Le tribunal rend sa décision sous la forme d'un jugement. Le jour du délibéré, le jugement est mis à disposition au greffe, c'est-à-dire que les parties peuvent le consulter au tribunal avec une pièce d'identité. Plus rarement, le jugement est prononcé oralement à l'audience le jour du délibéré.
Le juge qui préside l'audience organise la tenue des débats.
Il donne la parole, en premier lieu au demandeur : Personne engageant un procès et qui demande une réparation de son préjudice, puis dans un deuxième temps au défendeur : Personne contre laquelle une action en justice est engagée.
le magistrat déclare l'audience ouverte. les participants finissent de se positionner et d'arranger leur posture, puis le magistrat reprend la parole pour annoncer l'affaire.
Les audiences du Tribunal sont publiques* et l'on peut y assister depuis les galeries du public des salles d'audiences du Tribunal. Des écrans de télévision situés dans le hall d'entrée du Tribunal permettent également de suivre les procès.
Mettez une tenue propre et convenable, sans casquette ou chapeau, soyez à l'heure voire en avance, éteignez votre téléphone en arrivant au tribunal et adoptez un comportement correct, pas de mains dans les poches par exemple ni de chewing-gum en bouche. Ne venez pas avec un canif ou couteau suisse sur vous.
Chacun doit parler à son tour pour expliquer son point de vue au Juge. Il ne faut pas couper la parole à la partie adverse. Si on veut prendre la parole, il faut demander au Juge l'autorisation de le faire. Lorsqu'on a fini d'exposer ses demandes, on remet au tribunal un dossier contenant ses pièces justificatives.
Les questions suivantes peuvent être posées aux juges : Questions d'ordre général : Pouvez-vous décrire brièvement votre travail et expliquer quelles sont vos responsabilités ? Depuis combien de temps êtes-vous juge ?
Le prévenu doit être présent ou représenté par un avocat. La victime peut être présente et/ou être représentée par un avocat. Le tribunal rend une décision adaptée à la gravité de l'infraction, à la personnalité du condamné, à ses ressources et au préjudice subi par la victime.
Les audiences civiles
En effet, il n'est pas rare qu'une audience civile dure entre 30 minutes et 2 heures. Toutefois, certaines affaires plus complexes peuvent nécessiter plusieurs audiences, ce qui rallonge la durée totale du procès.
Après que les parties ait échangé leurs arguments dans leurs écritures ce qui prend au minimum plusieurs mois, le Juge rendra sa décision sur l'affaire dans un jugement qui sera rédigé et accessible dans un minimum de 6 semaines. (on parle de « jugement mis en délibéré »).
Il faut trouver les arguments en se demandant pourquoi la position que l'on défend, sur le sujet que l'on défend, est la bonne. Il faut au moins deux ou trois arguments filés. Il est possible d'en développer d'avantage mais le discours ne doit pas devenir un catalogue d'arguments.
Si la tentative amiable n'a pas fonctionné, il faut aller en justice : devant le Tribunal d'Instance, le Juge de Proximité ou le Tribunal de Commerce, vous pouvez lancer vous même votre procès. Plusieurs méthodes : - adresser une requête au tribunal, - ou faire délivrer une assignation à l'adversaire par huissier.
Merci de votre considération. : « Merci de votre intérêt. » Merci pour votre recommandation. : « Merci pour votre conseil/recommandation. »
Réunir les preuves et avoir des témoins
La preuve est l'élément crucial d'un procès. Si un client réussit a réunir les preuves de son innocence ou les preuves qui condamnent son vis à vis, il a de très fortes de gagner les procès. Les juges ne tiennent pas compte d'un argumentaire sans preuve.
Vous pouvez saisir le tribunal judiciaire ou vous défendre seul devant le tribunal judiciaire dans tous les cas où l'avocat n'est pas obligatoire. Votre procédure doit concerner un litige entre deux particuliers ou entre un particulier et un professionnel (un commerçant ou un artisan par exemple).
Le prévenu s'exprimera en premier, suivi des témoins et des experts si besoin. Ce sera ensuite le tour de la victime ou de son avocat. Le procureur de la République donnera ensuite ses réquisitions. Il citera la liste des éléments justifiant la culpabilité ou l'innocence du prévenu.
Il est possible de demander la révision d'une décision de justice uniquement si un fait nouveau ou un élément inconnu au moment du procès apparaît. L'affaire est alors réexaminée si ce fait ou cet élément peut innocenter la personne condamnée ou créer un doute sur la culpabilité de cette personne.
Le sténographe judiciaire prend en note tout ce qui se dit dans la salle d'audience en le répétant dans un appareil d'enregistrement ou en le tapant à l'ordinateur.
Dans la conversation, on s'adresse au juge en disant, « Monsieur le Juge/Madame la Juge (nom) ». Dans la correspondance, la formule d'appel est « Monsieur le Juge » ou « Madame la Juge ». En français, on n'utilise ni le mot « cher » ni le nom du destinataire dans la formule d'appel d'une lettre.
S'énerver : Il est impératif de garder son calme devant un juge. Lorsqu'un juge statue sur une affaire, il doit connaitre les circonstances des faits, déterminer le rôle et l'intention de chacune des personnes impliquées.
Les réponses doivent être brèves et simples. Il ne faut jamais apporter une aide mémoire, cela dénigre toute crédibilité. Il faut alors connaître toute son histoire. Et par-dessus tout, il faut éviter les attitudes agressives, souvent provoquées par l'autre partie.
Selon l=école de pensée contemporaine, on utilise tout simplement Monsieur le Juge ou Madame la Juge dans tous les cas. En outre, si on s=adresse aux juges d=un tribunal collégial, on dira Mesdames et Messieurs les Juges.
Concrètement, pour s'adresser à un avocat, on dit "Maître", pour les femmes et pour les hommes. C'est d'ailleurs la même chose pour d'autres professionnel(le)s du droit : les notaires, les huissiers, etc. Ce ne sera toutefois pas un crime de lèse-majesté que de dire "Madame" ou "Monsieur" à votre avocat(e).