Pour aider cette personne, proposer lui d'autres manières de prendre soin d'elle. Il peut s'agir d'un moment de détente (massage, yoga), de plaisir gustatif (un plat qu'il/elle affectionne), d'une balade dans la nature : tout ce qui peut lui faire du bien sans avoir recours à l'alcool.
Chez les hommes, la première motivation pour arrêter l'alcool, ce sont les conséquences professionnelles et financières. Mais là encore, utiliser l'argument médical sera plus efficace. La consultation chez un spécialiste doit se faire à l'initiative du patient. Il faut que celui-ci soit vraiment motivé.
Dans ce genre de situation, le dialogue reste le principal moyen d'amener, petit à petit, la personne à remettre en question son comportement et sa consommation. Celui qui essaie d'en parler doit le faire sans jugement, sans reproche, car cela a plutôt tendance à envenimer les choses.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
Il existe vraiment un lien entre l'affectivité et la compulsion. La plupart des alcooliques ont une intelligence émotionnelle moins développée. Leur réponse aux affects négatifs qui les assaillent est le craving. Le produit toxique, quel qu'il soit, a pour but d'éviter les effets négatifs des émotions.
Accordez-vous des moments de répit. Faites des activités seul(e). N'hésitez pas à vous faire aider par un professionnel : vous n'êtes pas malade, mais vous subissez l'alcoolisme de votre proche. Une aide psychologique peut être d'un grand soutien.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées.
Lâcher prise
S'il accepte de se faire aider professtionnellement, épaulez-le autant que votre énergie le permet. Donnez-lui une chance de changer, surtout s'il est capable de nommer sa souffrance et d'analyser son comportement à jeun. Par contre, s'il est violent psychologiquement ou physiquement avec vous, partez.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
La personne alcoolique se défend alors de trop boire , et va boire en cachette . Très souvent , les proches de l'alcoolique cachent le problème vis – à – vis de l'extérieur , afin de protéger la famille .
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d'une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement de la dépendance à l'alcool. Il est remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014. Ce médicament agit sur le système de récompense en diminuant l'envie irrépressible de boire.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Le sevrage alcoolique peut entraîner de graves complications : convulsions, délirium tremens, hallucinations sans délire, déséquilibres électrolytiques et arythmies, notamment. Le syndrome de Wernicke-Korsakoff n'est pas directement causé par le sevrage, mais il peut l'accompagner.
Les personnes qui ont bu de l'alcool avant d'aller se coucher ronflent plus fréquemment. En effet, la consommation d'alcool provoque un relâchement de la musculature des voies respiratoires.
Reconnaître sa dépendance à l'alcool est une première étape qui peut prendre du temps. En effet, pour sortir de l'alcoolisme, il faut apprendre à changer de vie et souvent modifier son rapport aux autres et donc être prêt à le faire et avoir conscience qu'il y a un problème.
La pauvreté, l'isolation sociale, une éducation déficiente et la timidité peuvent aussi constituer des facteurs de risque. En outre, la façon dont le corps d'une personne traite l'alcool peut avoir des répercussions sur le risque de dépendance à l'alcool.
Le Nalméfène est un traitement ponctuel. Il doit être pris chaque fois que le patient envisage de consommer de l'alcool et il est fait pour réguler l'envie de boire. Le Baclofène est un traitement fait pour diminuer le plaisir lié à la consommation d'alcool.