La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) également appelée responsabilité sociale des entreprises est définie par la commission européenne comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties ...
L'objectif principal de la Responsabilité Sociétale des Entreprises est de responsabiliser les entreprises, de toutes les tailles et de tous les secteurs, vis-à-vis de l'impact environnemental et humain de leurs activités.
Ainsi, la RSE est défini comme « la responsabilité d'une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l'environnement se traduisant par un comportement éthique et transparent qui : Contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société
Selon cette perspective, la RSE est définie comme le produit d'une culture, c'est-à-dire que son contenu reflète les relations désirables entre entreprise et société telles qu'elles sont définies par l'environnement social, culturel et institutionnel.
Au vu de la définition ci-dessus, nous pouvons voir que la RSE se caractérise par trois piliers : le pilier économique, le pilier environnemental et le pilier social. Ces trois piliers sont interconnectés, ils s'articulent entre eux et ne peuvent fonctionner l'un sans l'autre.
La démarche RSE consiste à la mise en place d'une stratégie pour intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans une entreprise. Chaque entreprise doit – selon son secteur et son territoire – les actions à mener en priorité.
Pas d'obligation RSE stricto sensu pour les PME et TPE
L'obligation de reporting concerne uniquement : les entreprises cotées en bourse (loi NRE de 2001) les entreprises au chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros ou de plus de 500 employés (Grenelle II de 2010)
L'exercice permettant d'identifier vos enjeux RSE consiste à conduire une analyse de matérialité. Autrement dit, il s'agit de faire ressortir les enjeux « matériels » (pertinents) pour l'entreprise. Dans un second temps, ces enjeux sont croisés avec les attentes des parties prenantes internes et externes.
La RSE est donc un vecteur de marque employeur. Elle favorise la fierté d'appartenance. La démarche contribue également à l'amélioration des conditions de travail. Intégrer les principes de Responsabilité Sociétale au centre de la stratégie et des pratiques de l'entreprise est donc un gage de pérennité.
Dans le cadre des grandes entreprises, il y a la plupart du temps un responsable RSE ou bien un directeur du développement durable et de la responsabilité sociale chargé de la coordination des actions RSE menées par l'entreprise. Cela prend place le plus souvent dans un département dédié entièrement à ces questions là.
La RSE toujours confrontée à des freins
Les directions RSE sont également confrontées à un manque de ressources humaines, freinant leurs actions. Autre problématique : le besoin de méthodes ou d'outils pour évaluer l'impact ou le ROI des actions RSE. L'engagement des salariés est quant à lui un élément qui divise.
L'obligation de reporting RSE a été instaurée en France par l'article 116 de la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE) de 2001. Cette obligation ne concernait, à l'origine, que les entreprises cotées en Bourse.
Est-ce que le rapport RSE obligatoire ? En France, les entreprises cotées en bourse, avec un chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros ou une masse salariale supérieure à 500 employés, doivent obligatoirement produire un document annuel en matière de reporting.
La RSE devrait, dans un avenir plus ou moins proche, tendre vers un renforcement de la gestion des données détenues par les entreprises en incitant ces dernières à former aux enjeux du numérique les dirigeants, salariés et autres acteurs de l'entreprise.
La norme ISO 26000 est le premier standard international en matière de RSE. Elle propose des lignes directrices pour mener une démarche RSE. ISO 26000 est un document normatif qui a été publié en 2010 et sur lequel 99 pays ont travaillé pendant 5 ans.
Sur la base de la définition du concept de RSE par la Commission européenne, on peut déduire que pour l'organisme européen, la RSE comporte trois dimensions : économique, environnementale et sociale.
La norme ISO 26000 encourage les entreprises à adopter des pratiques de développement social à la fois équitables et durables, notamment : Assurer des pratiques commerciales équitables. Assurer la protection de la santé et de la sécurité Promouvoir une consommation durable.