En effet, utiliser des boissons gazéifiées ou gélifiées stimule l'épiglotte. Cette dernière participe au réflexe de déglutition, sa stimulation permet donc d'éviter les fausses routes.
"Il est tout à fait possible de faire une fausse route avec un liquide quel qu'il soit", confirme le Dr Eric Allamagny. "Le liquide va alors se diriger vers les voies respiratoires au lieu d'aller vers l'œsophage. L'organisme va déclencher une toux réflexe qui va permettre au patient d'expulser le liquide".
"Si ces réflexes ne parviennent pas à rejeter le corps étranger, il peut obstruer la trachée, ce qui provoque l'étouffement. Même si vous ne vous étouffez pas, les aliments qui rejoignent vos poumons par la trachée peuvent causer une très grave pneumonie.
On parle de trouble de la déglutition quand le bol alimentaire ne transite pas correctement de la bouche vers l'estomac. Ce dysfonctionnement peut produire ce que l'on appelle des «fausses routes»: les aliments solides ou liquides passent dans la trachée, et parfois les poumons, au lieu de suivre la voie normale.
Avoir des difficultés à avaler porte un nom : c'est la dysphagie. Cela se traduit par une sensation de gêne ou d'obstacle lors du passage des aliments après la déglutition. De nombreux signes peuvent y être associés, notamment : des haut-le-coeur, ou le fait de tousser ou de s'étouffer en tentant de déglutir.
"La fausse route est le passage d'un aliment ou d'un petit objet, l'exemple typique de la cacahuète, qui va passer par le mauvais tuyau, en ratant l'œsophage et en passant dans la trachée. La victime en général ne peut plus parler, elle s'étouffe, elle devient bleue et elle risque de mourir en quelques minutes.
Les aliments à fils, trop durs, qui s'émiettent, assez collants, avec une enveloppe, avec des grains ou des pépins, peuvent devenir potentiellement dangereux. Il faut savoir s'adapter au quotidien pour prévenir le risque d'éventuelles fausses routes.
Traitement des troubles de la déglutition
La meilleure façon de traiter la dysphagie est d'en traiter la cause spécifique. Pour aider à soulager les symptômes de dysphagie, les médecins conseillent généralement aux personnes de prendre de petites bouchées et de bien mâcher leurs aliments.
Les fausses routes à répétition peuvent être source de complications telles que les infections respiratoires, la dénutrition, la déshydratation et ainsi avoir des conséquences sur la qualité de vie, sur l'estime de soi et être génératrices d'une crainte de s'alimenter.
Soit la cause est révélée : déshydratation (d'où bouche sèche et moindre vigilance), tumeur de la gorge ou de l'œsophage (l'obstacle gêne), mycose de gorge ou de l'œsophage, caries, mauvais entretien de la prothèse dentaire, bouche asséchée par un récent médicament, dénutrition (muscles masticatoires plus faibles)…
Qui est concerné ? La fausse route alimentaire survient fréquemment chez les jeunes enfants et les personnes âgées, mais elle peut également survenir chez les patients ayant eu un AVC par exemple et même chez l'adulte bien portant ayant une mauvaise posture par exemple.
Tenez-vous sur le côté et un peu en arrière de la victime. Penchez-la vers l'avant en soutenant sa poitrine d'une main, ce qui permettra à l'objet obstruant les voies aériennes de ne pas s'enfoncer davantage dans la trachée. Administrez un maximum de 5 claques entre les omoplates.
En termes claires, la noyade sèche est une insuffisance respiratoire induite par de l'eau qui pénètre dans les poumons et qui occasionne un arrêt cardiaque. Mélina Harvey, infirmière, précise : « Ce que l'on appelle communément un bouillon, une tasse d'eau, peut être suffisant pour causer une noyade sèche ».
– Surveillance du pouls, de la tension artérielleet de la conscience. – Surveillance de la température (48 h) et du poids (les semaines suivantes). – Traitement antibiotique efficace sur les anaérobies.
Mais la cause la plus classique est certainement le reflux gastro-œsophagien (RGO), défini par une remontée acide de l'estomac dans l'œsophage.
Une difficulté à avaler des aliments et des liquides s'appelle la dysphagie. Elle vient d'une faiblesse des muscles de votre gorge et de votre bouche que vous utilisez normalement pour déplacer les bouchées de nourritures et les gorgées de liquides. Elle peut aussi venir d'une perte de la sensibilité dans la bouche.
Elle réduit le volume urinaire ce qui permet de limiter des mobilisations parfois inconfortables, les vomissements, l'encombrement bronchique, l'ascite, voire les œdèmes péritumoraux, entraînant ainsi une diminution de la douleur.
Proposez-lui également des jus de fruits frais (sans sucres ajoutés), du thé, du café de la tisane, du lait, des potages, des bouillons de légumes… En cas de fièvre, de prise de diurétiques ou de neuroleptiques, si la température extérieure est supérieure à 30 °C, il est nécessaire de la faire boire encore davantage.
Des précautions à prendre. À retenir, donc, pour ceux qui ont tendance à s'étouffer : manger plus lentement, mastiquer davantage notamment les aliments pointus ou secs comme les biscottes, les noix, le maïs soufflé... et parler moins en mangeant. Ce qui est parfois plus facile à dire qu'à faire.
La stimulation par le pétillant, le gazeux, l'acidité, la température (chaude ou froide) a une incidence sur la performance de la déglutition et permettra de diminuer les fausses routes. Plus la température du liquide est froide, les goûts prononcés, les odeurs marquées, plus la déglutition sera rapide et forte.