Pour monter un mur de soutènement, la solution la moins chère serait celle du bloc à bancher. En effet, cette solution permet de mettre en oeuvre des coffrages préfabriqués, ce qui reste le moins onéreux.
Le mur de soutènement auto-stable
Ce type de mur de soutènement est construit en béton armé ou en parpaing. On le reconnaît à sa forme de T renversé ou de L. La partie la moins longue est recouverte par la terre qui, elle-même, contribue à soutenir la structure.
Ménager une légère inclinaison
Nivelez le sol et déposez un lit de sable grossier pour créer une assise stable. Placez les moellons les plus volumineux à la base puis montez progressivement le mur, rang par rang, en remblayant le vide au dos de l'ouvrage avec de la terre.
Un mur de soutènement ne doit normalement pas excéder quatre mètres de hauteur et ne doit pas être construit sur des terrains dont la pente est supérieure à 10°.
La largeur de la semelle correspond environ à 0,5 à 0,66 × hauteur, avec un minimum de 40 cm. La partie de la semelle côté mur visible (la plus courte) est de 0,15 à 0,20 × hauteur. Avec des parpaings classiques, la largeur de mur est de 20 cm (épaisseur minimale).
Le bloc à bancher (en H) : parpaing avec lequel le béton est coulé directement dans les alvéoles. On l'utilise pour les murs de soutènement.
On trouve des murs de soutènement en pierres sèches, en moellons, en pierres de taille, en briques, en béton armé, en acier, en gabions, voire en bois ou en polymère (vinyle).
Le prix d'un mur de soutènement est de 160€/m² en moyenne, avec une fourchette comprise entre 60€ et 400€/m² construction incluse. Plus spécifiquement, le tarif d'un mur de soutènement en buses de béton va de 60€ à 80€/m², alors que celui d'un mur de soutènement en béton banché va de 150€ à 400€/m².
Le mur de clôture en parpaing est le moins cher du marché. Il est construit à partir de l'assemblage de blocs de béton creux à l'intérieur desquels on coule du béton. Il est plus économique, il offre les mêmes avantages que le béton, mais avec un prix nettement plus bas.
Le ferraillage du mur de soutènement se compose de fers horizontaux placés dans les blocs de coffrage à tous les rangs ainsi que de fers verticaux plus ou moins espacés selon les consignes du bureau d'études (tous les 20 à 50 cm). Les aciers utilisés sont des fers tores de 10, 12 voire 14mm de diamètre selon les cas.
Le poids et la taille de votre mur en parpaings.
Généralement, les fondations d'un mur en parpaings de 2 m sont profondes d'environ 20 à 30 cm.
Qui doit prendre en charge la construction d'un mur de soutènement? ll revient à votre voisin de construire et d'entretenir ce mur. Le propriétaire d'un terrain en surplomb est, en effet, responsable de la retenue de ses terres (cass. civ.
Les préalables à la réalisation d'un mur de soutènement
Parmi les règles à respecter, il faut savoir que : le mur ne peut retenir une pente de terrain de 10% et plus ; ce mur ne doit pas dépasser 4 mètres de haut ; la force de la poussée ne doit pas atteindre 175 déca Newton/m²
Contrairement à un mur de clôture, un mur de soutènement peut être construit sans déclaration préalable mais il faut qu'il ait vraiment une fonction de soutien.
Un pieu en bois est placé à chaque extrémité de fondation. Ils sont enfoncés et coupés à la même dimension. Ensuite, une personne se place derrière un des piquets et utilise le principe de la visée. Une autre se place dans l'alignement (par exemple tous les 5 mètres) à l'aide d'un cordeau.
Si vous avez un mur sans fondation à l'intérieur ou à l'extérieur de votre maison, il convient alors de renforcer ce mur en réalisant une reprise en sous-oeuvre. Il s'agit principalement de renforcer le mur via un décaissement puis une consolidation des fondations.
Les bordures de soutènement ou muret de soutènement sont une solution idéale pour retenir la terre d'un talus. Cela permet par exemple de créer un accès en réduisant la largeur d'un talus tout en le stabilisant.
Ce système de drainage est très pratique. En effet, un tuyau de drainage est placé directement sur la semelle du mur et ensuite noyé sous une couche de gravier couverte d'une nappe de géotextile pour éviter que les particules fines ne viennent boucher le tuyau.