Il faut savoir écouter son corps, il vous envoie des signes de lassitude du tabac : toux, manque de souffle... Vous pouvez travailler votre motivation ici : je trouve ma motivation. Il est important aussi d'être confiant en la manière dont on va s'arrêter de fumer.
En première intention, nous vous conseillons donc d'utiliser des substituts à la nicotine (patchs associés à des pastilles à la nicotine, ou à des gommes, spray...). Si les substituts sont bien dosés, ils atténuent les symptômes de sevrage.
- Bénéficier du soutien et de l'accompagnement d'un professionnel de santé. Contactez gratuitement un tabacologue de Tabac Info Service en appelant le 39 89. Il fera le bilan de votre tabagisme, vous donnera des conseils personnalisés et vous proposera un suivi.
Dans la plupart des cas, les symptômes physiques du manque de nicotine apparaissent en moins de 24h. Le moment où ils sont le plus intenses se situe entre 48 et 72 heures après l'arrêt. Ils s'atténuent ensuite durant une vingtaine de jours en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines.
Pour réussir à arrêter de fumer, il faut apporter à l'organisme la nicotine dont il est devenu dépendant, sans passer par le tabac. C'est le rôle des substituts nicotiniques, disponibles sous différentes formes : gommes, patchs, spray...
De l'eau. Boire assez d'eau est essentiel pour arrêter de fumer. Il faut éviter au maximum l'alcool et le café qui améliorent le goût de la cigarette mais qui peuvent aussi provoquer une envie spontanée de fumer. Il est plus sage de consommer des tisanes ou du thé.
Pour vous aider pendant les envies de fumer, pensez aux substituts nicotiniques oraux comme les gommes, les pastilles à sucer, le spray buccal, ou l'inhaleur, qui vous permettront de gérer les envies ponctuelles.
La dépendance physique disparaît en moyenne entre 4 semaines et 3 mois suivant les personnes. C'est le temps qu'il faut aux récepteurs nicotiniques pour revenir à un taux normal.
Un environnement familial/social où les proches sont eux-mêmes fumeurs peut devenir très rapidement toxique si l'on souhaite arrêter (proposition de cigarettes, inhalation passive etc.). Durant ces regroupements, il est très fréquent que l'envie de rechuter se fasse ressentir.
Il n'y a aucun risque, ni danger à s'arrêter du jour au lendemain. L'inconvénient c'est que vous allez passer par des moments compliqués dus au manque. C'est juste le corps qui doit se réhabituer à une vie sans fumée de cigarette. Peut-être passerez-vous par des difficultés à respirer.
Le kudzu : une plante anti-addictive
La kudzu est une plante originaire d'Asie utilisée pour favoriser le sevrage en cas d'addiction. C'est un très bon allié pour la dépendance du tabac car il prend la place de la nicotine dans le cerveau (les molécules peuvent se fixer sur les mêmes récepteurs que la nicotine).
Les bonbons Anis de Flavigny
Des petits bonbons qui vous passeront l'envie de fumer lorsqu'elle survient. Il s'agit en fait de petites graines d'anis enrobées de sucre de betterave et d'un arôme naturel à l'anis.
Les reprises sont courantes et normales. Si vous avez refumé quelques cigarettes mais qu'avant vous en fumiez 20 par jour, c'est déjà un grand pas. Profitez de ces rechutes pour ajuster votre stratégie d'arrêt et réussir à arrêter complètement.
La vitamine C est efficace pour contrer ce type de traumatisme causé par la fumée du tabac. Nous vous conseillons de prendre la vitamine C en tout début de sevrage afin de limiter votre envie de nicotine. Il est recommandé de combiner la prise de vitamine C avec un oligo-élément appelé sélénium.
Les raisons qui amènent les adultes à fumer sont différentes. La première est bien sûr le stress, quel qu'en soit la source (qu'il soit lié à des problèmes personnels, des problèmes au travail ou encore des problèmes financiers). La cigarette apporte une sensation de détente et donne une sensation d'énergie.
Fumer quelques cigarettes par jour n'est pas dangereux.
1 à 4 cigarettes par jour c'est 3 fois plus de risque de mourir d'un infarctus.
Ainsi, les petits fumeurs consommant en moyenne 5 cigarettes par jour ont trois fois plus de risque de mourir d'un AVC ou d'un infarctus que les non-fumeurs. Un risque qui évolue peu avec l'augmentation de la consommation de tabac : fumer une vingtaine de cigarettes par jour multiplie par quatre ce risque.
"S'il est si difficile d'arrêter, c'est notamment parce que fumer permet parfois de compenser notre anxiété", observe Laurent Karila. "La peur de devoir gérer autrement cette angoisse ou un tempérament dépressif empêche souvent de prendre la décision d'en finir avec le tabac.
Premier élément de réponse : arrêter de fumer d'un coup ne présente aucun risque pour la santé. Quant à savoir si arrêter progressivement (c'est-à-dire en continuant à consommer quelques cigarettes par jour et en réduisant petit à petit) se révèle plus difficile, il semblerait que cela soit le cas.
La nicotine produit de nombreux effets qui peuvent être considérés comme bénéfiques : amélioration de la concentration, amélioration de l'humeur, perte de poids.