Essayez d'amener la personne vers des soins
Il faut lui témoigner de l'empathie en lui demandant ce qui ne va pas sans faire de discours. Si elle tient des propos délirants, ne pas la contredire, mais s'attacher à la rassurer.
Soyez rassurant, écoutez attentivement et assurez-vous de combler ses besoins. Si un patient semble être en état de crise, demandez-lui de vous expliquer la meilleure façon de l'aider. Prenez au sérieux les patients qui ont un trouble de santé mentale et travaillez avec eux pour répondre à leurs besoins.
Il faut lui témoigner de l'empathie en lui demandant ce qui ne va pas ou en commentant ce qu'il ressent ("Tu as peur ?"), sans multiplier les questions ou lui faire de discours.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Essaie de ne pas pousser la personne.
Respecte son rythme, et si les choses sont trop intenses, suggère de faire une pause. Fais comprendre à la personne que tu es là pour elle si elle veut en parler plus tard. Tu peux lui rappeler ses forces, qu'il y a de l'espoir et que tu es là pour la soutenir.
Les malades hébéphréniques présentent peu de délires. Ils vivent dans un repli profond, passent beaucoup de temps au lit ou devant la télévision. Leur langage est incohérent, ils paraissent indifférents au monde extérieur malgré une forte anxiété. Ces malades refusent souvent les traitements.
DÉSORGANISATION DE LA PENSÉE ET DU COMPORTEMENT
Soit que les phrases sont incohérentes et n'ont aucun lien logique entre elles, soit que les propos ne riment à rien ou encore que la personne passe d'un sujet à l'autre à un rythme accéléré.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
Si vous vous inquiétez au sujet de la sécurité immédiate de la personne, conduisez-la au service des urgences de l'hôpital le plus proche, dans la mesure où vous pouvez le faire sans danger. Si elle refuse d'aller à l'hôpital, composez le 911. Il peut être difficile de prendre la décision de composer ce numéro.
Facteurs de risque spécifiques
Facteurs de risque biologiques : dénutrition, pathologie somatique d'évolution chronique, maladie neurodégénérative, iatrogénie (polymédication). Facteurs de risque sociaux et environnementaux : isolement social et familial, maltraitance, institutionnalisation.
LES MALADIES PSYCHIATRIQUES
Les troubles les plus fréquemment rencontrés dans la population sont la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, les troubles anxieux et les addictions.
C'est la conséquence d'une altération du jugement sur la réalité, d'une impossibilité à analyser ce qui se passe et à y faire face. C'est donc une inaptitude à répondre aux exigences de la vie quotidienne qui va s'exprimer ainsi. On parle d'interprétation délirante de la réalité, d'imagination délirante.
La nosographie française distingue au sein de ces états délirants trois entités pathologiques principales : les délires paranoïaques, les psychoses hallucinatoires chroniques et les paraphrénies.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
La schizophrénie frappe environ une personne sur 100. Elle touche autant les hommes que les femmes. Les hommes ont généralement leur premier épisode de schizophrénie vers la fin de l'adolescence ou au début de la vingtaine. Chez les femmes, la maladie apparaît habituellement quelques années plus tard.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Les symptômes psychotiques et la maladie bipolaire sont des formes plus graves de mauvaise santé mentale. Les premiers sont caractérisés par une pensée désordonnée dans laquelle la personne n'est pas en contact avec la réalité.
La schizophrénie débute à la suite d'un épisode psychotique inaugural qui n'est malheureusement pas toujours identifié ou pris en charge. Elle suit ensuite une évolution fluctuante, avec des symptômes chroniques auxquels se surajoutent parfois des phases de psychose aiguës.
La schizophrénie est un trouble mental caractérisé par la perte de contact avec la réalité (psychose), des hallucinations (en général, le fait d'entendre des voix), de fausses croyances auxquelles on se tient fermement (délires), des troubles de la pensée et du comportement, des expressions émotionnelles diminuées, une ...
Les comportements violents
Si c'est le cas, vous n'aurez pas le temps de téléphoner au médecin ou au psychiatre afin d'obtenir des conseils. Il est impératif de contacter les services d'urgence (911).
Elle se traduit par une dévalorisation éprouvée par le sujet. La « tri-bi-angulation » détermine la psychose blanche. Elle rejoint les concepts œdipiens où le sujet fuira le mauvais objet, ou s'ajustera au bon réfléchissant le mauvais. L'ambivalence est irréalisable.
La schizophrénie fait partie des psychoses. Contrairement aux idées reçues, elle n'est pas un dédoublement de la personnalité. Le schizophrène ne se prend pas pour un autre, mais il perçoit la réalité d'une manière très différente de ceux qui l'entourent.