Les nerfs sont des tissus qui offrent une très faible résistance au passage du courant. Une électrisation qui touche les nerfs peut avoir différentes conséquences : douleur, picotements, engourdissement, faiblesse, difficulté à bouger un membre atteint. Ces effets peuvent disparaître peu à peu ou être permanents.
Lorsqu'on parle de « coup de jus » on désigne plutôt une faible électrisation (24 volts), mais d'un point de vue médical, on une électrocution peut entrainer la mort.
Le corps humain est conducteur d'électricité, comme l'eau et le métal. Il faut donc éviter de se mettre dans une situation où l'on peut entrer en contact avec l'électricité. Un choc électrique peut chatouiller, causer des spasmes musculaires, brûler gravement et même entraîner un arrêt cardiaque ou la mort.
L'électrisation peut être responsable d'autres lésions : lésions de l'appareil respiratoire (pouvant aller jusqu'à l'arrêt cardiaque), lésions digestives (ulcération gastro-intestinale, nécrose...), vasculaires, oculaires.
Après une décharge électrique, il est donc impératif de se rendre à l'hôpital ou de consulter un médecin, même si on se sent bien. En cas de palpitations, de pouls irrégulier, d'insuffisance respiratoire ou de crampes dans la poitrine, il faut appeler une ambulance sans attendre.
En alternatif, le seuil de dangerosité en milieu sec se situe ainsi à 50 V contre 120 V pour le courant continu (tension de contact maximale admissible pendant 5 secondes). Au niveau de l'intensité, le seuil de danger est de 30 mA (seuil de paralysie respiratoire) à 50 mA (seuil de fibrillation cardiaque irréversible).
Le courant alternatif jugé le plus dangereux
En effet, en milieu sec, le seuil de dangerosité, c'est-à-dire la tension de contact maximale pour 5 secondes, commence à 50 V pour le courant alternatif contre 120 V pour le courant continu.
Différences entre électrocution et électrisation
L'électrisation désigne le passage du courant dans le corps humain provoquant des brûlures plus ou moins sérieuses et même des accidents cardiaques. Dans les cas d'accidents les plus graves, la personne peut décéder, on parle alors d'électrocution.
Nous avons donc vu que, dans un usage « courant » de nos habitations, le 220V peut être mortel (si cela ne disjoncte pas), alors que le 12V est sans danger.
Les contacts directs ou indirects provoquent des électrisations ou électrocutions. Sur les muscles du corps humain les courants électriques peuvent provoquer une tétanisation (muscles moteurs et de la cage thoracique) ou une fibrillation ventriculaire pouvant provoquer l'arrêt du cœur.
couper le courant au disjoncteur ; éloigner la personne électrisée inconsciente de la source électrique à l'aide d'un objet non conducteur (bois très sec, plastique). S'isoler soi-même pour ne pas courir le risque de l'électrocution en chaîne ; appeler les secours.
Généralement, le courant électrique passe le plus souvent par les mains, qui manipulent les éléments électriques. L'électrisation peut donc arriver lorsque l'on touche un fil dénudé, une prise ou un appareil électrique mal isolé. Dès lors qu'il est entré dans le corps, le courant doit en ressortir.
La tension électrique dans le corps humain (neurones, activité musculaire...) est très difficile à mesurer mais estimée à environ 1 μV (1 microvolt).
Un court-circuit peut avoir de lourdes conséquences, puisque l'échauffement des fils électriques peut provoquer un incendie d'origine électrique, peut gravement endommager le matériel ou les circuits, ou encore, peut être responsable de l'électrisation, voire, de l'électrocution d'une personne faisant contact.
Ce sont principalement des brulures . Les brûlures dues à la chaleur dégagée par l'éclair du court-circuit sont généralement superficielles. Elles touchent souvent le visage et les mains. Les brûlures électriques (liées au passage de l'électricité dans le corps) sont plus graves.
Un trop fort courant, à partir de 20 milli ampère, et le système neuro musculaire est perturbé : tous les muscles se contractent, au risque de bloquer la respiration et de causer la mort par asphyxie. Un courant encore plus fort, 100 à 300 mA, et les cellules du cœur s'emballent.
Effets du courant électrique
Si nous fermons l'interrupteur, le courant se manifeste par trois effets : Effet thermique, le filament de la lampe rougit, effet magnétique, l'aiguille de la boussole dévie, effet chimique, du gaz se dégage aux niveaux des électrodes.
On en compte quatre principaux types : électrocution (fatale), choc électrique, brûlure et chute. Ces accidents peuvent se produire de diverses façons : Ils peuvent être causés par un contact direct avec des conducteurs ou des parties de circuit sous tension exposés.
On distingue deux types d'accidents causés par l'électricité : - l'électrocution : le courant passe par le cœur et la victime risque l'arrêt cardiaque ; - l'électrisation : le courant passant à travers le corps, et provoque des lésions graves.
Dès 10 mA, le courant devient dangereux et constitue le seuil de non-lâcher (crispation) et de contraction musculaire. Le seuil de paralysie respiratoire est atteint à partir de 30 mA (c'est aussi le seuil des protections dans les armoires électriques), celui de fibrillation cardiaque irréversible à 75 mA.