Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
Il s'agit de s'adapter au contexte, à la personnalité de l'interlocuteur et de choisir les bons arguments. Assertivité, considération positive, empathie, cohérence et persévérance sont des qualités essentielles à la persuasion. La maîtrise du verbal, para-verbal et non verbal est indispensable.
Une argumentation qui ne vise pas seulement à convaincre, mais à persuader fait appel aux sentiments de l'interlocuteur plus qu'à sa raison. L'objectif est d'agir sur sa sensibilité afin qu'il adhère entièrement à la thèse soutenue.
La première attitude à adopter est de garder le silence. Contrairement à une idée préconçue, le pouvoir n'appartient pas à celui qui prend la parole, mais à celui qui parvient le plus longtemps possible à se taire. Pendant que l'autre parle, vous décelez des traits de caractères, une personnalité, etc.
L'art de convaincre et de persuader est composé de trois aspects : logos, pathos et ethos. Respectivement la raison, l'émotion, et la façon dont les autres vous perçoivent.
Choisit une option raisonnable sans fournir d'explication. Choisit une option raisonnable et propose une explication simple. Choisit une option raisonnable et explique, dans ses propres mots, pourquoi cette option est la meilleure.
1) Les outils de l'argumentation : Les arguments sont reliés par des connecteurs logiques (cause, conséquence, but, opposition, cause, condition, comparaison), voir fiche annexe. Il s'agit bien, en définitive, dans l'abolition, d'un choix fondamental, d'une certaine conception de l'homme et de la justice.
Pour soutenir un point de vue, une opinion, l'énonciateur utilise des arguments. Ce sont des faits ou des idées qui prouvent qu'il a raison. On utilise des des exemples pour rendre plus clair et illustrer un argument.
Tout d'abord, présentez le sujet et votre position avant de présenter au moins trois preuves. Laissez répondre votre adversaire. Pour terminer, concluez en réfutant ses preuves. Même si vous ne pouvez pas préparer un argumentaire en avance, vous pouvez toujours prendre quelques minutes pour organiser vos points.
Avant d'aborder les différentes techniques pour convaincre et persuader, sachez que la durée d'attention de votre interlocuteur se situe entre 10 et 12 minutes. Pas plus. Un court laps de temps qui demande donc une préparation en amont pour être synthétique et donc… Efficace.
La répétition : la répétition d'un mot ou d'une tournure de phrase donne du rythme au texte. Quand cette répétition porte sur un mot en tête de phrase, on l' appelle une anaphore. Le parallélisme : c'est la construction à l'identique de phrases, de propositions.
Pratiquez l'écoute plutôt que l'argumentation, acquiescez les remarques que vous jugez pertinentes, et usez de vos talents d'écoute. Equilibrez la discussion : Une fois le calme retrouvé, affirmez vos positions, en les étayant de bonnes raisons rationnelles.
Ajoutez des exemples concrets, utilisez des métaphores, faites des comparaisons avec des choses familières pour le public. Il faut que le discours soit le plus « visuel » possible pour que l'auditoire puisse suivre facilement. Ensuite seulement, rédigez votre accroche.
Savoir convaincre, tout un art !
L'argument le plus fort doit être au début et non à la fin de son argumentaire. Le but est de capter son interlocuteur dès le début de la conversation. Ces arguments doivent être présentés de manière ordonnée dans le cadre d'un raisonnement global.
a) l'argument logique ( part d'une cause et en décris la conséquence). b) l'argument d'autorité, ( censé être juste à 100% / fait d'invoquer une personnalité connue ). c) l'argument par analogie ( rapprochement de la thèse à une similaire reconnue comme juste).
Pour démontrer sa thèse, l'auteur fait appel à des arguments. Les arguments sont les raisons de fond qui sont avancés pour justifier sa thèse et convaincre le lecteur. Il faut les distinguer des figures rhétoriques qui cherchent à persuader par la forme (beauté du discours, force des images…).
Les exemples argumentatifs
Ils constituent en eux-mêmes des arguments, c'est-à-dire que le cas particulier induit un raisonnement général.