La dot est un symbole fort du mariage coutumier. Elle est une grande marque de considération pour l'homme et la femme. Il paraît ainsi très important pour le jeune, appelé à découvrir sa vocation, de disposer de toute la connaissance relative cette dernière.
Les dots discriminent les personnes handicapées
Le système de dot désavantage les femmes qui sont handicapées ou qui ont des problèmes de santé, puisque que la famille d'un futur mari exigera souvent des paiements plus élevés pour le mariage.
La dot servait surtout pour payer les loyers, acheter de la nourriture et d'autres biens, mais aussi, dans le cas des artisans et des petits marchands, pour approvisionner l'atelier ou le commerce ou accroître son activité.
Ce qui rend la dot si importante pour le mariage en Afrique est qu'elle est synonyme d'union de deux familles. Le respect mutuel et la dignité sont présents tout le long du procédé, et l'amour entre l'homme et la femme est élargi pour y inclure la famille proche et large.
Cette dot européenne est une possession sous contrôle marital, c'est-à-dire celui du mari. Même si la femme en est propriétaire de son vivant, le mari dispose sur elle un droit de gestion et un droit d'approbation en cas d'aliénation. Après le décès du mari, la dot doit servir à la faire vivre, elle et ses enfants.
La dot la plus importante278, d'une valeur de 7.165£, est assez intéressante ; elle révèle une histoire. Le mariage a été célébré en 1906 mais le contrat de mariage a été rédigé un an plus tard.
C'est à partir du XIIe siècle que s'est généralisée en Occident la pratique de la dot, cadeau apporté au marié par la famille de sa future épouse. Une révolution venue du droit romain qui allait s'accompagner, pour longtemps, d'une dégradation de la condition féminine.
Au Sénégal, la plupart des cérémonies culturelles et traditionnelles comme les mariages ou les baptêmes coûtent très cher à organiser. Des millions de francs CFA sont dépensés. Si on se référait juste à la tradition musulmane, la dot ne dépasserait pas 50.000 FCFA, soit près de 80 euros.
Delhi, les magistrats déclaraient (Verghese, ibid., 177) : « La dot est un mal social dans ce pays depuis plusieurs siècles [...]. Il est grand temps de combattre ce mal au plan social comme à celui de l'État. »
1. Ensemble des biens meubles ou immeubles donnés par un tiers à l'un ou l'autre des époux dans le contrat de mariage. 2. Biens qu'une femme apporte en se mariant : Un coureur de dot.
Le mariage est également plus protecteur que le concubinage ou le pacs. En effet, il permet au conjoint survivant de bénéficier d'une pension de réversion, c'est-à-dire d'une partie des pensions de retraite dont le conjoint bénéficiait de son vivant.
La dot est une affaire des familles
La dot constitue un ensemble des biens et/ou d'argent que le futur époux et sa famille remettent aux parents de sa fiancée pour qu'ils consentent au mariage. La dot doit être conforme à la coutume de la famille de la future épouse.
Le mahr (arabe : مهر) est le don, selon les prescriptions de l'islam, que l'époux doit faire à l'épouse. Ce don serait une forme d'appréciation et permettrait d'offrir certaines garanties à la femme.
Pour obtenir le droit de vivre avec la femme, il fallait encore remettre un ou deux bœufs ou, à défaut, du petit bétail. On pouvait encore faire quelques cadeaux à l'occasion de la naissance du premier enfant (par exemple cinq dāgo, un cabri, un sofrolo, un kamatiè), mais ceci n'était pas partout la coutume.
La dot consiste pour la famille du fiancé à offrir à la famille de la fiancée, lors d'une cérémonie solennelle, un ensemble d'objets et de cadeaux, en espèces ou en nature, et d'accomplir certains rituels afin d'unir les futurs époux.
La dot et le douaire sont deux mots de même origine (le latin dotis) qui se rapportent au mariage. La dot est un bien ou une somme que les parents de la mariée cèdent au futur époux, étant entendu que celui-ci devra la rembourser s'il répudie sa femme. Cette pratique était commune chez les Romains.
La dot n'est pas la seule forme de prestation matrimoniale. Comme chacun le sait, on observe, en gros, deux systèmes. Dans l'un, et on y range pour simplifier le cas du douaire, c'est le mari ou sa famille qui doivent apporter lors du mariage des biens ou des valeurs destinés à la femme ou à sa famille.
Au Sénégal, il existe deux formes de mariage : le mariage célébré et le mariage coutumier.
Définition "Mariage coutumier"
n. Mariage d'homme et femme.
Le trousseau de mariage est majoritairement préparé par la future mariée ou les femmes de sa famille. Mais il peut arriver dans certaines cultures que ce soit le futur marié et sa famille qui s'en charge ou au minima qu'il paye son contenu.
Le mariage musulman peut se célébrer à n'importe quelle période de l'année, bien que certains juristes islamiques recommandent un mariage durant le mois suivant le Ramadan.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Une fois mariés, les époux ont la possibilité d'effectuer une déclaration commune, que ce soit pour l'impôt sur le revenu, l'ISF ou encore les impôts locaux et directs (taxe d'habitation), dès leur première année de mariage.
Chaque époux peut librement exercer une profession, percevoir ses gains et salaires et en disposer après s'être acquitté des charges du mariage. Chacun des époux administre, oblige et aliène seul ses biens personnels.