Une approche inductive est d'envisager le share landing ou le partage des terres et les éléments interfaciaux (friches, haies, systèmes agroforestiers…) comme des vecteurs de conciliation entre les deux composantes.
391 éleveurs seront soutenus par le label Bas Carbone. Grâce à des pratiques culturales adaptées (couverts végétaux, alimentation du bétail, réduction des intrants…), les éleveurs engagés dans cette démarche contribuent à réduire leur propre empreinte carbone, mais aussi à capter et à séquestrer les émissions de CO2.
Par leurs bonnes pratiques, les exploitants agricoles contribuent à la préservation de la ressource en eau et des milieux aquatiques. L'utilisation des techniques culturales les plus performantes, comme par exemple l'irrigation par goutte à goutte, permet de réduire les volumes d'eau utilisés.
Favoriser la prise en compte de la faune sauvage au sein d'une agriculture productive et économiquement performante. Réaliser des opérations de démonstration. Promouvoir les références acquises grâce au réseau qui permettent de concilier agronomie, économie, environnement et faune sauvage.
Faire tourner et mixer les cultures
De plus, ce mélange permet de diminuer l'utilisation d'énergie fossile et l'émission du gaz à effet de serre tout en rendant les plantes plus résistantes aux agressions extérieures. En limitant le recours aux pesticides, on favorise la rotation des cultures.
L'agriculture est une source importante d'émissions de gaz à effet de serre. Elle dégage de grandes quantités de gaz carbonique lors de la combustion de la biomasse, surtout dans les zones de déboisement et de feux de prairies. L'agriculture est également responsable de presque la moitié des émissions de méthane.
Ses effets négatifs sont graves et se incluent notamment la pollution et la dégradation des sols, de l'eau et de l'air, mais elle a aussi des effets positifs : les cultures et les sols absorbent les gaz à effet de serre, par exemple, et certaines pratiques agricoles atténuent les risques d'inondation.
Consommer bio, local et de saison
Opter pour des fruits et légumes bio, c'est privilégier une agriculture qui n'utilise pas d'engrais chimiques qui polluent l'eau, ni de pesticides qui risquent de tuer ou d'altérer la santé de nombreux êtres vivants.
Pour que l'agriculture soit durable, il est crucial d'utiliser des énergies propres, efficaces et renouvelables. L'irrigation solaire, le chauffage géothermique et l'irrigation au goutte-à-goutte sont des exemples d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique dans les systèmes agro-industriels.
Principales émissions de GES en agriculture :
42% N2O (protoxyde d'azote) : Engrais azotés, effluents d'élevage, résidus de cultures. 13% CO2 (dioxyde de carbone) : Consommation d'énergie sur la ferme : engins agricoles, serres chauffées, bâtiments d'élevage, tanks à lait…
On ne sait pas assez que l'agriculture y participe grandement à travers deux gaz moins connus que le CO2 : Le méthane, un gaz au pouvoir de réchauffement 28 fois plus élevé que celui du CO2 et qui serait responsable d'environ 20 % de l'accroissement de la température (+ 1 ºC) observé au cours du siècle.
Consommer des produits écologiques
Pour la réduire, il faut par exemple : supprimer les plastiques à usage unique (sacs, pailles, gobelets) acheter des produits nus (sans emballages) éviter les produits manufacturés comme les plats cuisinés.
Le développement durable a pour objectif le développement économique actuel, sans compromettre les ressources et la qualité de l'environnement des générations futures. L'agriculture durable est basée sur les trois piliers du développement durable : écologique, social et économique.
Si les outils digitaux aident les agriculteurs à obtenir le meilleur rendement de leurs champs, ils permettent aussi d'optimiser les pratiques agricoles afin de réduire leurs intrants : les pesticides, mais aussi les engrais, l'eau, le carburant…
Promotion, mise au point et utilisation de technologies écologiques. Réduction de la consommation de ressources. Augmentation de la réutilisation et du recyclage des ressources naturelles (et donc réduction de la production et de l'élimination de déchets). Éco-efficacité.
La revue Agriculture et Environnement est une lettre d'information indépendante des syndicats et des associations professionnelles, qui fait entendre une voix critique et originale sur des sujets sensibles concernant l'agriculture et l'environnement : OGM, pesticides, irrigations, agriculture bio…
La pollution de l'eau par l'agriculture s'explique essentiellement par deux facteurs : la diffusion des pesticides et engrais chimiques et l'épandage.
L'Autriche, par exemple, qui est en tête du classement, est un des leaders de l'agriculture biologique en Europe et dans le monde (avec 23% de sa surface agricole utile).
Les conditions nécessaires à l'amélioration de la production des aliments par les plantes cultivées sont : - la disponibilité de l'eau; - la mécanisation des semis et des récoltes; - l'utilisation de semences sélectionnées; - une gestion rationnelle de l'eau, des sols et des engrais…