De nos jours, la plupart des sakés premiums se dégustent légèrement frais. Mais veillez à ne pas trop le refroidir, le froid atténuant certains arômes. Tout comme le vin, le saké présente des profils différents en fonction de la température de dégustation.
Comme le vin, le saké est une boisson très complexe, d'où l'intérêt de le déguster dans un verre à vin. Selon le style de saké, on peut utiliser un verre à vins de Bordeaux ou un verre à Brandy. Pour les sakés de la famille Junshu par exemple, nous pouvons utiliser une coupelle qui s'appelle le guinomi.
Lorsque l'on réchauffe le saké, on perçoit mieux les saveurs sucrées et umami du riz. Il devient également plus rond en bouche qu'à température ambiante. Ce goût est dû à la présence d'acide lactique et d'acide succinique.
Pour faire très simple et rapide, le riz est récolté puis poli et ensuite cuit à la vapeur. Une fois refroidi, on y dépose une levure, appelé Koji (麹). Puis on met ce riz fermenté, avec de l'eau et de l'alcool, dans des cuves où l'ensemble va commencer la fermentation alcoolique.
Après ouverture, pour conserver ses qualités le plus longtemps possible, une bouteille doit être gardée au réfrigérateur et consommée dans la semaine (jusqu'à 10 jours pour certains sakés voire plus longtemps pour d'autres).
Par ailleurs, notez qu'un saké junmai s'apprécie aussi à température ambiante. Enfin, les sakés à boire chaud doivent être chauffés de 40 ° C à 45 °C maximum.
Plus le grain est poli, plus le saké est considéré comme de qualité et, donc, plus il sera cher. Les bouteilles indiquent souvent le taux de polissage sous forme de pourcentage correspondant à la partie restante du grain. Ainsi, un polissage à 70 % signifie qu'on a retiré 30 % du grain original.
Ce saké se caractérise par son bouquet très reconnaissable et sa saveur à la fois riche et veloutée, mais on peut le doter, selon le procédé de brassage, d'un goût sec, sucré ou neutre.
L'Everclear a une teneur de 95°. Comme le précédent, il s'agit d'un alcool rectifié, mais cette fois-ci, fabriqué aux États-Unis. Il est fait à base de maïs et mérite pleinement sa place parmi les alcools les plus forts au monde. D'ailleurs, sa consommation est interdite dans plusieurs états aux États-Unis.
Comme indiqué plus haut, le saké peut être consommé chaud (jusqu'à environ 50°C) . Servi à table pendant les repas, il est nécessaire de bien le choisir comme nous pouvons le faire avec le vin afin qu'il s'accommode parfaitement avec le plat dégusté. Il peut également être dégusté froid, à partir de 5°C et en apéritif.
Le mirin et le mirin type hakkô chomiryo (condiment fermenté type mirin): A conserver à l'abri de la lumière et dans un endroit frais pour éviter la dé- gradation de sa saveur.
Au Japon, le saké était habituellement dégusté chaud. Les sakés de type GINJO (fort polissage du riz), s'ils peuvent aussi être dégustés chauds, donnent le meilleur d'eux-mêmes frais ou à température ambiante.
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Le saké idéal, c'est KAMEIZUMI un saké sur une aromatique puissante de fruits tropicaux et de raisin craquant. Frais et vif, pour commencer à l'apéritif et, pourquoi pas ensuite, accompagner le repas.
Prix (en restaurants) entre 30 et 35 € (500 ml).
Dans cette catégorie, vous pouvez choisir sans craintes des Ginjo et Daïginjo qui sont le meilleur choix si vous n'avez que très peu d'expérience du Saké. Des Saké ayant des notes céréalières et lactiques plus prononcées, avec une acidité marquée, tels ceux des catégories Junmaï et Honjozo.
Véritable fleuron du savoir-faire des brasseurs japonais, le nihonshu Junmai Daiginjo fait figure de meilleur saké. Généralement servi sec, il possède un parfum complexe ainsi que des arômes très prononcés. Le saké Daiginjo se montre plus subtil et délicat, avec toujours un certain raffinement.
Pour faire chauffer le saké, on utilise soit un Tokuri (une carafe à saké), ou un Tampo (un récipient en métal qui permet de le chauffer au bain marie). On sert ensuite le saké dans des choko, ou mieux encore dans une Hirezake, une tasse en céramique munie d'un couvercle pour que le saké reste chaud.
Sakés chauds :
Tobikiri Kan (55°) Atsu Kan (50°) Jyou Kan (45°) Nuru Kan (40°)
Traditionnellement, il se boit chaud, jusqu'à 55°. Lorsqu'un saké est conçu en ce sens, le chauffer permet de l'arrondir en bouche. Le saké prend de l'ampleur, gagne du corps et devient gourmand. Consommé ainsi, il est aussi agréable au cours du repas et réchauffe le corps pendant les rudes hivers japonais.
Il existe une grande variété de boissons alcoolisées japonaises et la plus célèbre est certainement l'umeshu, la liqueur de prune japonaise, le whisky japonais est maintenant très connu, le shochu vient de Kyushu et l'awamori est originaire d'Okinawa. On trouve également des rhums et des gin japonais.
1 Le « honmirin » « 本みりん » est le mirin le plus classique. Il est réputé pour être le meilleur, sont temps d'affinage est long et son taux d'alcool est d'environ 14%.
Le vinaigre de riz et le mirin sont fabriqués avec les mêmes ingrédients principaux et requièrent tous les deux un processus de fermentation. Ils sont généralement utilisés pour rehausser la saveur d'un plat. Le mirin est un type d'alcool de riz pour la cuisine.
Une bouteille de mirin peut se conserver plusieurs années à l'abri de la lumière et dans un endroit frais.