Au début de l'insuffisance cardiaque, le patient n'a pas de symptômes. Ensuite, une fatigue, des palpitations et un essoufflement apparaissent lors des efforts, lors des activités habituelles, puis lors d'une activité moindre qu'à l'accoutumée et enfin au repos. Des œdèmes se forment au niveau des pieds et chevilles.
D'une manière générale, à partir de certains seuils (au-delà de 115 mmHg pour la pression artérielle systolique [PAS] et au-delà de 75 mmHg pour la pression artérielle diastolique [PAD]), une augmentation de la pression artérielle prédit une augmentation de l'incidence d'insuffisance cardiaque.
Dans le suivi d'une insuffisance cardiaque, la majorité des investigations peuvent être réalisées sur rendez-vous. Ils consistent en des prises de sang, des électrocardiogrammes (ECG), des tests d'effort simples (tests de marche de 6 minutes), et occasionnellement une échocardiographie et une ergospirométrie.
l'hyperthyroïdie non traitée ; l'anémie sévère ; l'apnée obstructive du sommeil ; une alimentation fortement déséquilibrée ou insuffisante.
L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique qui ne peut pas être guérie définitivement. Toutefois, elle peut être stabilisée grâce à une hygiène de vie adaptée et à la prise régulière des médicaments. L'hygiène de vie est primordiale : elle complète l'action des médicaments pour diminuer les symptômes.
La prévalence de l'insuffisance cardiaque est très élevée : le site Ameli explique qu'elle concernerait 1,5 million de personnes en France, en particulier des personnes de plus de 60 ans. Linsuffisance cardiaque serait à l'origine de 200 000 hospitalisations par an toujours d'après la même source.
Cette pathologie chronique est irréversible : une fois installée, elle s'aggrave, et l'espérance de vie à 5 ans est de 50%.
L'insuffisance cardiaque chronique (ICC) est une complication grave de certaines maladies cardiovasculaires et respiratoires. Le plus souvent, elle est simplement appelée « insuffisance cardiaque ». D'apparition progressive, elle touche essentiellement les personnes âgées de plus de 75 ans.
Le dosage du NT-proBNP, réalisé grâce à une simple prise de sang, va orienter le médecin. Un résultat supérieur à 125 ng/L justifie la réalisation d'examens complémentaires et l'orientation du patient vers un cardiologue.
Une courte durée de sommeil et la présence de ronflements sont liées à l'insuffisance cardiaque.
Les diurétiques les plus fréquemment utilisés en cas d'insuffisance cardiaque sont les diurétiques de l'anse, comme le furosémide, le torsémide ou le bumétanide. Ces diurétiques sont généralement pris par voie orale à long terme mais, en cas d'urgence, ils sont très efficaces par voie intraveineuse.
Symptômes. L'insuffisance cardiaque se manifeste par un essoufflement, notamment une difficulté à respirer en raison de l'engorgement de sang dans les poumons. Elle se traduit a priori par une simple gêne respiratoire pour évoluer vers un véritable essoufflement à l'effort, voire au repos dans sa forme sévère.
L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique qui ne peut pas être guérie complètement. Cependant, elle peut être gérée avec des traitements appropriés pour améliorer la qualité de vie et prolonger l'espérance de vie des personnes atteintes.
La première chose à faire lorsqu'un médecin diagnostique une insuffisance cardiaque est d'améliorer son hygiène de vie. L'alimentation doit être équilibrée, pauvre en sel, en graisses et en sucres. L'activité physique n'est pas contre-indiquée mais il est important de l'adapter. Surstimuler le cœur n'est pas bon.
La toux, signe d'une insuffisance cardiaque
La toux nocturne peut avoir plusieurs causes, dont l'insuffisance cardiaque. « Elle témoigne de la présence d'un œdème pulmonaire et donc d'une certaine gravité de la maladie, fait remarquer le Pr Damien Logeard, cardiologue (hôpital Lariboisière, Paris).
Les sports d'endurance, qui n'augmentent pas le rythme cardiaque, sont particulièrement bénéfiques. C'est le cas notamment de la marche ou de la course à pied, du vélo, de la natation, de la gymnastique ou de l'aquagym, du ski de fond…
L'infarctus du myocarde est dû à l'obstruction d'une artère coronaire qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène. Cette privation entraîne une insuffisance cardiaque puis un arrêt cardiaque.
Les bêtabloquants prescrits dans l'insuffisance cardiaque sont le bisoprolol, le carvédilol, le métoprolol et le nébivolol.
Chez les insuffisants cardiaques, le sang a tendance à stagner dans les organes, y compris dans les reins. On parle alors de congestion rénale. Conséquence de ces deux phénomènes : le processus de filtration du sang par les reins est altéré et les reins sont en souffrance.
L'insuffisance cardiaque peut se manifester par une prise de poids, liée à un phénomène de rétention d'eau. Un signe d'alarme souvent méconnu des patients.