Au premier trimestre 2022, l'
La formule de calcul est la suivante : Loyer en cours x (indice du trimestre de la révision/ indice de référence en vigueur au jour de sa fixation initiale). Toute demande de révision faite avant l'expiration de la période triennale n'est pas valable.
Attention : en cas de révision triennale, pour les baux commerciaux notamment, il conviendra d'utiliser la formule suivante : nouveau loyer = montant du loyer précédent x (nouvel indice de référence / indice de référence des loyers du même trimestre de la troisième année précédente).
Au premier trimestre 2022, l'indice de référence des loyers augmente de 2,48 % sur un anIndice de référence des loyers (IRL) - premier trimestre 2022. Au premier trimestre 2022, l'indice de référence des loyers s'établit à 133,93. Sur un an, il augmente de 2,48 %, après +1,61 % au trimestre précédent.
C'est un indice des activités de services, qui est composé : à 50% de la moyenne annuelle de de l'IPC (Indice des prix à la consommation, hors tabac et loyer) à 25 % de la moyenne annuelle de l'ICC (Indice du coût de construction) à 25 % de la moyenne annuelle du PIB en valeur (Produit intérieur brut)
À l'arrivée de l'échéance contractuelle, le bail ne se renouvelle pas automatiquement, il faudra qu'il y ait délivrance obligatoire d'un acte, (le congé ou une demande de renouvellement) pour que le bail prenne fin, et que soit mis en œuvre le renouvellement du bail commercial.
C'est le gouvernement, qui, au plus tard à la fin du mois d'août chaque année, annonce le taux légal pour l'année civile à venir. Pour l'année 2022, le montant indicatif est de 1,2%. En 2023, il sera de 2,5%.
En zone tendue, l'augmentation de loyer en cours de bail ne peut dépasser la variation annuelle de l'IRL. Par exemple, entre avril 2021 et avril 2022, cette variation était de +2,48%. Si l'IRL mentionné dans le bail est celui du 1er trimestre, un loyer de 700 euros peut être augmenté de 2,48%, soit 17,35 euros maximum.
Ce renouvellement peut permettre au bailleur de réclamer un nouveau loyer en raison d'une modification substantielle des facteurs locaux de commercialité. 2. Le bailleur pourra aussi trouver avantage à ne pas provoquer ce renouvellement. Dans ce cas, le bail commercial se prolonge tacitement de manière automatique.
1.1.2) Un délai de 3 ans à respecter entre chaque révision du loyer du bail commercial. Une demande de révision ne peut être formée a minima que tous les trois ans et un jour à compter du jour où le nouveau prix du loyer est applicable (C. com L. 145-38).
La fixation du loyer d'un bail commercial est déterminée librement par les parties lors de la conclusion du bail commercial. Il peut résulter soit d'une clause de loyer fixe, soit d'une clause de loyer à paliers ou d'allégement ou franchise, soit d'une clause de loyer d'échelle mobile ou d'un loyer variable.
Dans le cas où le bailleur n'a pas demandé la révision du loyer dans les années passées, il peut toujours le réajuster. Pour ce faire, il faut reconstituer le loyer tel qu'il aurait dû être si les révisions prévues dans le bail avaient été effectuées.
Le propriétaire d'un logement du secteur privé peut augmenter le loyer 1 fois par an (révision annuelle) si le bail le prévoit (clause de révision). Si le bail ne contient pas de clause de révision, le montant du loyer doit rester le même pendant toute la durée du bail.
Les hausses de taxes municipales et/ou scolaires. La variation des primes d'assurance. Des travaux majeurs effectués (réparation des fondations de l'immeuble, le sablage et le vernissage des planchers, etc.) Les frais d'entretien (déneigement, peinture, entretien de la tuyauterie, etc.)
Qui doit payer les frais de notaire ? En général, les frais de notaire sont partagés entre le preneur et le bailleur. Toutefois, les parties peuvent décider de prévoir une autre répartition par le biais d'une convention.
Nous recommandons ainsi le recours à un avocat d'affaire compétent en droit commercial pour se charger des démarches de renouvellement du bail, au plus tard 6 mois avant le terme des 9 ans, de manière à éviter consécutivement le déplafonnement du loyer commercial.
145-34 du Code de commerce prévoit que le loyer peut être déplafonné lorsque le bail commercial expiré a duré plus de neuf années ou a été prorogé tacitement au-delà d'une durée de douze années. Le loyer commercial est automatiquement déplafonné si la durée du bail commercial initial est supérieure à 9 années.
Le loyer du bail commercial est révisé automatiquement lors de l'échéance prévue au contrat, sans intervention du bailleur. Important : quel que soit le mode de révision du loyer choisi, si elles sont d'accord, les parties ont le droit de réviser le loyer à tout moment.
Pour le recalcul du loyer l'année d'après, il faut utiliser l'indice publié par l'Insee au 2e trimestre 2019, soit 129,72. Donc, au 1er septembre 2019, lorsque le propriétaire demande une révision du loyer, il effectue la calcul suivant : 700 x 129,72 / 127,77 = 710,68 €.
Le calcul de l'augmentation de loyer se fait en prenant l'ancien loyer en le multipliant par l'indice IRL du trimestre en cours et en le divisant par l'indice IRL du trimestre de l'année précédente.
Le taux d'effort est un indicateur de gestion important : pour le calculer, il suffit de diviser le montant du loyer, charges comprises, par le chiffre d'affaires. Par exemple, pour un loyer de 15 000 euros et un chiffre d'affaires de 175 000 euros, le ratio loyer/chiffre d'affaires sera de 9 %.
Le loyer au moment du renouvellement
Toutefois, le loyer peut être augmenté et déplafonné s'il y a eu en cours de bail, comme lors de la révision, une modification importante notable, selon les termes du décret de 1953) dans la commercialité du quartier.
Le bail commercial ne comporte pas de clause d'indexation automatique. Lorsque le bail commercial ne comporte pas de clause d'indexation automatique, le bailleur a la possibilité de demander la révision du loyer tous les 3 ans (révision triennale).