Le pessaire doit être posé par un professionnel de santé. Comment choisir la taille : le praticien effectue un toucher vaginal avec l'index et le majeur en écartant les doigts en V. La mesure de cet écartement en mm correspondra à la taille du pressaire cube à choisir.
Les tailles les plus couramment prescrites se situent entre 57 et 70mm. Pour le pessaire Cube : Le professionnel de santé écartera son index et son majeur en V dans la cavité vaginale et évaluera la distance en millimètres entre ces 2 points. Les tailles les plus couramment prescrites se situent entre 30 et 38mm.
Le pessaire cube est généralement le plus prescrit car il convient à de nombreux types et stades de prolapsus. Il reste bien en place : les faces concaves du cube en silicone adhèrent aux parois vaginales et peuvent, ainsi, davantage soutenir les organes affaissés.
Un pessaire trop grand, ne pouvant pas se positionner correctement au fond du vagin, peut également tourner voire tomber. Le professionnel de santé doit pouvoir passer, en forçant un peu, un doigt entre le pessaire et les parois du vagin. Si l'espace est trop petit pour le faire, essayer avec la taille inférieure.
Ce pessaire cube de la marque Dr Arabin, tout en silicone, est le plus conseillé par les gynécologues et les professionnels de la rééducation périnéale afin de soulager les lourdeurs et les fuites urinaires, particulièrement lors d'une descente d'organe.
En cas de pessaire anneau, il est nécessaire de le plier au niveau des encoches. écartez les petites lèvres avec la main non dominante et introduisez le pessaire dans le vagin avec l'autre main (dominante). Vous pouvez le repousser avec le doigt s'il vous gêne.
Aussi, les pessaires recommandés pour ce type de pathologie sont les pessaires dit à « anneau avec bouton », « le pessaire cube », ainsi que le pessaire Dish avec bouton. Ils vous offriront une sécurité optimale.
→ Le pessaire peut descendre à l'orifice vaginal, lors des activités quotidiennes ou du sport. Il peut parfois tomber, notamment lors de la défécation ou efforts de poussées.
Les pessaires (code LPP 1196264). Remboursement sur prescription d'un kinésithérapeute, d'un généraliste ou d'un gynécologue.
En France, il n'est plus remboursé par la Sécurité sociale. Cependant, avec l'essor de nouvelles formes (pessaire cube), il est de plus en plus prescrit et utilisé. L'avantage principal du pessaire cube est de pouvoir être autogéré par la patiente qui le place et le retire à sa guise.
Comment choisir la taille : Le praticien effectue un toucher vaginal avec l,index. Introduire le bout de l'index dans le cul-de-sac postérieur du vagin et sentir en avant la symphise pubienne reposer sur l'index. La taille du pessaire anneau est la distance entre ces deux points.
Les prolapsus génito-urinaires peuvent être soignés de diverses manières : meilleure hygiène de vie, rééducation du périnée, port d'un pessaire, intervention chirurgicale... Un surveillance de l'évolution du prolapsus est nécessaire.
Traitement du prolapsus rectal
Chez l'adulte, l'intervention chirurgicale est généralement nécessaire à la résolution du trouble. Dans une intervention réalisée par voie abdominale (appelée rectopexie), le rectum est intégralement levé, poussé vers l'arrière puis fixé au sacrum dans le bassin.
Comment agit le pessaire ? Le pessaire est introduit dans le vagin pour remonter et maintenir les organes en place. Très discret, confortable et parfaitement sûr, il se décline en plusieurs tailles selon les besoins. Il est fabriqué en caoutchouc, latex ou silicone et sous la forme d'anneau ou de cube.
Il convient de le presser entre le pouce et l'index, d'écarter les lèvres avec les doigts de la main opposée et de l'insérer dans le vagin en laissant dégagée la première moitié du pessaire et de le pousser à l'intérieur pour l'insérer dans le vagin dans un mouvement qui accompagne le sens d'inclinaison du vagin.
On appelle « prolapsus » la descente d'un ou plusieurs organes du bassin vers l'entrée vaginale. Ces organes peuvent être la vessie, le vagin, l'utérus ou encore le rectum. Ce phénomène est dû au relâchement ou à l'endommagement des structures (ligament, muscles du plancher pelvien, etc.)
Plusieurs essais pourront être nécessaires afin de trouver le modèle qui vous convient le mieux. Un pessaire adapté ne doit pas être ressenti une fois en position et ne doit pas gêner lors des activités quotidiennes. La plupart des femmes « oublient » qu'elles en portent un.
Peut-on avoir des relations sexuelles si on utilise le pessaire ? Plusieurs patientes arrivent à avoir des relations avec le pessaire dans le vagin et ce sans danger. Dans d'autres cas, il ne reste pas assez d'espace dans le vagin lorsque le pessaire est en place.
Définition : Cystocèle (descente de vessie)
Le prolapsus génital est une pathologie rencontrée chez la femme, plus ou moins inconfortable, mais sans gravité. Il s'agit d'un glissement vers le bas d'un ou plusieurs organes du bassin.
La première fois, c'est un médecin ou un physiothérapeute qui le mettra. Par la suite, vous pourrez le mettre vous-même ou avec l'aide d'une infirmière de votre CLSC. Il existe différents modèles de pessaires et différentes tailles. Il faut parfois plusieurs essais pour trouver celui qui vous convient le mieux.
Parmi les traitements naturels proposés en cas de prolapsus, la rééducation périnéale, comme les exercices de Kegel, ainsi que la rééducation abdominale, sont incontournables. Il est essentiel de muscler son périnée pour réduire les sensations de pesanteur pelvienne liées à l'apparition d'une rectocèle.
Les pessaires sont des dispositifs qui ont généralement la forme de cube ou d'anneaux en silicone, et qui permettent de maintenir la vessie en place. Efficaces et généralement bien tolérés, ils demandent toutefois des soins particuliers.
La cystocèle comporte 4 stades de gravité : 1er grade : la descente de la vessie est faible et le prolapsus reste intravaginal. 2ème grade : la vessie affleure la vulve, sans s'extérioriser pour autant. 3ème grade : le prolapsus dépasse l'orifice vulvaire.
Dans le cas d'un prolapsus léger, la pratique assidue d'exercices de renforcement musculaire périnéaux ainsi qu'un suivi régulier avec un professionnel de santé peuvent suffire. Il est recommandé d'effectuer des exercices de contraction puis de relâchement répétés des muscles pelviens.
Le traitement chirurgical est un traitement curatif, et non un traitement préventif : il faut se faire opérer quand on a un prolapsus et quand on est gênée. Et non quand on vient de découvrir un petit prolapsus et qu'on a peur qu'il s'aggrave.