Les enfants dysphasiques présentent souvent un trouble de l'abstraction => utiliser un langage concret. De plus, ils comprennent mieux ce qu'ils peuvent voir, toucher... Permettre à l'enfant de s'exprimer avec des gestes, des images… S'assurer de la compréhension du message (reformulation, poser des questions…)
Structure : donner des ordres courts, fermes, clairs, s'assurer qu'ils sont bien présents, qu'ils vous regardent dans les yeux et vous écoutent quitte à les toucher plutôt que répéter. Les enfants doivent savoir qu'ils n'ont pas le choix. Ils doivent savoir ce qu'on attend d'eux (conditionnement).
Des programmes de communication basés sur le visuel, comme le MAKATON par exemple, peuvent être proposés. En effet, malgré leurs difficultés avec le langage oral, les enfants dysphasiques n'ont pas de problème relationnel et ont envie, comme tout un chacun, de communiquer avec les autres.
L'enfant ne comprend ni ne différencie tous les mots questions (par exemple : où, quand, comment, pourquoi, etc.), les notions temporelles (par exemple : avant, après, plus tard, tantôt, etc.) ou les termes spatiaux (en haut, en bas, à gauche, par-dessus, etc.).
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues.
La dysphasie ne peut pas disparaître avec le temps, mais elle peut devenir moins perceptible avec une rééducation bien menée. On peut contourner ce trouble par des points d'appui, notamment en mettant en place des aménagements qui reposent sur des repères visuels (post-it, pense-bêtes, observation…).
Les principales alliées de ces élèves souffrants de troubles du langage sont le temps et le soutien orthophonique. La majorité vaincra le handicap en réussissant à échanger et communiquer au quotidien. Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas.
Des facteurs génétiques sont impliqués car on retrouve plus fréquemment des troubles du développement du langage oral ou des difficultés d'apprentissage du langage écrit chez les parents et /ou les membres de la fratrie de l'enfant dysphasique.
La dysphasie est un trouble spécifique, sévère et durable du langage oral. Une rééducation, notamment orthophonique, permet aux enfants dysphasiques d'évoluer malgré la persistance de ce trouble à l'âge adulte.
> Utilisez des outils visuels (images, photos, objets réels.. .) pour illustrer vos paroles. > Proposez des activités qui favorisent la communication (livres sonores, comptines, jeux de coucou, jeux de ballon, bulles, …)
L'école EDEYS est une école laïque, privée hors contrat, dédiée à tout jeune atteint d'un trouble de l'apprentissage tel que dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysgraphie, dysorthographie… Tous les élèves du CM1 à la troisième y sont accueillis dans le respect de leurs particularités.
L'interlocuteur d'un enfant dysphasique va devoir, entre autres, adapter son rythme de parole, simplifier le vocabulaire utilisé, recourir au langage non-verbal afin de préserver la relation.
L'origine de la dysphasie serait principalement héréditaire. Il s'agirait d'un dysfonctionnement des structures cébrales du langage entraînant un trouble neurodéveloppemental de la parole.
À l'école, la dysphasie a de lourdes conséquences, puisque l'élève va se retrouver confronté à de grandes difficultés pour comprendre des consignes ou des textes. Le langage de l'enfant sera pauvre en vocabulaire et peu structuré, ce qui rendra également les échanges très compliqués.
Le karaté est un sport qui combine mémorisation, concentration et coordination des mouvements, tout comme le dessin.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires. Elle s'exprime dès l'enfance, surtout chez les garçons. Ses conséquences sont de plusieurs ordres et les enfants qui en souffrent peuvent traîner des séquelles jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
L'orthophoniste est le principal acteur pour la rééducation de l'enfant dysphasique, à raison de trois à quatre fois par semaine, en particulier lorsque l'enfant est jeune. La rééducation portera d'abord sur les deux versants du langage oral dans un premier temps mais aussi le langage écrit et la compréhension.
On parle alors de dysphasie. ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.
Les dysphasies sont classées selon Rapin et Allen en trois grandes catégories: 1) les difficultés mixtes (réceptives et expressives); 2) les difficultés principalement expressives; 3) les difficultés du traitement de l'information ou de l'organisation de la signification.
C'est tout le problème des adultes dysphasiques. Une prise en charge est possible chez un orthophoniste ou un neuropsychologue mais, en pratique, elle n'est pas toujours facile à mettre en oeuvre.
Le psychologue clinicien ou le pédopsychiatre
Quand l'enfant est porteur d'une dysphasie, et à certains moments de sa vie, un travail psychothérapique peut être réalisé pour soulager certaines de ses souffrances.
La dysphasie est trouble du développement du langage oral. Elle se traduit par une incapacité à communiquer et à transmettre des informations automatiquement d'un côté, et par des grandes difficultés à recevoir et à comprendre les informations qu'on lui transmet d'un autre.
Travailler le vocabulaire pour concilier dysphasie et scolarité L'enfant qui présente un déficit langagier souffre généralement d'un manque de mot et d'un vocabulaire très limité. Il s'agit d'un trouble d'accès lexical qui se caractérise par une difficulté à trouver rapidement le bon mot.
Première action essentielle : vous renseigner auprès d'une professionnelle du langage et de la communication pour établir la meilleure guidance parentale possible. Depuis le 25 février 2022, les orthophonistes peuvent pratiquer un « bilan de prévention et d'accompagnement parental ». Ce bilan est facturé 50 euros.