L'idée étant de viser une cadence de 180 pas par minute. Plus on augmente la cadence, et plus on diminue la vitesse d'impact au sol et donc le risque de blessure. Faire le moins de bruit possible en courant.
Une progression trop rapide du volume d'entrainement (distance parcourue par entrainement et par semaine) peut mener à des blessures aux genoux telles que le syndrome fémoro-patellaire, le syndrome de la bandelette ilio-tibiale et la tendinite rotulienne.
La bonne nouvelle est, que des études démontrent qu'en soi, la course à pied n'est pas mauvaise pour vos articulations. En effet, il y a des preuves que la course à pied est en fait bénéfique pour avoir des articulations et des os en meilleure santés car vous conditionnez votre corps à être plus résistant.
Ces douleurs du genou sont le plus souvent causées par différents facteurs : Mauvaise gestion de l'entrainement, principalement chez le coureur débutant. Déséquilibres ou raideurs musculaires. Mauvaise technique course, avec une cadence de foulées trop faible, et une longueur de foulées trop longue.
Il faut aussi travailler sur la foulée (cadence à 180, petits pas, faire moins de bruit possible). Et passer à des chaussures plus minimalistes peut souvent aider. Tout ceci aide à courir sans se faire mal au genou.
Nous conseillons les genouillères élastiques avec compression de classe 3 qui permettent d'augmenter la proprioception et aussi de mieux réduire l'oedème et le gonflement (épanchement de synovie, inflammation, arthrose).
Échauffement complet : 15 min de footing lent avec 5 min d'éducatifs (talons-fesses, montées de genoux, sauts bondissants…). Travail de stabilisation : montez sur la pointe des pieds, fléchissez les genoux et tenez ainsi en équilibre 10 à 15 s. À répéter 10 fois pendant l'échauffement, 2 à 3 fois par semaine.
Arrêtez immédiatement l'activité ou le sport en cours. Mettez votre genou au repos en évitant tout appui sur la jambe concernée. Refroidissez votre genou avec de l'eau fraîche ou de la glace pour diminuer l'inflammation.
Le vélo, doux pour les genoux
Le vélo, à condition d'en faire sur un terrain plutôt plat, est un bon sport pour renforcer les genoux. C'est un sport qui ne nécessite pas de gestes brusques, traumatisant les articulations du corps. En pratiquant du vélo, la charge corporelle est répartie sur l'ensemble du corps.
Courir est bon pour la santé.
Une activité physique régulière permet d'entretenir l'appareil locomoteur (muscles, os) et de prévenir les risques de diabète, de cholestérol, d'hypertension ou encore d'accident cardio-vasculaire. On peut dire que la pratique du sport agit comme un protecteur de la santé.
Si vous devez courir, baissez-vous et retombez sur la pointe des pieds pour réduire le bruit. Si vous portez des tennis ou toute autre chaussure à semelle rigide, marchez sur les bords extérieurs de vos pieds.
Le syndrome de l'essuie-glace correspond à une inflammation de la bandelette ilio-tibiale, c'est-à-dire de la bandelette fibreuse qui s'étend de la partie externe de la hanche jusqu'au tibia (au niveau du genou).
Si c'est dans un souci de garder la forme et qu'on a le temps de courir à faible intensité ou intensité modérée 30 minutes tous les jours ou 5 jours sur 7 (à l'heure du déjeuner ou avant d'aller travailler par exemple), c'est parfait : on se situe dans les recommandations de l'OMS et c'est tout bénéfice pour sa santé !
Pliez la jambe 1 jusqu'à placer votre pied, à plat sur le sol, au niveau du genou de la jambe 2. Tendez la jambe 2 et maintenez le pied fléchi. Soulevez la jambe 2 et maintenez la position 5 secondes. Relâchez puis recommencez 5 à 10 fois de chaque côté.
Avant une course, il faudra privilégier les aliments suivants : Aliments riches en glucides (riz, quinoa, patate douce, pomme de terre, pâtes, pain, muesli, fruits). Des protéines maigres (volaille, oeufs, poisson blanc, thon). Limiter les aliments riches fibres, à partir de 48 heures avant la course.
D'un point de vue physiologique, les études définissent le meilleur moment pour courir entre 15 h et 17 h. Mais votre meilleur moment pour courir est celui durant lequel vous ne subirez pas votre séance.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
La règle d'or à retenir est la progressivité et la régularité. Mieux vaut aller faire un footing de 20 minutes trois fois par semaine qu'une seule fois pendant 1 heure ! En courant régulièrement, vous habituerez votre coeur et votre organisme à l'effort exigé par la course à pied.
Pour Yannick Guillodo médecin du sport, il n'y a pas d'inconvénient à porter une genouillère en permanence si elle soulage la douleur du genou. Si la rotule n'est pas bien centrée dans l'articulation, il peut exister un frottement qui génère des douleurs.
Placez-vous debout devant un tabouret, le dos bien droit. Posez un pied sur le tabouret et redressez votre genou. Penchez lentement votre corps vers l'avant tout en gardant le genou bien droit, jusqu'à ce que vous ressentiez un étirement à l'arrière de votre jambe. Reprenez votre position de départ.
Elle est indiquée en cas de lésions légères à modérées (laxité chronique), œdème ou de séquelles traumatiques. Elle permet le maintien de l'articulation fragilisée. Ces genouillères de maintien sont utilisées en prévention, pour la reprise d'activité ou en protection post-traumatique lors de la reprise sportive.