La leçon de Candide est double : — le bonheur n'est qu'illusion — mais sa quête est la seule chose qui puisse donner un sens à une vie humaine. Il est dans la nature humaine de désirer le bonheur ; il est aussi dans cette nature de ne jamais l'atteindre.
Le bonheur peut en revanche revêtir le caractère de totalité, au sens d'une plénitude de plaisirs qui mêle en une synthèse heureuse ceux du corps, ceux du cœur et de l'esprit. La conception voltairienne de l'homme prend à rebours celle plus pessimiste de Pascal.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses.
L'ambition est un vice
L'ambition est source de maux : il faut éviter les "grandeurs dangereuses" dont parle Pangloss. Mieux vaut mener une vie modeste, à l'écart du grand monde.
Alors on peut deviner que l'amour pour elle se résume au physique. L'amour de Candide pour Cunégonde va se dégrader au fil de ses aventures. En effet au début de l'histoire Candide est tellement amoureux qu'il « écoutait attentivement, et croyait innocemment ; caril trouvait Mlle Cunégonde extrêmement belle » (chap.
Il s'agit de montrer au lecteur que l'Inquisition est inhumaine et stupide. Pour cela, on ne cherche pas à le toucher, à l'émouvoir (pas de commentaire, pas de description des sentiments des personnages...), mais à le faire rire. L'humour est donc utilisé pour traiter d'un sujet sérieux.
Candide manifeste l'œuvre de philosophe de Voltaire : l'auteur y livre une lutte acharnée qui vise à la fois la métaphysique et l'esprit de système, ainsi que les différents maux qui touchent le monde : le fanatisme, l'intolérance, la guerre et l'esclavage.
Candide retrouve finalement Cunégonde et choisit de vivre une vie simple, concluant que « il faut cultiver notre jardin ». Quel est le message de Candide de Voltaire ? Candide est une critique satirique de la philosophie de l'optimisme incarnée par le personnage de Pangloss.
Le personnage de Candide confronte l'optimisme de Pangloss à l'évidence du mal, dans la nature et dans la société, dans l'Ancien et le Nouveau Monde, dans le christianisme comme dans l'islam : il le rejette comme un système sans prise sur le réel, tout comme il fait avec la philosophie inverse de Martin.
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Candide est également un conte philosophique car il critique la société de l'époque et dénonce les maux qui la rongent : le fanatisme religieux, l'esclavage, l'absurdité de la guerre…
Selon lui, le monde même créé par Dieu n'est pas parfait, mais il est la meilleure version qu'il puisse exister. C'est donc la philosophie optimiste que soutient Pangloss.
Le bonheur ou un passé idéalisé
Le bonheur, en effet, tel qu'il le conçoit est lié à une période bien marquée de sa vie : celle durant laquelle il n'a pas eu à souffrir de problèmes personnels ou de critiques virulentes, comme celle de Voltaire.
- Dans la dernière réplique de Candide, c'est Voltaire qui s'exprime : quand il parle de ce monde idéal, il dit qu'il "faut absolument qu'il y en ait de cette espèce". Par cette phrase, il explique que l'on veut absolument qu'un monde parfait existe, mais que ce n'est qu'un rêve.
Conclusion : Dans ce chapitre 3, Candide est confronté pour la première fois au problème de la guerre. C'est l'occasion pour Voltaire de procéder à une double dénonciation.
D'où la célèbre phrase qui sert de conclusion au texte, "cela est bien, mais il faut cultiver notre jardin". Il y a bien sûr l'idée selon laquelle le bonheur doit trouver un sens modeste, le bonheur de la créature plutôt que celui de la divinité.
L'intrigue est d'une grande simplicité : Candide à la recherche de Cunégonde. Mais cette intrigue n'est qu'un prétexte à l'enchaînement des expériences qui vont constituer l'apprentissage de Candide.
Voltaire nous décrit Candide comme un personnage peu crédible et très crédule. Il croit aveuglément à la philosophie de Pangloss, le précepteur du château. Il ne pense jamais par lui-même, cherche toujours conseil auprès de quelqu'un d'autre que lui et est très dépendant de Pangloss.
« Il faut cultiver notre jardin », dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l'Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d'Eden n'a pas été créé pour que l'homme trouve le repos mais pour qu'il y travaille, qu'il exerce son talent.
Chapitre 30
Candide rencontre un vieillard musulman heureux qui vit en autarcie et énonce une vérité importante : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice, et le besoin ».
La religion est présente tout au long de Candide:Voltaire nous montre la différence de traitements entre les hommes selon leur religion, par exemple, lorsque Candide tue le juif et le grand inquisiteur qui retenaient Cunégonde le grand inquisiteur est bien enterré alors que le juif est jeté sur la voie publique.
La guerre aurait avant tout une légitimité esthétique : Voltaire la montre ironiquement comme un spectacle (champ lexical du spectacle, conception théâtrale de la guerre : « héroïque »), puis il décrit de façon très réaliste ses conséquences avec les massacres de civils.
Le point de départ des aventures du jeune héros naïf est la Wetsphalie: Voltaire s'amuse à se moquer du déclin des aristocrates allemands et Candide est chassé du château de son enfance pour avoir embrassé Cunégonde, la fille du baron .