Depuis 1923, chaque jour à 18 h 30, la flamme du Soldat inconnu est ravivée au cours d'une cérémonie sous l'Arc de Triomphe. Toute une organisation. Le préfet allonge le bras et, avec le glaive rituel, tourne la vanne d'alimentation : aussitôt, la petite flamme s'agrandit, prend de l'ampleur sous l'Arc de Triomphe.
La Flamme est allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 par André Maginot, ministre de la Guerre. Elle ne devait plus s'éteindre réalisant le vœu exprimé par Gabriel Boissy : « La Flamme, comme un feu follet, jaillira du sol. Elle sera vraiment comme l'âme du Mort résurgente. Elle palpitera, elle veillera.
Un symbole d'autant plus fort que Gaz de Bordeaux alimente la tombe du Soldat inconnu située sous l'Arc de triomphe et dont la « Flamme du souvenir » est ravivée chaque jour.
L'idée est lancée. Le 8 novembre 1920, les députés votent une loi à l'unanimité afin que les honneurs du Panthéon soient rendus aux restes d'un des soldats non identifiés « mort au champ d'honneur » et sa dépouille inhumée sous l'Arc de Triomphe.
Afin d'éviter que le tombeau du Soldat inconnu ne sombre dans l'oubli, le journaliste Gabriel Boissy suggère en 1923 qu'une Flamme du Souvenir veille nuit et jour sur la tombe sacrée. Le 11 novembre 1923, la Flamme est allumée par André Maginot, alors ministre de la Guerre.
Chacun de ces corps est envoyé à Verdun pour une cérémonie de sélection présidée par le Ministre des pensions, lui même invalide de Guerre, André Maginot. C'est Auguste Thin, un jeune soldat du 132e Régiment d'Infanterie, qui reçoit la lourde tâche de désigner celui qui sera enterré sous l'Arc de Triomphe.
11 novembre : l'hommage national
On place le cœur de Gambetta et le corps du Soldat inconnu sous la voûte du monument. Plus tard dans la journée, le cœur de Gambetta rejoint le Panthéon. Le Soldat inconnu, lui, sera placé dans la Salle des Palmes à l'intérieur de l'Arc de triomphe.
C'est depuis 1920 que le Soldat inconnu symbolise, du fond de son tombeau sous l'Arc de Triomphe, les hommes morts au combat pour la France. Le corps de ce poilu tué dans les tranchées de la Première guerre mondiale n'a pas été totalement choisi par hasard.
Résumé Quand il était petit, François rêvait d'être soldat. Puis la guerre de 1914 a éclaté et il est parti se battre, la "fleur au fusil", fier de défendre son pays. Mais il a rapidement découvert la dure réalité des champs de bataille, l'horreur des tranchées, la sauvagerie des hommes.
Au-delà d'une tombe sous l'Arc de Triomphe, à Paris, le Soldat inconnu représente tous les soldats non identifiés (reconnus français) qui sont morts pour la France durant l'histoire. Un soldat qui porte des milliers de noms, mais n'a pas de visage.
D'après les historiennes, la flamme italienne "symbolise une affiliation à une certaine mystique fasciste. Elle enjoint à la fidélité au passé et projette vers l'avenir". Plus précisément, le socle de la flamme représente "la tombe de Mussolini à Predappio, renaissant éternellement".
La flèche utilisée par Antonio Rebollo pour allumer le chaudron durant la Cérémonie d'Ouverture a été spécialement conçue pour supporter la flamme et éviter à l'archer de se brûler. Elle était faite de duralumin trempé, pesait près de 100 grammes et mesurait un peu plus d'un mètre de long.
La flamme sacrée est alors placée dans une urne en céramique qui est transportée dans l'ancien stade d'Olympie au cours d'une procession qui passe devant un olivier sauvage dont un rameau, symbole de paix et récompense du vainqueur des Jeux, est coupé.
Dans le 8ème arrondissement, au pied de l'Arc de Triomphe, se trouve la tombe du soldat inconnu de la première Guerre mondiale. Pour y accéder, vous devez emprunter le passage souterrain. Lieu de souvenir, de respect et d'hommage.
Mais afin que ce soldat inconnu et pourtant très célèbre ne meure une seconde fois, victime de l'oubli et de l'indifférence, sa tombe est enrichie d'une flamme allumée le 11 novembre 1923.
Bien qu'inauguré sous la monarchie, l'Arc de Triomphe porte donc en son sein la symbolique la plus profonde de la République : la libération du peuple par lui-même lors de la grande révolution entamée en 1789.
Argentine : le propylée abritant la tombe du Soldat inconnu (mort pendant le combat de San Lorenzo en 1813) à Rosario.
Le défunt peut être inhumé dans les cimetières suivants : Celui de la commune où le défunt habitait. Celui de la commune où il est décédé Celui où est situé le caveau de famille.
Ce que représente le soldat inconnu
Depuis 1920, un unique soldat inconnu dans l'abbaye de Westminster (Londres) devait représenter les morts de la guerre non identifiés du Canada et d'autres pays du Commonwealth.
La tombe du Soldat inconnu (The Unknown Warrior) britannique est un monument dans lequel repose un soldat non identifié tué au cours de la Première Guerre mondiale. Il fut enterré à l'abbaye de Westminster de Londres le 11 novembre 1920 .
Le 11 novembre devient alors officiellement un jour férié dédié aux commémorations en France le 24 octobre 1922. Depuis, chaque 11 novembre, la France rend hommage aux combattants et aux victimes de la Première Guerre mondiale. Ce jour-là, les commémorations se succèdent.
Depuis 1923 brûle en continu sur la tombe du Soldat inconnu la Flamme éternelle. Allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 par André Maginot en présence du général Gouraud, gouverneur militaire de Paris, elle symbolise le souvenir des morts et la volonté de vivre de la Nation.
Le soldat Auguste Thin fut alors choisi car il était pupille de la Nation et le plus jeune engagé volontaire de son régiment. Originaire de Saint-Vaast-la-Hougue en Normandie, il est le fils d'Alphonse Louis Gabriel Thin, lequel demeure à Caen en 1922 lors du mariage d'Auguste.
La chorégraphie et les costumes utilisés lors de la cérémonie sont inspirés de ceux de l'Antiquité. La flamme est allumée à la manière ancienne grâce aux rayons du soleil recueillis dans le miroir parabolique. La flamme olympique ne peut être allumée que de cette façon.
Porter la torche olympique est une expérience inoubliable, vous aurez peut-être la chance de la vivre, pour cela adressez-vous au comité d'organisation des Jeux Olympiques (COJO). Ce sont en effet les COJO qui sont responsables de l'organisation du relais de la flamme.