Les tranchées sont composées de plusieurs lignes, distantes de quelques centaines de mètres, reliées par des « boyaux » sinueux . Elles sont creusées à une profondeur d'environ 2 mètres et surmontées d'un parapet élevé avec des sacs de sable.
Insalubres à cause des de la boue, des rats, des poux de corps, des mouches, des excréments, de la proximité des cadavres, etc. les tranchées sont le foyer de nombreuses maladies. Cette situation cause des pathologies comme la dysenterie, le typhus, le choléra, le pied et/ou la main des tranchées, les néphrites…
Une guerre de tranchées, ou guerre de position, se caractérise par son immobilité. Les soldats sont enfoncés dans des fossés aménagés, les tranchées, qui protègent les combattants et qui leur permettent de lancer des assauts contre l'ennemi. On lui oppose la guerre de mouvement.
Rats, poux et épuisement
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Les soldats dorment dans des casemates, souvent protégées sous d'importantes masses de terre, où l'atmosphère est souvent humide et insalubre. Dans les zones de combat, les hommes n'ont pas le temps d'organiser leur tranchée. Ils dorment le plus souvent sur des paillasses ou des matelas fins.
Les tranchées sont composées de plusieurs lignes, distantes de quelques centaines de mètres, reliées par des « boyaux » sinueux . Elles sont creusées à une profondeur d'environ 2 mètres et surmontées d'un parapet élevé avec des sacs de sable.
Un homme se tenait sur la surface et creusait la tranchée. Cette méthode était la plus efficace car plusieurs hommes pouvaient creuser simultanément. Cependant, les soldats étaient complètement exposés aux tirs ennemis ; cette méthode était donc utilisée la nuit ou à l'arrière du front.
Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux. Les intempéries et la promiscuité favorisent la prolifération des rats et des poux.
D'autres armes évoquent également le combat de tranchées : canons à tir courbe (Minenwerfer allemand ou « Crapouillot » français, grenades à main ou à fusil) Il faut y ajouter les nombreux objets qui permettent aux soldats de creuser les tranchées (outil individuel, pelles et pioches), mais aussi d'y vivre un temps : ...
À l'occasion du 11-Novembre, l'animateur se demande pourquoi les soldats qui se battaient dans les tranchées en 1914-1918 sont appelés "les Poilus".
Au début du 18e siècle, on construit de longues lignes de tranchées défensives visant à bloquer l'avance des lignes ennemies. Lors de la guerre de Sécession (1861‑1865), la puissance de feu accrue des armes légères et de l'artillerie oblige les deux camps à creuser des tranchées.
LONGUEUR: 600 km répartis dans toutes la France. MÉTHODE DE CONSTRUCTION: Selon le manuel de construction britannique, il fallait 6 heures à 450 hommes pour construire une tranchée de 250 mètres.
Avec le temps, tous les réseaux de tranchées devinrent plus complexes et résistants. Les forces allemandes, sur la défensive pendant la plus grande partie de la période de 1915 à 1918, s'avérèrent particulièrement expertes dans ce type de guerre.
Sur le front français, les soldats sont enterrés dans des tranchées qui constituent de chaque côté du front un important système de défense.
Une version populaire de la signification prétend que le surnom fut donné pendant la Grande Guerre, du fait des conditions de vie des soldats dans les tranchées. Ils laissaient pousser barbe et moustache et, de retour à l'arrière, paraissaient tous « poilus ».
Corvées quotidiennes
Pendant qu'il faisait jour, ils effectuaient tous les travaux sous terre et à l'abri des fusils des tireurs d'élite. Entre les corvées, il y avait souvent du temps pour des loisirs. Les soldats lisaient, rédigeaient leur journal intime, écrivaient des lettres ou jouaient à des jeux de hasard.
DES ÉQUIPES DE TRAVAIL Y RÉPARAIENT LES BARBELÉS OU CREUSAIENT DE NOUVELLES TRANCHÉES. DES OPÉRATIONS PLUS OFFENSIVES CONSISTAIENT À PATROUILLER POUR DÉTECTER L'ACTIVITÉ DES ENNEMIS OU EFFECTUER DES RAIDS POUR TUER OU CAPTURER DES SOLDATS ENNEMIS OU RECUEILLIR DES RENSEIGNEMENTS.
Les soldats dormaient dans des casemates, souvent protégés sous d'importantes masses de terre. Elles sont parfois décorées, mais l'atmosphère y est souvent humide et insalubre. Dans certains endroit plus calmes, les soldats peuvent prendre le temps d'organiser leurs tranchées.
Pour maintenir le moral, les soldats restent en contact avec l'arrière par le courrier. La lettre est bien souvent, pendant des mois, le seul lien qui rattache le soldat mobilisé à sa famille.
Le phosgène est responsable de 85 % des tués par arme chimique au cours de la Première Guerre mondiale. En juillet 1917, le gaz moutarde est utilisé par les Allemands avant la bataille de Passchendaele. Surnommé “gaz croix jaune” par les Allemands et “ypérite” par les Français, il est inventé par Fritz Haber.
Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : le conflit le plus meurtrier de l'histoire.
Boche n.m., adj. Un Allemand pour les Français. L'origine du terme serait la contraction du terme argotique «Alboche» pour Allemand ou un dérivé de l'expression «tête de boche» pour «tête de bois». L'Allemagne se dit «Bochie».
Cette guerre est l'une des plus violentes qui n'aient jamais existé je pense, cette année on commémorera le 100éme anniversaire de la signature de l'armistice qui a été signé le 11 novembre 1918 pour déclarer la fin de tout cette guerre.