En cas d'oxyurose, le traitement prévoit la prise unique d'un médicament antiparasitaire (ou vermifuge) à renouveler une fois, selon le médicament utilisé, une à trois semaines plus tard. Tous les membres de la famille doivent être traités de la même façon.
En attendant la consultation médicale, si votre enfant souffre de démangeaisons très intenses dues à des vers, vous pouvez le calmer en lui administrant un petit lavement de 5 ml d'eau tiède. L'élimination de l'eau permet au moins d'évacuer les vers responsables des démangeaisons.
La vaseline, les crèmes ou les onguents antidémangeaisons permettent de soulager les fourmillements dans la zone anale. Se laver les mains fréquemment, surtout après avoir été aux toilettes, après s'être gratté et avant de manger, et garder les ongles courts et propres réduit les risques de ramasser des œufs d'oxyure.
Il existe deux médicaments très efficaces pour se débarrasser des vers intestinaux : le mébendazole (Vermox) ou le pyrantel (Combantrin). Même si ces médicaments sont en vente libre, il est recommandé de consulter un médecin avant de les donner aux enfants.
Pour soigner les vers intestinaux, on administre un traitement par voie orale qui peut prendre jusqu'à 2 semaines pour agir. Les démangeaisons peuvent persister au moins 1 semaine après le début de la prise du médicament. Le médecin peut prescrire une deuxième dose du médicament au bout de 2 semaines.
Les oxyures se logent dans le caecum (gros intestin). La nuit, les femelles sortent de leur cachette pour pondre leurs oeufs dans les petits plis de l'anus, ce qui entraîne des démangeaisons.
Les œufs des oxyures sont tellement persistants qu'ils peuvent survivre sur des objets et se transférer indirectement ensuite, lorsqu'un enfant entre en contact avec cet objet : jouet, draps, siège des toilettes, etc. Les oxyures préfèrent les enfants aux adultes.
Les complications liées à l'oxyurose sont la surinfection bactérienne liée au grattage et l'excoriation. À cause de la migration des œufs, des cas d'urétrites, de vaginites, de salpingites et de granulomes pelviens ont été rapportés. L'oxyurose dure tant que la maladie n'a pas été traitée.
Cela dépend justement du moment où le traitement est pris. Si l'enfant est soigné dès les premiers jours, il est pourra être guéri en 2 ou 3 jours. Par contre, plus les parents tardent à proposer un traitement et plus les vers peuvent se propager.
La femelle vit dans le caecum et remonte dans le côlon jusqu'à l'anus pour pondre ses œufs, la nuit en général. Ensuite elle est éliminée et on peut la retrouver dans les selles. Quand on n'est pas recontaminé il n'y a pas de problème, elle peut disparaître.
Causes des vers intestinaux
En se grattant l'anus, à cause des démangeaisons, la personne atteinte, assez souvent un enfant, peut se mettre des œufs sous les ongles puis se re-contaminer en mettant ses doigts dans sa bouche. Elle peut aussi ainsi contaminer d'autres personnes.
Face aux oxyures, il existe deux mesures de prévention simples et efficaces : se laver régulièrement les mains (avant d'aller manger ou après avoir été aux toilettes, par exemple.) et changer de sous-vêtements tous les jours.
Le remède. Des pépins de courge (Cucurbita pepo L.), de l'huile de pépins de courge (Cucurbita pepo L.) et un massage du ventre avec de l'huile essentielle de lavande vraie (Lavandula angustifolia). Le pépin de courge (vendu en magasin bio) est un vermifuge particulièrement efficace, notamment contre le ver solitaire.
L'oxyurose est une parasitose intestinale. Elle est causée par l'oxyure, un ver rond blanchâtre mesurant de 5 mm pour les mâles à 1 cm pour les femelles. L'oxyurose se développe seulement chez l'être humain. Elle est très fréquente aussi bien dans les pays chauds que tempérés, en particulier chez l'enfant.
Dans quel cas le médicament FLUVERMAL est-il prescrit ? Ce médicament est un vermifuge, actif sur un grand nombre de vers parasites de l'intestin. Il est utilisé pour éliminer les oxyures, les ascaris, les trichocéphales ou les ankylostomes.
Les petits vers blancs, ronds et mobiles sont parfois visibles à la surface des selles ou dans les sous-vêtements. Le principal signe est la démangeaison anale (ou « prurit anal ») qui survient le soir au coucher et au cours de la nuit, perturbant le sommeil et pouvant provoquer des lésions de grattage.
Pour le traitement des oxyuroses, il est préférable d'administrer le fluvermal en comprimé ou en solution buvable en soirée. En revanche, pour les autres infections parasitaires, ce médicament doit se prendre matin et soir.
On peut trouver, dans les selles ou dans les sous-vêtements, des segments blancs qui ressemblent à une sorte de nouille qui bouge.
Aliments vermifuges : oignon et rhubarbe
Certains aliments ont également des propriétés vermifuges. Ils permettent de se débarrasser naturellement des parasites intestinaux. C'est le cas de l'oignon ou de la rhubarbe par exemple.
Pour les oxyures, un examen de l'anus au moment des démangeaisons permet parfois de retrouver les vers filiformes blanchâtres. Au laboratoire, le diagnostic de l'oxyurose est réalisé par la mise en évidence des œufs à l'aide d'un scotch-test anal réalisé le matin avant toute toilette.
Les fruits et légumes crus et mal lavés sont encore une fois les lieux favoris de ce type de vers. Mais ce n'est pas le seul mode de contamination ! Ils provoquent également de fortes démengeaisons. Et c'est en se grattant que des oeufs se déposent sur les mains augmentant ainsi le risque de contagion des proches.
Selon une idée reçue, une toux sèche serait également associée à une oxyurose. À ce préjugé, la réponse du Dr Smail et le Dr Robert Cohen, pédiatre et infectiologue, est catégorique : "la toux n'est pas un symptôme de l'oxyurose".
Utiliser un savon ordinaire. Nettoyer de petites surfaces à la fois pour ne pas étendre les oeufs. Éviter de tremper le linge dans une chaudière car l'eau deviendrait contaminée. ➢ Passer l'aspirateur à chaque jour, surtout dans la chambre à coucher.
douleurs abdominales : elles sont présentes chez 20 % des personnes hébergeant des oxyures et sont dues à l'inflammation chronique de l'intestin (qui est aussi responsable des diarrhées) ; nausées ou vomissements (rares) ; vulvite1.