Dès que vous sentez venir une contraction, inspirez profondément par le nez pendant 4 secondes. Commencez par gonfler l'abdomen, puis terminez par la cage thoracique. Expirez ensuite fortement durant 8 secondes en prenant soin de garder la bouche molle.
Enfin, la poussée en expiration : inspirez profondément par le nez ou la bouche, puis laissez passer un petit filet d'air, comme si vous vouliez gonfler un ballon, tout en poussant. Cependant, la plupart du temps, on conseillera plutôt la poussée bloquée car elle est plus efficace.
Les contractions sont de plus en plus intenses et très rapprochées et la maman ressent le besoin de pousser. Ce réflexe d'expulsion correspond au moment où la tête du bébé appuie sur le rectum, qui est situé juste derrière le vagin. La sage-femme qui réalise l'accouchement est à l'écoute de ce réflexe naturel.
En évitant de pousser pour accélérer la sortie de bébé, on réduit le risque d'infliger des blessures inutiles à notre corps, et notamment à notre précieux périnée. Zone située entre l'anus et la vulve, le périnée est déjà bien malmené tout au long de la grossesse en subissant une forte pression.
Accouchement : une douleur éminemment variable
Dans certains cas, la tête du bébé est orientée de telle manière dans le bassin qu'elle provoque des douleurs lombaires plus difficiles à supporter que les douleurs ordinaires (c'est ce qu'on appelle accoucher par les reins).
Est-il possible de ressentir la dilatation ou l'effacement du col ? Lorsque le travail commence et que votre col de l'utérus commence à s'effacer et à se dilater, il est possible que vous ressentiez une légère gêne, des contractions peu marquées ou encore que vous ne ressentiez rien.
Elle consiste à inspirer, souffler, puis inspirer, bloquer sa respiration, menton en avant et pousser vers le bas comme pour aller à selles et cela pendant toute la durée de la contraction. Ce mode de poussée demande plus d'énergie, il est plus fatiguant que le précédent.
Le bébé dort pendant l'accouchement
Au terme de la grossesse, l'enfant est prêt à faire sa sortie. Sous l'effet des contractions, il descend progressivement dans le bassin qui forme une sorte de tunnel.
La position gynécologique dite classique
La position la plus connue pour accoucher est ce que l'on appelle la position gynécologique. C'est à dire allongée sur le dos, les pieds dans les étriers. Il faut que le dos soit bien à plat. Le bassin est basculé, les genoux ramenés vers soi.
Nos ancêtres vivaient en groupes actifs et dispersés pendant la journée, et se réunissaient pour se reposer la nuit. Ainsi, un accouchement et une naissance de nuit ont probablement procuré une certaine protection à la mère et au nouveau-né”, avance-t-il. L'étude a été publiée ce 14 juin dans la revue PLOS One.
Chez la femme enceinte, cette peur peut provenir d'un trouble psychique de la grossesse : les femmes qui ont peur de l'accouchement sont des femmes qui n'ont pas fini leur travail psychique se faisant tout au long de la grossesse et qui angoissent à propos de la perte/ de la séparation d'avec l'enfant à la naissance.
La respiration
C'est l'élément clé pour gérer et soulager les contractions, comme le rappelle notre sage-femme, Anna Roy : « Vous prenez plein d'air, par le nez ou la bouche, peu importe. Puis vous allez faire l'expiration la plus longue possible. »
Dès qu'il y a des contractions, il y a une diminution des mouvements actifs fœtaux", souligne le Dr Stéphane Bounan. Dans ce cas, vous vous rendrez davantage compte des contractions du fait que le bébé bouge moins. En revanche, si vous ne sentez juste plus votre enfant bouger, c'est un motif de consultation en urgence.
Les contractions sont un signe que le travail est commencé et que vous allez bientôt accoucher. Par contre, il peut s'agir de contractions associées au « faux travail », appelées contractions de Braxton-Hicks. Les vraies contractions sont régulières et s'intensifient au fur et à mesure que le travail avance.
Un stress trop brutal ou un taux de stress très élevé (choc traumatique, licenciement, deuil, conflit familial, etc.), peuvent être responsables d'accouchements prématurés ou au contraire retarder l'accouchement, voire le bloquer.
Si la rupture de la poche des eaux ne se fait pas spontanément malgré les contractions, la sage-femme peut décider de la percer manuellement, par exemple lorsque le travail n'avance pas. On parle alors d'amniotomie, qui se pratique à l'aide d'un perce-membrane placé sur un doigt et auquel est fixé un petit crochet.
Pour savoir si le bébé appuie sur le col, il n'y a que le toucher vaginal qui fonctionne. On n'hésite pas à faire part de ses doutes à son professionnel de santé.
Les contractions
Isolées, 10 à 20 contractions par jour sont tout à fait normales pendant la grossesse. En revanche, il faut consulter en urgence si : elles s'accompagnent de saignements ou de pertes. elles deviennent régulières et douloureuses.
Surprise bébé se présente et il pousse: tout est possible!
S'il vous arrive une envie intense de pousser avec une sensation de plénitude dans le rectum et que vous êtes à la fin de votre grossesse, il se peut que vous soyez déjà ouverte et que le travail se soit fait lentement, sans contractions.
Marcher dans la pièce, faire des mouvements dans le lit ou sur une chaise, ou le simple fait de changer de position favorise ce processus, car le poids du bébé exerce une pression sur le col. Se balancer doucement ou danser sur une musique apaisante serait également efficace pour certaines personnes.
Accoucher dans l'eau
L'accouchement dans l'eau est une méthode d'accouchement par voie basse qui permet de réduire les douleurs liées aux contractions tout en facilitant la dilatation du col. La mère est placée dans une baignoire d'eau à 37°C lorsque les contractions s'intensifient.