La modification l'ADN a été rendue possible grâce à la méthode de CRISPR-Cas9. C'est l'association d'un brin d'ARN (de l'ADN à une seule hélice) qui sert de guide à une enzyme (Cas9) permettant de couper, d'inactiver ou de modifier le gène que l'on cherche à atteindre.
L'édition du génome consiste à modifier de façon précise et contrôlée une séquence d'ADN en y ajoutant, retirant ou modifiant une ou plusieurs bases. L'un de ses objectifs est de corriger les erreurs qui ont pu se glisser dans une séquence de lettres et provoquer des maladies génétiques, comme la mucoviscidose.
L'ADN prend normalement la forme de deux brins entortillés en double hélice, mais pendant la réplication, cette forme change énormément. En effet, la réplication commence grâce à une ou plusieurs origines de réplication qui sont des séquences de nucléotides spécifiques reconnues par des protéines de réplication.
Dans certains cas, la correction d'un seul gène pourrait contribuer à restaurer une fonction normale, comme par exemple chez les personnes atteintes de drépanocytose ou de chorée d'Huntington. Il devrait être aussi possible d'améliorer la résistance à des infections comme celle par le VIH.
Dénaturation par hausse de la température
La température à laquelle la moitié des molécules d'ADN est dénaturée est appelée température de fusion moléculaire. On peut suivre ce processus de dénaturation de manière spectroscopique et mesurer la température de fusion, grâce à l'effet hyperchrome.
La modification l'ADN a été rendue possible grâce à la méthode de CRISPR-Cas9. C'est l'association d'un brin d'ARN (de l'ADN à une seule hélice) qui sert de guide à une enzyme (Cas9) permettant de couper, d'inactiver ou de modifier le gène que l'on cherche à atteindre.
Il s'agit en clair de réécrire tous les gènes qui codent le corps humain, pour en faire des outils de recherche, et les modifier pour créer des super-cellules résistantes aux virus et aux cancers, mais aussi des protéines thérapeutiques, des vaccins et des organes transplantables.
La manipulation des gènes permet d'apporter des modifications permanentes aux embryons. Comme indiqué plus haut, les scientifiques pourraient éliminer certaines maladies héréditaires. Mais ils pourraient aussi changer la couleur des cheveux, la couleur des yeux ou la taille de l'enfant.
Ainsi, l'ADN est identique dans toutes les cellules, et ne change pas au cours de la vie. La seule exception est l'erreur de copie, où une cellule devient différente. »
Comment se produisent les dommages à l'ADN? La plupart des dommages à l'ADN causés par du rayonnement comportent des modifications chimiques des nucléotides qui provoquent l'apparition de liaisons chimiques qui ne devraient pas être là. Ces liaisons chimiques altèrent la forme de l'ADN.
La molécule d'ADN, également connue sous le nom d'acide désoxyribonucléique, se trouve dans toutes nos cellules. C'est le « plan détaillé » de notre organisme aussi appelé code génétique : il contient toutes les informations nécessaires au développement et au fonctionnement du corps.
Une mutation est une modification ponctuelle et accidentelle de la séquence nucléotidique de l'ADN. Les mutations se produisent le plus souvent lors de la réplication : on parle de mutations spontanées.
La modification de l'ADN à porté de tous
Baptisée « ciseau génétique », la technique « CRISPR » a été développée en 2012 afin de guérir les maladies génétiques orphelines en remplaçant les morceaux d'ADN altérés par de nouveaux gènes « comme on remplacerait une brique abimée dans un mur sans casser le mur ».
Les tests ADN donnent accès à des informations sur son propre état de santé ou celui de sa famille grâce à l'étude de l'ADN présent dans les cellules ou du nombre et de la forme des chromosomes.
Mutagenèse : Méthode chimique ou physique utilisée pour changer ou faire « muter » la séquence génétique d'un organisme, sans ajouter d'ADN d'un autre organisme. Divers produits chimiques et rayons ionisants peuvent être utilisés pour induire de tels changements.
La modification génétique la plus connue est la transgenèse. Dans ce cas, la première étape consiste à vérifier que la caractéristique que l'on souhaite modifier résulte bien d'un gène. Ensuite, il faut repérer exactement au sein du chromosome, le début et la fin de la séquence de combinaisons A, C, G et T.
Les organismes génétiquement modifiés (OGM)
Les êtres vivants issus d'une transformation génétique sont qualifiés d'organismes génétiquement modifiés (OGM) ou encore d'organismes transgéniques. Théoriquement, tous les êtres vivants peuvent être modifiés génétiquement.
Le système CRISPR/Cas9 est un nouveau système simple, rapide et efficace pour couper l'ADN à un endroit précis du génome, dans n'importe quelle cellule. Il est constitué d'un « ARN guide », qui cible une séquence d'ADN particulière, associé à l'enzyme Cas9, qui, comme des ciseaux moléculaires, coupe l'ADN.
D'où vient ce terme d'épigénétique ? Edith Heard : Il a été inventé en 1942 par le biologiste britannique Conrad Waddington pour réconcilier le monde de la génétique (les gènes ont été découverts au début du XXe siècle) et celui de l'embryologie.
La procédure pour procéder à un test relatif à la lignée paternelle est la même que celle permettant d'effectuer un test de paternité. Il suffit de commander un kit de prélèvement directement sur le site du laboratoire en précisant l'objet du test (test de lignée paternelle).
Il suffit de faire une prise de sang sur la mère pour en extraire l'ADN fœtal. Ce dernier sera ensuite comparé aux empreintes génétiques du père, prélevées de façon classique, c'est-à-dire grâce à l'échantillon de salive.
La reconnaissance d'un enfant par le père est une simple démarche faite par ce dernier auprès d'un officier de la mairie qui enregistre les déclarations du père. Le père va dire qu'il est le père de l'enfant dont vous avez ou allez accoucher sans qu'il soit fait de test de paternité.
Par ailleurs, comme on pouvait s'y attendre, la quantité d'ADN retrouvé diminuait avec le temps. Surprenant tout de même: l'identification d'ADN masculin était possible jusqu'à 30 minutes après le baiser chez 10 des femmes et 60 minutes chez 8 des femmes, sur 12.