Remblais. Si le « bon sol », celui qui supportera le poids de la maison, se situe en dessous d'une couche instable (remblais), on utilisera des fondations sur puits. On creuse des trous de 80 cm de diamètre et de 2 à 4 mètres de profondeur pour atteindre la couche solide.
Sur cette couche, il faut répandre un lit de sable de 5 cm ou un mortier de 3 cm pour minimiser la force d'adhérence de la dalle. Pour poser une dalle sur hérisson, il est recommandé de miser sur un sol rocailleux ou un sol caillouteux possédant une couche de terre végétale moins épaisse.
Pour construire sa maison sur un sol argileux, il faut donc des fondations d'au moins 0,80 m de profondeur pour une zone à risque modéré, et au moins 1,20 m dans une zone où le risque est fort.
Parmi les solutions que nous recommandons, le drainage des sous-sols est indispensable pour évacuer l'eau et sécuriser votre construction. De plus, en complément de cette solution vous pouvez créer un vide sanitaire permettant de faire une isolation entre le sol et le plancher.
Pour effectuer le remblaiement, sont utilisés généralement de la terre, des déchets inertes, de la terre d'extraction, des cailloux, du calcaire ou des gravats. Cela dépendra de la nature du sol et de la construction. Le remblaiement fait partie du terrassement et se fait après avoir effectué le bornage du terrain.
Les matériaux les plus souvent utilisés sont : La terre de remblai, exceptions faites des terres argileuses, sableuses et humides. Le sable de remblai. Les roches siliceuses (grès), très résistantes mais toutefois fragmentables.
D < 50 mm T80 < 5%, T2 < 30% 50 à 100 Mpa D1 VBS ≤ 0,1 et T80 ≤ 12% D ≤ 50mm et T2 > 70% Sables fins, Sables de dune Bien qu'en principe insensibles à l'eau, ces sols peuvent matelasser à la mise en œuvre si celle ci s'effectue dans des conditions hydrique très défavorables (nappe).
Tout d'abord, il faut creuser une fosse dans le jardin ou autour de la maison, avec une certaine pente pour pouvoir évacuer les eaux pluviales. Ensuite, il faut couler un peu de béton dans la tranchée ou poser un film géotextile pour éviter que la terre ne bouche le drain, puis compléter avec des graviers.
Cependant, sur un sol marécageux, il faut faire des fondations profondes. Ce sont les plus adaptées pour supporter une bâtisse sur ce type de sol. Pour ce type de sol, les fondations profondes sont les meilleures pour les marécages.
Pour construire en zone inondable, il faut que le PPRI rende la zone qui vous intéresse constructible. Dans ce cas, le maire (et donc l'État) ne peut refuser un permis de construire pour cette parcelle, même si le niveau de risque d'inondation est élevé.
Les éléments jointifs à la construction tels que les garages, terrasses ou encore perrons peuvent aussi se détacher. Ces tassements peuvent également entraîner une distorsion des portes et fenêtres, une dislocation des dallages et des cloisons et, parfois, la rupture de canalisations enterrées.
Respectez une profondeur minimale de fondation : 1,20 m en aléa fort, 0,80 m en aléa moyen à faible. Prévoir des fondations continues, armées et bétonnées à pleine fouille. Éviter toute dissymétrie dans l'ancrage des fondations (ancrage homogène même pour les terrains en pente, éviter les sous-sols partiels).
Dans le cadre d'une construction sur sol argileux, une structure rigide est vivement recommandée. Certaines techniques spécifiques sont, ainsi, à mettre en œuvre, comme : l'utilisation de chaînages horizontaux pour ceinturer les parois porteuses et les murs de remplissage. Ces chaînages doivent être fermés et continus.
On peut creuser à la bêche et un grappin pour extraire la terre, mais difficile d'atteindre 2 ou 2,20 m. Espacement des piliers : tous les ~3 mètres soit huit piliers au total.
On appelle hérisson la couche de graviers/gravats placée au fond de la dalle. Il assure résistance et stabilité à la dalle. Pour une dalle renforcée par un ferraillage (la plus conseillée) : Disposez un lit de gravats sur 10-12 cm d'épaisseur.
En effet, la fonction principale du hérisson est de favoriser la mise à niveau du sol avant la pose de la dalle. Bien mis en place, ce remblai permet d'obtenir un sol plan pour créer un support solide. En outre, il constitue une couche drainante qui assure la bonne isolation de l'ouvrage.
On peut retrouver trois principaux types de fondation qui sont : la fondation superficielle. la fondation profonde. la fondation spéciale.
L'empierrement est la solution la plus classique pour stabiliser un terrain. Mais, dans des sols argileux ou très humides, il peut s'avérer très compliqué et coûteux. Il existe une solution alternative : le traitement du sol à la chaux et/ou au ciment.
Creusez des tranchées étroites avec une bêche ou un louchet et façonnez une légère pente au fond de chacune afin que l'eau collectée s'écoule par gravitation. Appliquez un feutre de jardin, épais et imputrescible au fond des tranchées et sur les parois pour empêcher les particules de terre d'obstruer le drainage.
En fonction de l'étude du sol, la couche de remblai à apporter sera de : 10 cm pour une allée destinée au piéton ; 20 cm pour une allée carrossable ; 30 cm pour une voie accessible aux camions.
Le gravier tout venant 0/20mm, calcaire concassé est idéal pour la remise à niveau d'un terrain avant l'installation des gravillons décoratifs. Il est également largement utilisé dans la création des terrains de pétanque.
Il est réalisé soit au moyen de compacteurs statiques (à pneus ou à pieds dameurs) qui agissent uniquement par leur poids, soit de compacteurs vibrants (à bille lisse ou à pieds dameurs) qui agissent par leur poids et leur vibration.