Dans "Candide", la religion use de son influence démesurée pour abuser de la population ou se laisser aller aux vices. Les hommes de foi, donneur de leçons et d'apparence opposés aux pêchés, sont décrit comme des figures hypocrites associés aux défauts de l'homme (avarice, luxure,...).
Dans "Candide", la religion est intolérante. D'abord, les croyants sont physiquement séparés par communautés, quartiers, isolés pour pratiquer leur culte. Ensuite, les catholiques et notamment les organisations importantes comme les Jésuites ou l'Inquisition veulent éliminer les non et mauvais croyants.
Il se moque de l'avarice et des prétentions de la noblesse, certains manquent de moyens financiers. L'auteur montre leur esprit de classe sociale avec « les soixante et onze quartiers » requis pour faire partie de leur monde. Il critique la morale des nobles en montrant leur penchant pour le libertinage.
Il entreprend un voyage qui va aussi être un apprentissage de la vie et du monde. Dans son texte, Voltaire s'oppose à la théorie optimiste du philosophe Leibniz selon laquelle notre monde serait "le meilleur des mondes possibles" puisque Dieu l'a créé. Pour lui cette théorie ne peut qu'inciter l'homme à être passif.
La cruauté de la guerre
Les détails des corps servent à choquer le lecteur : "femmes égorgées", "mamelles sanglantes", "filles éventrées", "des cervelles étaient répandues", "de bras et de jambes coupés". La cruauté de la guerre s'illustre déjà dans l'absurdité du combat. Les deux armées se ressemblent.
Voltaire critique la monarchie absolue qui prive les hommes de liberté. Il cite en exemple la monarchie parlementaire anglaise. L'idée principale de Voltaire est la tolérance. Il se moque des Grands nobles et combat l'intolérance de l'Eglise catholique.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
En revanche, Voltaire est un farouche adversaire du fanatisme religieux et de l'intolérance. Il dénonce les superstitions qui éloignent l'homme de la raison.
Le conte se termine sur la morale « il faut cultiver son jardin ». À travers toutes ses souffrances, Candide a développé sa propre vision du monde et cette phrase reflète le sens qu'il y a trouvé. On peut tracer des parallèles entre cette morale et la vie de Voltaire au moment où il écrit Candide.
Dans Candide, la réflexion porte sur l'existence du mal et les conditions du bonheur. Les thèses optimistes et pessimistes s'affrontent par l'intermédiaire du leibnizien (philosophe qui pense que tout doit se produire quoiqu'il se passe, que tout se produit par Dieu) Pangloss et du manichéen Martin.
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Le personnage de Candide confronte l'optimisme de Pangloss à l'évidence du mal, dans la nature et dans la société, dans l'Ancien et le Nouveau Monde, dans le christianisme comme dans l'islam : il le rejette comme un système sans prise sur le réel, tout comme il fait avec la philosophie inverse de Martin.
A tous ces philosophes optimistes, Candide entend montrer par la satire que l'histoire, presque toute l'histoire est une suite d'atrocités inutiles. Mais Candide est aussi une critique féroce du fatalisme, d'une philosophie déterministe pour laquelle le monde ne peut pas être autrement qu'il est.
Sa laïcité militante le portera à une attaque permanente contre l'Église, contre le cléricalisme, qui oppriment l'individu, multiplient les contraintes et d'après lui font la loi dans la société du XVIIIe siècle : « On entend aujourd'hui par fanatisme une folie religieuse, sombre et cruelle.
Ce texte présente le combat d'un philosophe contre l'intolérance. Voltaire se bat ici contre ceux qui ne tolèrent pas d'autres religions que la leur, mais aussi, plus globalement, contre ceux qui s'en prennent à la liberté d'expression ou d'opinion.
la morale : le conte philosophique étant un apologue, les récits aboutissent à une leçon qui montre souvent le danger de l'ignorance, de tout fanatisme ou tout abus de pouvoir.
Il y a un héros bien identifié, Candide, et des personnages subalternes, On détecte une structure initiale, qui se fait suivre par un élément perturbateur: Candide est rejeté du château par le Baron après avoir embrassé mademoiselle Cunégonde.
Timide et colérique à la fois, Candide est un héros contrarié, voire un antihéros dont la naïveté se confond avec son personnage devenu un type. Son nom décrit son caractère, et son bon sens, mis à rude épreuve, lui fait découvrir la sagesse.
Quelles sont les principales idées de Voltaire ? Il défend la tolérance et la liberté d'expression, dénonce sans relâche le fanatisme religieux et les injustices.
Anglomane, féru d'arts et de sciences, anticlérical mais déiste, il dénonce dans son Dictionnaire philosophique le fanatisme religieux de toutes les époques, tant en France que dans d'autres pays.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
Ils se familiarisent avec l'argumentation indirecte, l'apologue, le conte philosophique. En outre, en étudiant l'œuvre intégrale, ils enrichissent leur culture littéraire et s'approprient un texte que beaucoup d'autres lycéens n'auront abordé que par des extraits. Un support d'analyse inépuisable.
Or Voltaire possède une connaissance précise de la philosophie de Leibniz, dont certains aspects lui semblent « extraordinaires » et qui lui semble conduire au fatalisme. C'est surtout la méthode qu'il condamne : elle vise trop haut. Dans Candide, c'est l'optimisme leibnizien qui est visé.
Que ce soit au travers de ses textes philosophiques ou littéraires, Voltaire ironise en effet sur les travers de son temps, que ce soient ceux de l'Etat ou ceux de l'Eglise : il prend ainsi position contre l'esclavage, l'inégalité hommes/femmes, les persécutions, l'intolérance religieuses et la corruption du pouvoir, ...