Parmi les règles à respecter, il faut savoir que : le mur ne peut retenir une pente de terrain de 10% et plus ; ce mur ne doit pas dépasser 4 mètres de haut ; la force de la poussée ne doit pas atteindre 175 déca Newton/m²
La technique dite du décrochement
En théorie, pour construire un muret en parpaings sur un terrain en pente, il est recommandé de réaliser la structure selon un système de décrochement. Plus concrètement, cela se matérialise sous la forme d'un mur en escalier qui suit le profil du terrain.
Commencez par la base du talus en installant un premier rang de planches, puis nivelez la terre pour obtenir un niveau plat. Installez une deuxième rangée de planches lorsque l'inclinaison de la pente s'accentue. Plus le talus est abrupt, plus il faut rapprocher les rangs les uns des autres.
Un pieu en bois est placé à chaque extrémité de fondation. Ils sont enfoncés et coupés à la même dimension. Ensuite, une personne se place derrière un des piquets et utilise le principe de la visée. Une autre se place dans l'alignement (par exemple tous les 5 mètres) à l'aide d'un cordeau.
Des fondations hors gel pour le mur de soutènement
Par exemple, si vous vivez le long des côtes Atlantique ou Méditerranéenne, 50 cm de profondeur suffisent. En revanche, si votre terrain se situe en montagne, dans les Pyrénées, le Massif Central ou les Alpes, il faut creuser jusqu'à 1 m de profondeur selon l'altitude.
Un mur de soutènement ne doit normalement pas excéder quatre mètres de hauteur et ne doit pas être construit sur des terrains dont la pente est supérieure à 10°.
Pour monter un mur de soutènement, la solution la moins chère serait celle du bloc à bancher. En effet, cette solution permet de mettre en oeuvre des coffrages préfabriqués, ce qui reste le moins onéreux.
La pente : les fondations doivent toujours être horizontales. En cas de pente, on réalise des fondations en redan (en escalier). La nature de la construction : la surface et la forme du bâtiment vont aussi contribuer à déterminer le type de fondation nécessaire.
En général, les coffrages mesurent entre 7 et 30 cm. Si ce béton sert à réaliser une dalle de terrasse, il vous faudra le faire durcir en pente légère. Une pente de 1% c'est 1cm par mètre. Donc prévoyez le bon dénivelé!
Le bloc à bancher (en H) : parpaing avec lequel le béton est coulé directement dans les alvéoles. On l'utilise pour les murs de soutènement.
Qui doit prendre en charge la construction d'un mur de soutènement? ll revient à votre voisin de construire et d'entretenir ce mur. Le propriétaire d'un terrain en surplomb est, en effet, responsable de la retenue de ses terres (cass. civ.
Dans la plupart des cas, on peut réaliser des jambes de force qui permet de maintenir et renforcer le mur. Cette technique permet de « rattraper » un mur fragilisé par l'eau ou la terre. Il faudra creuser et insérer à la base du ciment ou du béton armé pour réaliser un mur renforcé.
Contrairement à un mur de clôture, un mur de soutènement peut être construit sans déclaration préalable mais il faut qu'il ait vraiment une fonction de soutien.
On trouve des murs de soutènement en pierres sèches, en moellons, en pierres de taille, en briques, en béton armé, en acier, en gabions, voire en bois ou en polymère (vinyle).
Clôture en pente : muret incliné
Des lames de soubassement en béton on été posées à hauteur égale le long de la pente. La technique ici consiste à jouer avec les panneaux en adaptant leur taille à la pente. Plus le terrain monte, plus la hauteur des panneaux est réduite.
Pour réaliser une dalle en pente, il sera d'usage de se tourner vers un béton plus ferme. En effet, avec un béton trop liquide, ce dernier va toujours chercher à descendre de par le phénomène de gravité. Ainsi, pour obtenir ce béton plus ferme, il sera question de mettre moins d'eau.
Il faudra le niveller et compacter, puis verser un tout venant 0/31.5 et le compacter. Reste à placer une grillage pour le béton. Mais avez-vous penser au enrobé à froid qui ce travaille bien avec un rateau et une dame vibrante?
On peut retrouver trois principaux types de fondation qui sont : la fondation superficielle. la fondation profonde. la fondation spéciale.
La semelle de fondation doit avoir au moins 40 cm de largeur. Pour supporter des murs de soubassement, comptez 2,5 à 3 fois l'épaisseur de la maçonnerie : soit 50 à 60 cm pour des parpaings de 20 cm. Sa hauteur est proportionnelle à sa largeur, sans jamais être inférieure à 20 cm.
L'évaluation du sol par un professionnel est une étape incontournable pour déterminer la profondeur de vos fondations. Celui-ci réalisera une étude géotechnique déterminant la composition, l'épaisseur, la stabilité, la perméabilité et la nature des sols de votre chantier. Il vous en coûtera entre 1 500 et 2 500 €.
Le prix d'un mur de soutènement est de 160€/m² en moyenne, avec une fourchette comprise entre 60€ et 400€/m² construction incluse. Plus spécifiquement, le tarif d'un mur de soutènement en buses de béton va de 60€ à 80€/m², alors que celui d'un mur de soutènement en béton banché va de 150€ à 400€/m².
Le coût dépend essentiellement du matériau choisi : Un mur de soutènement en parpaings : va coûter entre 150 et 300 € en moyenne par m2. Un mur de soutènement en béton armé : coûte entre 200 et 300 € du m2 en moyenne. Un mur de soutènement en gabion : coûte entre 300 et 400 € du m2 en moyenne.
Il s'agit de cages métalliques dans lesquelles sont stockés des galets ou autres petits rochers. Pour créer une retenue de terre, il suffit d'aligner les cages sur la longueur souhaitée puis de les superposer jusqu'à obtenir la hauteur de retenue désirée.