A l'abattoir, les animaux sont déchargés de la bétaillère dans le calme, avec des rampes et des quais adaptés. Tout en garantissant leur propre sécurité, les opérateurs d'abattoir doivent éviter aux animaux tous stress, blessures ou douleurs.
Le pistolet à tige perforante (ou matador) est principalement utilisé pour l'étourdissement des bovins, mais également pour celui des moutons, chèvres, porcs, chevaux… Posé sur le front de l'animal, l'outil permet de perforer le crâne jusqu'au cerveau, ce qui génère une onde de choc et la destruction des tissus.
on tue des cochons. Une truie reçoit des chocs électriques avec une vieille pince inadaptée. Elle ne s'écroulera qu'après 5 tentatives. Les jeunes cochons sont aussi étourdis avec une pince qui devrait provoquer un étourdissement instantané ce qui n'est clairement pas le cas.
En France, sauf pour les abattages rituels qui bénéficient d'une dérogation, les moutons et les agneaux sont « étourdis » au moyen d'une pince à électronarcose avant d'être saignés.
La dhabiha se pratique par une incision profonde et rapide avec un couteau effilé sur la gorge, de façon à couper les veines jugulaires et les artères carotides bilatéralement et rapidement, mais en laissant la moelle épinière, afin que les convulsions améliorent encore le drainage.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal. «Lors de l'abattage traditionnel, l'animal est étourdi avant l'abattage et est entièrement inconscient. L'animal ne peut pas ressentir de douleur à cette étape.
La douleur et la peur provoquées par l'égorgement demeurent, mais la perte de conscience intervient rapidement après.
Les agneaux de bergerie sont envoyés à l'abattoir vers l'âge de 3-4 mois. Les agneaux d'herbage, eux, ont accès à l'extérieur et peuvent manger de l'herbe en plus du lait de leur mère. Ils sont abattus entre 3 et 12 mois.
Il est généralement effectué par des sociétés spécialisées, soit directement à la main, soit par une machine. Dans ce cas, les oiseaux sont engloutis à grande vitesse par une « moissonneuse à poulets », convoyés par tapis roulant, puis propulsés vivement dans les caisses.
L'abattage du porc se réalise par une saignée dans la poitrine. La section des artères et veines du tronc brachiocéphalique interrompt l'apport de nutriments et d'oxygène au cerveau, provoquant ainsi la mort de l'animal.
Pour ce qui est de l'abattage, le boeuf est abattu après avoir été engraissée sans stress et avec beaucoup d'amour pendant plus de 500 jours. Dès lors, une sélection finale et minutieuse sera effectuée afin de sélectionner les viandes qui seront vendues avec le label « Boeuf de Kobe ».
L'abattage sans étourdissement des animaux est organisé afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses dans le respect des dispositions réglementaires relatives à la protection animale, l'hygiène alimentaire et la protection de l'environnement.
L'acte est accompli par un shohet, spécialiste dûment autorisé et formé aux lois de la shehita. Il coupe, au moyen d'un couteau particulier, la trachée, l'œsophage, les artères carotides et les veines jugulaires ; la bête abattue est suspendue la tête en bas de façon qu'elle se vide de son sang.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
Contrairement au cochon, le sanglier possède des défenses et un épais pelage. Le cochon domestique a peu de poils et sa peau est sensible, comme celle des êtres humains. D'autre part, le cochon est plus massif que le sanglier : sa tête est plus large, moins longue, et son groin est plus court.
Le porc Nustrale est un cochon de taille moyenne rustique avec une robe noir ou grise et oreilles tombantes, Cette espèce de Porc est parfaitement adapté a sont environnement élevé en zone de montagne, il se nourrit principalement de glands et de châtaignes.
Les hommes se rassemblent afin de maîtriser l'animal. Une corde est passée dans sa gueule, une autre autour d'un pied. L'animal est ensuite traîné jusqu'à un socle pour être abattu. La tête dans le vide, et les pieds immobilisés, le boucher procède au saignement du cochon.
Le sacrificateur tranche la gorge des animaux par de nombreux cisaillements douloureux. Il ne fait aucun test de contrôle de l'état de conscience des animaux avant de relâcher l'immobilisation. Les animaux sont sortis du tonneau encore conscients, certains tentent de se relever après avoir eu la gorge tranchée.
On peut utiliser une carabine de calibre . 22, de type « long-rifle » avec munitions à bout creux, ou encore une arme de calibre . 38 pour euthanasier correctement les moutons et les chèvres. Tenez l'arme à feu de 5 à 25 cm (2 à 10 po) de l'endroit visé.
L'abattage des moutons et agneaux doit se faire dans un abattoir agréé par des sacrificateurs agréés comme ici. Toute autre "sacrifice" est interdit et dangeureux pour la santé.
L'abattage rituel vise donc à demander à Dieu son autorisation de mettre à mort un animal. Pour être halal, une viande doit provenir d'un animal vivant dont la tête a été orientée vers la Mecque avant son sacrifice.
L'idée du halal est, en particulier, née de la volonté de l'ayatollah Khomeini qui, faute d'interdire l'importation de viandes étrangères, réussit à imposer un contrôle islamique, d'abord à l'Australie et la Nouvelle-Zélande qui acceptèrent.
Au total, 34% de l'ensemble des abattoirs en France sont autorisés à effectuer des abattages rituels. Ce qui ne signifie absolument pas que ce taux est applicable à l'intégralité des viandes consommées. La viande produite par ces abattoirs habilités n'est en effet pas nécessairement halal.