Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Les souvenirs refoulés peuvent vous revenir de diverses façons, y compris par un déclencheur, des cauchemars, des flashbacks, des souvenirs corporels ou des symptômes somatiques. Cela peut entraîner un sentiment de déni, de honte, de culpabilité, de colère, de blessure, de tristesse, d'engourdissement, etc.
Recourez à une thérapie par la parole axée sur le traumatisme. Cette technique est très efficace et peut vous aider à retrouver vos souvenirs refoulés. C'est un processus lent, mais le fait de parler de ses expériences et de ses sentiments aide à démêler lentement les souvenirs enfouis dans l'inconscient.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
avoir le sentiment de ne plus vouloir ou de ne plus pouvoir vivre. épisodes répétés de violence physique ou sexuelle. sentiment de haine envers soi-même ou faible estime de soi.
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
Cette amnésie de notre enfance s'expliquerait donc par cette mise en place progressive des processus fondamentaux de la mémoire. Ces processus servent à la formation, la consolidation et la récupération de souvenirs. En pleine formation à cet âge, ils ne seraient donc pas en mesure de remplir pleinement leur rôle.
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme le « siège du contrôle des pensées ». Cette capacité à oublier serait un trait positif dans l'évolution humaine.
Vivre un traumatisme… et souffrir d'un stress incontrôlable lorsque l'élément menaçant refait surface des jours, des mois voire des années plus tard. Des chercheurs américains se sont penchés sur ce processus de la mémoire. Ils prouvent à quel point la peur peut contrôler les réactions au-delà du rationnel.
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.
L'amnésie peut ne pas apparaître immédiatement après un événement traumatique ou stressant. Elle peut prendre des heures, des jours, voire plus avant d'apparaître. Peu après la perte de mémoire, certaines personnes semblent confuses. Certaines sont très angoissées.
Comment traite-t-on un TSPT? Le TSPT peut être traité par la pharmacothérapie, notamment pour pallier une dépression, des troubles du sommeil ou de l'anxiété, et par la psychothérapie. Par exemple, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est recommandée pour le traitement d'un TSPT.
Comment sortir de l'amnésie traumatique ? Selon Muriel Salmona, "le plus souvent les personnes récupèrent leurs souvenirs quand ils sont enfin en possibilité de pouvoir en sortir". Le processus ne vient pas de la personne, mais du cerveau.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
L'idée est d'amener la personne à prendre conscience qu'elle est une victime, pour mieux apaiser ses sentiments de culpabilité et de honte. "Le rôle du thérapeute est d'aider à prendre du recul sur ce qui s'est passé et de montrer que c'est au parent, et non, à l'enfant d'endosser la responsabilité de la maltraitance."
Si l'enfant n'a pu exprimer ce qu'il ressentait, les émotions sont enfouies et restent encodées dans le cerveau. Dans son ouvrage très intéressant « les 5 blessures qui empêchent d'être soi même» Lise BOURBEAU définit 5 blessures : la blessure d' abandon, d' humiliation, de rejet, de trahison, d'injustice.
Comment reconnaître une blessure de rejet ? La personne qui souffre de cette blessure éprouve le sentiment constant d'être repoussée, mise à l'écart, de ne pas être reconnue ni intégrée, elle ne se sent pas appartenir à quoi que ce soit.
Si vous êtes sensible à la colère ou au comportement des autres, comme boire trop, exprimez-le et dites-lui ce dont vous avez besoin, fixez des limites. Encore une fois, en s'affirmant, vous faites maintenant en tant qu'adulte ce que vous ne pourriez pas pu faire en tant qu'enfant.