L'espérance de vie à un
En 2016, celle-ci atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Alors que la France occupe l'une des meilleures places en matière d'espérance de vie à la naissance, elle est assez proche de la moyenne européenne pour l'espérance de vie en bonne santé.
L'espérance de vie d'un homme de 69 ans est de 16 ans et 5 mois (16,45). L'espérance de vie d'une femme de 69 ans est de 19 ans et 10 mois (19,87). L'espérance de vie d'un homme de 70 ans est de 15 ans et 8 mois (15,73). L'espérance de vie d'une femme de 70 ans est de 19 ans et 0 mois (19,02).
En France, on est encore loin de ces chiffres. Selon l'Insee en 2019, l'espérance de vie à la naissance était de 85,6 ans pour les femmes et de 79,7 ans pour les hommes.
En règle générale, plus le revenu national et les dépenses de santé sont élevés dans un pays, plus l'espérance de vie de sa population est longue. Ces facteurs ne peuvent toutefois expliquer qu'une partie des écarts constatés entre les pays. En outre, l'espérance de vie varie d'une catégorie de population à l'autre.
La France est dans une position intermédiaire avec une baisse de 0,5 an pour les femmes et de 0,6 an pour les hommes. En 2021, alors que l'espérance de vie augmente à nouveau en Europe de l'Ouest, elle continue de baisser fortement à l'Est du continent.
Si la plupart d'entre nous peuvent espérer vivre jusqu'à environ 80 ans, certaines personnes défient les attentes et vivent plus de 100 ans. Dans des endroits comme Okinawa, au Japon, et la Sardaigne, en Italie, on trouve de nombreux centenaires.
Les pays ayant les plus faibles espérances de vie sont la Centrafrique, le Lesotho, le Tchad, la Sierra Leone, et le Nigeria. À l'échelle mondiale, l'espérance de vie est de 72,38 ans en 2017, contre 67,55 ans en 2000, 62,84 ans en 1980 et 52,58 ans en 1960.
Des hausses liées aux progrès de la médecine
Tout d'abord, l'évolution impressionnante de l'espérance de vie lors de ces dernières décennies est liée à la fin des conflits (1914-1918 et 1939-1945) et des grandes crises (famines, épidémies), ainsi qu'aux progrès de l'hygiène et de la médecine.
Le football améliore les performances musculaires.
L'étude a révélé respectivement 27 %, 15 %, 47 % et 28 % de réduction du risque de décès prématuré chez ceux qui pratiquent l'aérobic, le cyclisme, un sport de raquette ou la natation.
A partir du même ouvrage, S. Peller (1) a calculé une espérance de vie de 32 ans pour les hommes nés de 1500 à 1599. D'après les quotients présentés plus haut, le recul de la mortalité aurait commencé bien avant la Renaissance.
L'espérance de vie a presque doublé au cours du vingtième siècle. Au milieu du XVIIIe siècle, la moitié des enfants mouraient avant l'âge de 10 ans et l'espérance de vie ne dépassait pas 25 ans. Elle atteint 30 ans à la fin du siècle, puis fait un bond à 37 ans en 1810 en partie grâce à la vaccination contre la variole ...
Sans prendre en compte les niveaux de ressources, un peu plus de 12 % des hommes en France sont morts à 62 ans ou avant.
Les chiffres de 2019 placent la France en tête des populations européennes (ex-aequo avec l'Espagne) pour l'espérance de vie à 65 ans. Par rapport à la moyenne européenne, l'espérance de vie sans incapacité est légèrement supérieure pour les hommes (+2 mois) et nettement supérieure pour les femmes (+1 an et 2 mois).
Qu'en était-il au Moyen Âge? Les sources de l'époque médiévale parlent peu des personnes âgées. C'est assez logique: l'espérance de vie étant globalement assez basse –autour de 45 ans–, les sociétés médiévales sont surtout composées de jeunes.
L'espérance de vie à la naissance s'établit aujourd'hui à 85,4 ans pour les femmes et à 79,3 ans pour les hommes : en hausse (les femmes gagnent 0,3 an d'espérance de vie par rapport à 2020 et les hommes 0,2 an), par rapport à 2020, année où elle avait fortement baissé du fait de la pandémie, mais toujours en dessous ...
Vivre à 100 à l'heure ne signifie pas qu'il ne faut pas s'accorder un peu de temps pour soi. Au contraire. Si on veut être bien dans notre vie, il faut savoir se chouchouter. On soigne son alimentation, on prend soin de son corps et on dort autant qu'on en a besoin (attention, on a bien dit "besoin", et pas "envie").