On calme une crise d'asthme en maximum 30 minutes avec six bouffées espacées de bronchodilatateur par aérosol, en s'asseyant droit et en respirant lentement et profondément. Sans ventoline, il faut immédiatement appeler les secours.
Lorsque vous faites une crise d'asthme aiguë, il est important de ne pas perdre votre sang-froid. Prenez des respirations profondes. Vous pouvez vous asseoir ou vous allonger. Si la crise est provoquée par un allergène, essayez de vous en éloigner le plus rapidement possible.
Bien respirer : Pour arrêter une toux asthmatique, respirer lentement et profondément est la clé. Pour y parvenir, des exercices de respiration peuvent faciliter le travail.
Avoir toujours son inhalateur de secours
En cas de crise d'asthme, vous devez toujours l'avoir sur vous. Prenez une bouffée d'un inhalateur de secourstoutes les 30 à 60 secondes, avec un maximum de 10 bouffées. Si les symptômes s'aggravent ou ne s'améliorent pas après 10 bouffées, consultez un médecin d'urgence.
Traitement de la respiration sifflante
Les bronchodilatateurs (qui permettent de dilater les voies respiratoires), par exemple l'albutérol, peuvent soulager les sifflements.
Il suffit de reprendre la définition de l'asthme . La Ventoline ne traite pas l'inflammation des bronches ! Elle est efficace pour dilater rapidement les bronches, mais si la cause n'est pas traitée , au bout de quelques minutes / heures la crise va reprendre !
Des anti-inflammatoires (des corticoïdes essentiellement) sont également prescrits : ils permettent de diminuer l'inflammation de la muqueuse bronchique. La plupart du temps inhalés, ces médicaments sont particulièrement efficaces pour soulager les crises d'asthme.
Aliments riches en matières grasses
Un apport élevé en matière grasse, la consommation de gras saturés et un faible apport en fibres ont tous été associés à une inflammation des voies respiratoires et à une aggravation de la fonction pulmonaire chez les patients asthmatiques.
Corticoïde inhalé seul ou en association (béclométasone, budésonide, fluticasone, ciclésonide, mométasone) C'est le médicament de référence pour contrôler l'asthme. Il permet de réduire l'inflammation au niveau des bronches, les rendant moins sensibles aux facteurs déclenchant les crises d'asthme, comme les virus.
Toute crise inhabituelle ou qui dure doit déclencher un appel au 15. «Une crise d'asthme peut s'aggraver à tout moment. C'est pourquoi il ne faut pas tenter de se rendre à l'hôpital par ses propres moyens. Elle impose un transport médicalisé», précise le Dr Marre.
Faites assoir la victime, le buste penché en avant, les bras posés sur une table, ceci facilite la respiration. Ou bien aidez la à se mettre dans la position dans laquelle elle respire le mieux. Rassurez là. Aidez la victime à prendre ses médicaments liés à une crise d'asthme si elle les a.
Une hydratation adéquate aide à fluidifier les sécrétions bronchiques, facilitant ainsi leur expulsion par la toux. Il est recommandé de boire beaucoup d'eau tout au long de la journée, ainsi que des tisanes chaudes, des bouillons et des infusions.
Le seul expectorant reconnu efficace est la guaïfénésine que l'on retrouve dans plusieurs produits. Pour obtenir l'effet voulu, il est important d'en prendre au moins 4 fois par jour.
Inspirez lentement par le nez et retenez votre souffle en comptant jusqu'à 2. Expirez lentement en pinçant vos lèvres. Cela vous procurera un peu la même sensation que si vous étiez en train de siffler. Expulsez l'air en comptant jusqu'à 4.
L'inflammation des bronches que provoque l'asthme est le plus souvent soignée par la prise quotidienne de corticoïdes inhalés, c'est le traitement de fond. En cas d'exacerbation, l'inflammation très forte peut nécessiter un traitement par des corticoïdes sous forme de comprimés.
Les bronchodilatateurs à longue durée d'action permettent d'ouvrir les bronches sur une période de plusieurs heures (environ douze), ce qui permet à l'air de mieux passer. Généralement, on l'ajoute à l'inhalateur de corticostéroïdes quand celui-ci n'est pas suffisant pour traiter les symptômes.
On l'utilise dans le langage courant pour désigner l'ensemble de réaction rappelant l'asthme qui peuvent se produire lors d'une crise d'angoisse ou une crise de spasmophilie. La gêne respiratoire ressentie est donc le symptômes d'un « faux asthme ». Son origine est souvent psychosomatique (anxiété).
L'asthme altère considérablement la qualité de vie. Il entraîne des insomnies, une baisse d'activité et un absentéisme à l'école ou au travail.