen
Ce qu'écoute le médecin : les bruits aéro-digestifs. Les mouvements d'air et de liquide à travers l'intestin produisent des bruits. Pourquoi ? L'écoute de ces bruits permet d'évaluer la motricité intestinale.