Si vous êtes en CDI, vous pouvez également demander à votre employeur de mettre en place un Projet de Transition Professionnelle (PTP). Ce dispositif vous permet de bénéficier d'une formation certifiante en lien avec votre projet de reconversion, sur vos heures de travail, tout en conservant votre rémunération.
Pour faire une reconversion professionnelle en CDI, il vous faut juste l'accord de votre employeur. Oui, c'est aussi facile que ça. Normalement, ce dernier ne va pas refuser votre demande de formation. D'ailleurs, cela peut être pris en charge par votre compte personnel de formation (CPF).
Comment faire une reconversion professionnelle en étant rémunéré ? Pour profiter d'une reconversion professionnelle sans perte de salaire, 2 solutions sont envisageables : bénéficier d'aides et de dispositifs pour conserver sa rémunération ou opter directement pour une formation rémunérée.
Aussi, n'oubliez pas qu'en cas de formation en reconversion professionnelle sur votre temps de travail, la majorité des coûts de votre formation sont pris en charge par votre employeur, qui pourra en obtenir les remboursements auprès de l'OPCA sollicité durant le projet.
Pour changer de vie professionnelle après 40 ans, il est tout à fait possible d'envisager sa reconversion professionnelle par le biais d'un bilan de compétences en vue d'une nouvelle carrière. Pour faire de vos envies professionnelles une réalité, vous pouvez en effet décider d'effectuer un bilan de compétences.
Pourtant, plusieurs solutions permettent de ne pas perdre votre salaire tout en changeant de vie professionnelle. Il s'agit notamment de profiter d'aides et de dispositifs (comme le CPF) conçus spécialement pour vous aider à vous réorienter. Ou bien encore de choisir une formation rémunérée.
La démission
Cela reste est de loin le moyen le plus simple pour le salarié de rompre son CDI. L'employeur ne peut pas s'opposer à une démission. Passé un certain délai de préavis, le salarié sera libéré de son contrat de travail.
Lorsque l'employé décide de quitter un CDI sans perdre ses droits, l'idéal est de faire passer le message à son employeur via mail ou en présentiel. Le message pour être de type oral ou d'écrit. Pour bénéficier de bonnes conditions de démission, il est éminent de faire une demande de rupture de contrat par écrit.
Vous démissionnez pour reprendre un nouvel emploi (CDI) auquel votre employeur met fin dans les 65 jours travaillés suivant la date d'embauche. Dans cette situation, vous pourrez bénéficier d'allocations chômage si vous avez travaillé au moins 3 ans avant la démission sans aucune interruption.
Il n'y a pas d'âge pour apprendre !
Une reconversion professionnelle, lorsqu'elle n'est pas contrainte par des raisons économiques (licenciement, chômage...), est une démarche dictée par des envies personnelles. Dans ce domaine, il n'y a aucun âge plus propice qu'un autre à ce choix.
L'un des meilleurs moments pour se lancer dans une reconversion est sans doute celui où son entourage (conjoint(e) et famille proche, amis) est le plus impliqué car le soutien des proches se révèle un paramètre crucial.
Vous avez le droit de quitter un CDI tout en gardant vos droits, si votre employeur fait preuve de certains manquement vis-à-vis de vous. Il s'agit surtout du non-paiement de votre salaire, des cas de discrimination, harcèlement, manquement aux obligations contractuels, etc.
Critère indispensable : commun accord des parties
L'employeur et le salarié doivent convenir en commun d'une rupture conventionnelle du contrat de travail. L'employeur ne peut pas imposer une rupture conventionnelle au salarié. De même, le salarié ne peut pas l'imposer à l'employeur.
vous devez justifier d'une durée d'affiliation spécifique équivalant, au moins, à 1.300 jours travaillés au cours des 60 mois (soit 5 années d'ancienneté dans la même entreprise) qui précèdent la date de fin du contrat de travail (terme du préavis) (3).
Il est possible de démissionner du jour au lendemain, cependant, cela peut être considéré comme une rupture brutale du contrat de travail et peut causer des problèmes avec votre employeur.
L'impossibilité d'avoir un autre emploi : si vous vous demandiez s'il est possible de travailler pendant un abandon de poste, la réponse est non. En effet, le contrat de travail étant encore en train de s'exécuter, il est impossible d'être embauché pour un autre emploi.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
Depuis le 1er novembre 2019, les salariés démissionnaires qui poursuivent un projet de reconversion professionnelle ou de création ou reprise d'entreprise ont droit au chômage s'ils justifient d'une ancienneté suffisante dans l'entreprise.
Il est donc essentiel de conserver ses fiches de paie, récentes comme anciennes. En effet, vous en aurez besoin pour faire valoir vos droits au chômage et à la retraite, c'est d'ailleurs mentionné sur celles-ci : « pour faire valoir vos droits, veuillez conserver ce bulletin sans limite de durée ».
C'est en effet possible. Le même site recommande cependant de garder ses fiches de paie après le départ en retraite (notamment pour le calcul de la rente en cas de maladie professionnelle pendant la retraite). Les salariés ont donc tout intérêt à conserver les bulletins de paie sans limitation de durée.
Quel que soit votre âge, de nombreux métiers vous sont encore accessibles sans diplôme. Vous pouvez vous orienter vers les métiers du commerce : vendeur, vendeur spécialisé, hôte de caisse, etc. Les métiers de la sécurité, comme vigile ou pompier, ne nécessitent pas de diplôme non plus.
Informatique, numérique, santé et service à la personne sont aujourd'hui des secteurs à forts besoins, dans lesquels l'expérience et la maturité sont valorisées. Ils sont donc particulièrement propices pour une reconversion après 40 ans.