Quand on veut improviser avec une gamme, on cherche dans quelle tonalité on se trouve, ce qui nous permet de choisir la gamme appropriée. Par exemple, en tonalité de Do majeur, on va utiliser (entre autres) la gamme de Do majeur, dont la tonique est Do.
Une façon simple de le vérifier sans se prendre la tête avec la théorie, c'est quand vous commencez à improviser dessus : si vous êtes en La mineur, c'est sur la tonique (ici la note La) de la gamme de La mineur que vous aurez tendance à insister et à démarrer ou conclure vos phrases.
Pour cela, il faut apprendre à lâcher prise, à se laisser aller lorsque l'on improvise sur l'instrument. Ceci deviendra de plus en plus facile avec l'expérience. Surtout ne vous arrêtez pas sur les “fausses” notes : en improvisation il n'y a que des notes qui sonnent bien, plus ou moins bien.
La gamme est déterminée par les notes contenues dans les accords utilisés. Les accords sont créés en sautant une note sur deux de la gamme utilisée. Prenons tout de suite un exemple : Si j'utilise les accords Do, Fa, Sol, quelle est la gamme qui correspond ?
Mais qu'en est-il pour ce qui s'agit de trouver la tonalité à l'oreille ? En réalité, c'est assez simple. Tout comme pour l'analyse d'une partition, vous devez parvenir à identifier les premières et dernières notes du morceau, voire les premiers et derniers accords s'il y en a – ce qui est encore plus simple.
IMPROVISER AVEC LA GAMME MAJEURE
C'est une gamme heptatonique (donc une gamme à 7 notes). La plus connue est celle de Do Majeure : Do Ré Mi Fa Sol La Si Do. Qui n'a jamais entendu cette célèbre comptine qui parle d'une puce dans le dos et qui monte et descend les notes de cette gamme.
le principe d'improvisation en Jazz est le même que dans n'importe quel style de musique. On a une suite d'accord à respecter, une "grille harmonique". Chaque accord impose quelques notes qu'on ne pourra pas modifier, et pour les autres notes qui ne sont pas jouées, on est libre de les choisir.
Il n'y a qu'1 demi-ton entre MI et FA. Il n'y a qu'1 demi-ton entre SI et DO. Le dièse monte le son d'1 demi-ton.
La gamme do, ré, mi, fa, sol, la et si, bien connue des amateurs de solfège, remonte au XIe siècle. A l'époque, le moine italien Guido d'Arezzo, qui réfléchissait à une méthode pour classer la hauteur des notes, avait eu l'idée de choisir le début de chaque vers d'un chant religieux, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste.
Si vous prenez des cours de guitare, la gamme majeure sera certainement la première que vous apprendrez. Et si vous n'en prenez pas, il faudrait commencer par ça ! C'est la gamme que tout le monde connaît d'ailleurs sans le savoir. La gamme majeure à la guitare, c'est Do Ré Mi Fa Sol La Si Do.
La gamme majeure
C'est la gamme la plus importante. Elle est utilisée partout comme référence, pour le chiffrage des degrés par exemple.
Les notes pivots communes aux deux gammes
Puisqu'elles sont présentes dans les deux gammes, elles permettent de créer une transition plus douce, moins hachée. En pratique, vous jouez une de ces notes communes sur un accord, et vous la prolongez sur l'accord suivant, sur lequel vous poursuivrez avec la nouvelle gamme.
Application dans l'improvisation
On est en do majeur, et les trois accords de cette progression sont issus de la gamme de do majeur. La pentatonique qui fonctionnera le mieux associée à la gamme de do majeur est la penta de sol (Vème degré de do majeur). Ces notes passeront bien sur chacun des trois premiers accords.
La gamme se compose normalement de 8 notes. En fait, la dernière note de la gamme, ça doit être celle juste avant la suite. Je ne sais pas si c'est clair, mais en fait, ça va être une répétition comme je te dis ici. La gamme elle comme en C et puis elle va jusque-là et après, on recommence.
Ainsi pour la gamme de mi on obtient mi / sol / la / si / ré / mi. Cette gamme se joue autant sur des blues mineurs que majeurs ; même si en majeur on peut utiliser aussi la gamme pentatonique majeure suivante : 1 ton, 1 ton, 1 ton et demi, 1 ton, 1 ton et demi, soit en mi : mi / fa# / sol# / si / do# / mi.
Pour improviser, on utilisera donc des gammes, mais pas seulement : à chaque nouvel accord qui est joué, on veillera à jouer des phrases qui contiennent le plus possible de notes de cet accord. Ces notes sonneront à coup sûr ! Pour chaque grille donc, on analysera : Les gammes de la grille.
Cette pratique est aussi appelée composition spontanée, improvisation non-idiomatique ou, souvent dans les pays de l'Europe de l'est, musique intuitive.
Exécution et création musicales spontanées, ni préparées ni notées.
Pour connaître la tonalité de votre morceau, commencez par repérer le dernier dièse de l'armature. Par exemple, si vous avez 3 dièses à la clef, il s'agira du sol dièse. Ajoutez alors un demi ton, ce qui vous donne La. Vous êtes donc en La Majeur.
La tonalité relative mineure de FA dièse majeur est la tonalité de RÉ dièse mineur.
Pour savoir de laquelle il s'agit, il vous suffit de regarder la note la plus grave à la fin. Si il n'y a qu'un dièse à la clé et que la note la plus grave à la fin est un Sol, le morceau a Sol pour tonalité. Si l'on trouve un Mi à la clé, le morceau est en tonalité de mi mineur.