Lorsque votre bébé pleure la nuit, isolez-vous avec lui dans un endroit calme et tamisé, installez-le à plat ventre sur votre avant-bras puis bercez-le en lui parlant doucement ou en lui chantant une jolie berceuse.
Cette pratique consiste à conditionner bébé à ne plus pleurer lorsque vient le temps du dodo : le parent doit expliquer que c'est l'heure de dormir, puis sortir de la chambre. Lorsque les pleurs reprennent, le parent doit retourner rassurer brièvement l'enfant, mais sortir de nouveau.
Si le bébé a faim par exemple, il se met à pleurer. C'est donc la même chose pour l'endormissement : si le bébé pleure, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas, et souhaite le faire ressentir par le seul moyen de communication qu'il connaît : les pleurs.
S'il s'endort contre vous après sa dernière tétée, déposez-le doucement dans son lit plutôt que de le garder dans vos bras, comme vous le faisiez les tout premiers mois. Ainsi, votre bébé comprendra peu à peu que lorsqu'il dort, il doit être dans son lit, et non dans vos bras.
« Tout dépend de l'âge et de la situation de l'enfant en question, répond la psychologue spécialiste de l'attachement Marie Danet. Tout d'abord, effectivement, on ne laisse jamais pleurer un tout petit bébé, jusqu'à environ 6 mois, un an, en fonction de l'enfant et de son histoire.
Un bébé doit se sentir en sécurité. Il peut donc avoir besoin de la présence d'un de ses parents pour pouvoir s'endormir. Parfois, un bébé âgé de 1 mois ne veut pas dormir dans son lit. C'est ce qu'on appelle l'« association sommeil-dépendance » : votre enfant ne peut s'endormir que lorsqu'il se sent en sécurité.
Dans l'idéal, l'enfant qui refuse de dormir devrait être mis au lit à la même heure chaque soir, suivant une routine du coucher pouvant comprendre par exemple le dîner, le bain et une histoire. Embrassons-le et souhaitons-lui « bonne nuit » d'une voix ferme, puis quittons la chambre alors qu'il est encore éveillé.
Que ce soit la journée, le soir ou la nuit, ne le laissez pas s'endormir en tétant le sein ou le biberon. Finissez de le nourrir, changez-le au besoin et allez le coucher de façon à ce qu'il trouve le sommeil par lui-même. Ne restez pas aux côtés de votre enfant jusqu'à ce qu'il s'endorme.
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
À mi-chemin entre les deux courants de pensée qui consistent, d'un côté, à laisser pleurer un enfant et, de l'autre, à répondre à chacune de ses sollicitations, cette méthode s'adresse aux bébés en âge de faire leur nuit, c'est-à-dire vers 3 ou 4 mois.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
- Proposez des doudous à votre bébé ! Il n'en a probablement pas. Et non, pour une raison simple : le doudou c'est maman. Mais si vous arrêtez de proposer votre sein pour l'aider à dormir, quand il sera dans vos bras, n'hésitez pas à lui proposer un petit doudou avec lequel vous aurez dormi quelques jours !
Installez une veilleuse afin de le rassurer.
Mieux vaut lui laisser le choix de l'utiliser ou non. Vous pouvez aussi laisser une lampe de poche dans sa chambre qu'il peut allumer au besoin pour se rassurer. Parlez-lui de vos propres peurs, quand vous étiez enfant et de vos trucs, si vous en aviez, pour les éloigner.
Passer du temps avec votre tout-petit avant sa routine du dodo lui permet de combler son besoin d'attention avant d'aller au lit. Il aura alors moins tendance à prolonger la routine pour être avec vous. Un enfant s'endort plus facilement s'il fait sa routine du dodo et se couche avant l'apparition de signes de fatigue.
Mettez à sa disposition des objets qu'il peut utiliser quand il a peur, comme une petite veilleuse, une lampe de poche qu'il peut garder dans son lit ou encore un toutou rassurant. Apprenez-lui à respirer profondément quand il commence à avoir peur. Ne proposez pas à votre enfant de chasser le monstre de sa chambre.
En fait, le cortisol est une hormone qui nous tient éveillé, il nous permet à tous de rester actif toute la journée. Le taux de cortisol est en augmentation si Bébé n'atteint pas son quota de sommeil. Il va empêcher l'enfant (à son insu) de pouvoir dormir paisiblement.
Cela me semble en opposition avec les connaissances récentes de neuropsychologie de l'enfant qui ont montré que laisser pleurer un enfant seul va entraîner un arrêt progressif des pleurs, mais également un stress chronique destructeur pour le cerveau des bébés et une baisse de l'estime de soi.
les pleurs de fatigue ressemblent plus à des gémissements. Votre petit se tortille et se frotte les yeux. les pleurs de souffrance physique sont souvent très aigus et peuvent survenir brusquement, par exemple les coliques.
Lui procurer le plus de calme possible. Vous pouvez par exemple, l'installer à plat ventre sur un avant-bras, et le promener, de cette façon, dans une pièce sombre et calme en lui parlant doucement. L'alternative : l'envelopper de tendres caresses.
En effet j'explique bien souvent que les bébés de 3 mois doivent encore passer beaucoup de temps dans les bras et doivent souvent, très souvent, être bercés pour s'endormir. Ils sont encore si petits… Vous avez énormément de chance si, à 3 mois, votre petite fille fait déjà ses nuits.
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.