Pour calculer le montant de la taxe d'aménagement, il faut multiplier la surface taxable de la construction créée par la valeur annuelle par m2 (cf. ci dessous), puis multiplier ce résultat par le taux voté par la collectivité territoriale. Les valeurs annuelles par m2 de surface sont définies par arrêté.
Le montant de la taxe est calculé selon la formule suivante : (surface taxable x valeur forfaitaire x taux communal ou intercommunal) + (surface taxable x valeur forfaitaire x taux départemental).
Le mode de calcul de l'impôt associe valeur cadastrale et taux votés par les collectivités territoriales. Le revenu cadastral constitue la base d'imposition de la taxe foncière : il est égal à la valeur locative cadastrale diminuée d'un abattement de 50 %.
La valeur forfaitaire taxable est fixée annuellement. Elle est de 820 euros par m² en 2022 (929 euros en Ile-de-France). Le taux est quant à lui constitué d'une part communale (ou intercommunale), qui s'élève généralement entre 1 et 5%, et d'une part départementale, ne pouvant dépasser 2,5%.
La demande de remise gracieuse ou la demande de remise de pénalité doit être adressée à la DGFiP. La demande de remise peut se faire sur le montant de la taxe, les majorations, les frais de poursuite. Les impôts examinent la demande en tenant compte de la situation personnelle du demandeur.
Un garage peut constituer une surface taxable à condition qu'il soit non clos et couvert. Précisons qu'un garage ne peut en aucun cas être compté dans la surface de plancher. Il en est de même pour tout espace dédié aux stationnements qui peuvent constituer une surface taxable.
Anciennement appelée la Taxe Locale d'Equipement (TLE), la Taxe d'Aménagement (TA) s'applique depuis le 1er mars 2012 à toutes les opérations de construction mais aussi de reconstruction et agrandissements. Elle est exigible dès la délivrance de votre permis de construire ou d'aménagement.
Elle est payée par tout particulier ou professionnel qui entreprend, dans un bâtiment ou sur une propriété, des travaux soumis à une autorisation d'urbanisme. La taxe est donc due systématiquement : Lorsque le chantier nécessite une autorisation préalable (entre 5 et 20 m² de surface construite)
Tout comme l'achat du terrain, la construction d'une maison neuve est assujettie à une TVA à 20 %. Vient s'ajouter à cela, la taxe d'urbanisme qui comprend la taxe d'aménagement et peut-être le versement pour sous-densité (VSD).
Il est adressé au bénéficiaire de l'autorisation d'urbanisme par lettre simple au plus tard 6 mois après la délivrance de l'autorisation. Selon les cas, la taxe est exigible au taux applicable à la date suivante : Délivrance du permis de construire ou d'aménager. Délivrance du permis modificatif.
Toute construction jusqu'à 5 m² est exonérée de la part communale ou intercommunale et départementale de la taxe d'aménagement.
Lorsque son montant excède 1 500 €, la taxe d'aménagement est payable en 2 fractions égales : la première fraction est exigible 12 mois après la délivrance de l'autorisation d'urbanisme, la seconde fraction, 24 mois après la délivrance de l'autorisation.
Les biens exonérés
A contrario, toutes les surfaces non couvertes ou ouvertes sur un côté ne sont pas imposables à la taxe : terrasse, pergola, etc.
Le calcul se fait sur un 'imposable' annuel. On additionne la taxation sur les différentes tranches de revenus et c'est sur ce total qu'on calcula la taxe communale. Cela étant, vous pouvez envisager que cela va représenter au maximum entre 1,8 et 2,2 % de ce brut.
Quelle surface est prise en compte pour définir cette valeur ? La valeur estimée de votre bien sera calculée à partir de sa surface au sol, quelle que soit la hauteur du plafond. Cette dernière prendra en compte les pièces principales de votre logement (chambre, salon, salle de bain, etc.)
Celle-ci est égale à la somme des surfaces closes et couvertes (calculées à partir du nu intérieur des murs), et dont la hauteur sous plafond est supérieure à 1,80 mètre.
3- A quoi sert la taxe d'aménagement? Dans quel but? Elle permet principalement le financement des équipements publics (réseaux, voiries) communaux et intercommunaux dont vont bénéficier les futures constructions et aménagements.
La valeur forfaitaire est déterminée par un arrêté ministériel annuel. Pour 2021, elle a été fixée à 870 € /m² en Île-de-France et 767 €/m² sur le reste du territoire. La taxe d'aménagement est à régler en une fois (ou deux si le montant excède 1 500 €).
Tout comme l'achat du terrain, la construction d'une maison neuve est assujettie à une TVA à 20 %. Vient s'ajouter à cela, la taxe d'urbanisme qui comprend la taxe d'aménagement et peut-être le versement pour sous-densité (VSD).
Si la surface est inférieure à 5 m², votre pergola ne peut être soumise à la taxe. Dès lors que la surface au sol est supérieure, vous n'avez pas d'autre choix que d'être soumis à cette contrainte fiscale.
La base de calcul de la taxe d'aménagement correspond à la somme des surfaces closes et ouvertes du bâti, sous une hauteur de plafond supérieure à 1,80 m. À cette base de calcul, il convient de déduire l'épaisseur des murs donnant sur l'extérieur et les trémies des ascenseurs et des escaliers.
Il n'est pas tenu compte de la superficie des combles non aménagés, caves, sous-sols, remises, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas, volumes vitrés prévus à l'article R.
Certains espaces sont exclus de la surface habitable : combles non aménagés, caves, sous-sol, remise, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs, vérandas, locaux communs, dépendances, espaces dont la hauteur est inférieure à 1,80 mètre.
Non, la transformation des surfaces déjà constitutives de surface taxable, comme le garage, n'est pas assujettie à la taxe d'aménagement.