Pour limiter l'impact psychologique d'un déménagement, organisez-vous ! Six à huit semaines avant votre déménagement, préparez des listes de tout ce dont vous avez besoin ; n'hésitez pas à déléguer en contactant une entreprise de déménagement, vos amis, les membres de votre famille qui sont disponibles…
Cette adaptation peut prendre du temps. Rien de grave, cela est normal. Mais certaines personnes peuvent ne pas être bien dès les premiers instants. Entre-temps, « d'autres sensations vont venir se superposer et changer notre regard sur le lieu » indique Marion Leclere, consultante en bien-être et habitat.
Avoir peur du changement, c'est normal
Parce que la peur n'est qu'un des nombreux visages de cette résistance. Nous résistons quand nous refusons ce qui se passe à l'intérieur ou autour de nous, quand nous luttons contre nous-même ou contre les autres, quand nous nions ce qui est.
S'adapter à son environnement
Vous pouvez vous inspirez de votre ancien logement et aménager les pièces un peu de la même façon ou au contraire tout changer ! N'hésitez pas à repeindre les murs et à essayer plusieurs aménagements. Votre logement est un cocon, vous devez vous l'approprier : il mérite le plus grand soin.
Commencez donc par aérer votre nouveau domicile. Puis mettez-y votre empreinte olfactive à l'aide de bougies parfumées, diffuseur d'huile essentielle, fleurs, ou tout autre moyen que vous utilisez habituellement. Pour faire face aux changements et se sentir bien chez soi il faut s'entourer de ses anciens repères.
Accepter que le problème vient de soi est une étape essentielle pour lutter contre sa peur du changement. Savoir identifier les excuses, et les résistances psychologiques de sa peur permet de mettre en place le changement nécessaire à l'accès au bonheur.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
Les toxines provenant du plancher, des tapis, des téléviseurs et les ameublements pelucheux contribuent tous à la pollution de l'air ambiant et peuvent vous rendre malade.
Un sentiment de stabilité
Se sentir chez soi, c'est sentir le sol ferme sous ses pieds, comme si la maison était un rocher dans l'océan, un port d'attache. C'est à cette condition que l'on se sent paisible, mais aussi que l'on éprouve du plaisir à évoluer dans son environnement.
Nombreuses peuvent être les raisons d'un déménagement. Toutefois, avoir de nouvelles habitudes, s'adapter à un nouvel environnement ou tout simplement se lancer dans une nouvelle vie n'est pas toujours chose facile pour tous. En fonction des cas, le fait de changer de logement peut devenir une nécessité.
Le « besoin de changer » répond à une motivation négative. Avoir « besoin de changer » c'est en fait vouloir se soustraire à une situation qu'on ne supporte plus. Mais c'est finalement prendre le problème à l'envers.
Un déménagement peut être motivé par des raisons personnelles ou professionnelles qui nécessitent un changement de résidence, ou il peut s'agir d'une tentative de changer sa vie.
L'étude « GoodHome » publiée en juin 2019 a démontré que notre logement contribué pour 15 % à notre bonheur global, faisant de lui l'un des facteurs les plus importants du bonheur, loin devant les facteurs de revenu (6 %), de métier (3 %) et de situation familiale (3 %).
« Se sentir chez soi, c'est d'abord réussir à imprégner ce lieu d'effluves odorants familiers, confirme Pierre Soler, psychologue. Notre habitation devient ainsi une part de nous-même à laquelle nous pouvons nous identifier. » Ce n'est donc pas un hasard si nous l'appelons notre "intérieur".
Quelqu'un qui souffre du syndrome de l'imposteur va attribuer ce succès à des causes extérieures à lui-même. Au lieu de se dire que sa réussite est liée à son travail et à son investissement, il va plutôt penser qu'il a eu de la chance mais que ça n'a rien à voir avec lui !
Cette peur phobique du changement s'appelle la métathésiophobie. Les métathésiophobes considèrent en fait qu'ils n'ont pas le contrôle de leur vie en vue des bouleversements constants. Et cette phobie leur empêche de changer quoi que ce soit dans leur vie.
Il est important de se dire que changer ne dépend que de nous ! Mais alors, comment fait-on pour changer ? Il faut commencer par vouloir bien changer son système de croyances et de fonctionnement. Vous avez un fonctionnement, une vision de la vie qui vous sont propres et il va falloir en modifier votre perception.
Pourquoi cette réticence au changement ? La première raison pour laquelle il est difficile d'accepter de changer est le goût de la routine. Quand on s'est habitué à une chose, une personne ou même un geste, c'est une torture de l'abandonner. Et tous les humains sont confrontés à cette difficulté.
Approprier sa maison, c'est agir sur l'endroit où on loge pour s'y sentir chez soi ou, c'est un synonyme, à la maison. On abat des cloisons, on installe un escalier, on ajoute une salle de bains, on transforme le grenier en appartement …
Repensez ensemble votre intérieur
Déplacer quelques meubles peut parfois apporter une transformation étonnante et votre conjoint, en participant, aura moins l'impression d'être uniquement chez vous. Prenez le temps d'en parler et faites des essais comme si, là encore, vous emménagiez ensemble dans une nouvelle maison.