Selon Descartes, un individu est le seul qui peut vraiment se connaître. Or, avec Freud, l'Inconscient n'est démasqué que par quelqu'un d'autre que l'individu en question. Cette personne remarque des activités psychiques dont l'individu même n'avait pas conscience.
De ce point de vue, l'inconscient selon Descartes passe pour ne durer qu'un temps et n'avoir, en tant que tel, rien de permanent ou de substantiel, pour autant que la subsistance est justement l'une des caractéristiques de la substance [4] -L.
Qui n'a plus conscience de son existence et de la réalité qui l'entoure, qui a perdu connaissance ; évanoui : Demeurer plusieurs minutes inconscient après une commotion. 2. Qui n'a pas conscience de quelque chose, qui ne s'en rend pas compte, par insouciance, légèreté d'esprit, etc. : Enfant inconscient de ses actes.
La méthode de Descartes, reposant sur l'intuition rationnelle et la déduction, ne serait rien sans le doute : – Le doute cartésien n'est pas sceptique, mais méthodique. Nécessaire pour balayer les fausses opinions et parvenir à l'évidence, il consiste à suspendre provisoirement tout ce qui n'est pas certain.
Avec Freud, l'homme est confronté à sa troisième blessure narcissique : avec la théorie de l'inconscient, l'homme ne peut plus se définir par la seule conscience. Il y a, en lui, des désirs qui se trament, qui s'agitent et qui parfois le débordent.
La théorie de Freud
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
Loin d'être statique, l'inconscient est animé par l'énergie psychique, une force puissante nommée ainsi par Freud. Elle s'exprime au quotidien par les rêves – « la voie royale vers l'inconscient », selon le père de la psychanalyse – par les lapsus, les actes manqués, les fantasmes.
"Les quatre règles de la méthode sont la règle de l'évidence, la règle de l'analyse, la règle de l'ordre et celle du dénombrement complet." La règle de l'ordre est aussi dénommée règle de la synthèse, et celle du dénombrement règle de l'énumération (Morfaux, op.
Pour Descartes, le bon sens (ou la raison) est donc cette faculté de l'esprit qui permet de produire des jugements, de discerner, de distinguer, de discriminer entre ce qui est vrai et ce qui est faux.
Descartes découvre que le sujet pensant est le seul être dont on ne peut mettre l'existence en doute, car douter est déjà penser, donc exister. La totalité de la connaissance sera reconstruite sur cette base fondatrice indubitable : le cogito (« je pense, donc je suis »).
Mais le véritable inventeur de la notion d'inconscient est Theodor Lipps, professeur de psychologie à Munich. Dans Les Faits fondamentaux de la vie psychique (1883), il envisage l'inconscient comme l'ensemble des activités « représentantes du passé, mais toujours actives en moi sans que j'en aie conscience ».
La psychanalyse, comme on peut bien le penser, n'a pas jailli du rocher, ni n'est tombée du ciel, elle se rattache à quelque chose d'antérieur qu'elle prolonge, elle part d'incitations qu'elle retravaille.
Le rôle premier de l'inconscient est de nous maintenir en vie. L'inconscient active chaque seconde toutes nos fonctions vitales (respiration, battement du coeur, système immunitaire…etc…). La fonction de l'inconscient agit sur notre physique. Toutes les actions vitales de notre corps se font naturellement.
La conscience est un état de l'individu qui sait qui il est, où il est, ce qu'il peut ou ne peut pas faire dans le contexte où il se trouve. Plus généralement, c'est la faculté à « se voir » soi-même et à se reconnaître dans ses pensées et ses actions. L'inconscient est ce qui échappe à la conscience.
Gassendi et l'atomisme
Il s'oppose donc à Descartes pour qui le vide n'existe pas. C'est en 1644 que Torricelli mènera ses expériences qui conduiront à établir l'existence du vide.
Descartes répond que le critère de vérité de l'objet consiste dans une “règle générale” de la raison permettant à la conscience de distinguer le vrai du faux au sens de la science (il n'est question ici de morale).
Elle est la faculté spécifiquement humaine qui permet de porter des jugements éclairés, de discerner la vérité de l'erreur. Toute connaissance certaine découle d'elle. Aussi, le rationalisme est une doctrine qui soutient que le réel ne serait connaissable qu'en vertu d'une explication de la raison déterminante.
Oui, c'est Descartes parce que c'est lui qui a conduit à penser le monde à partir du sujet qui voit le monde et non plus, comme le faisaient les anciens, directement, sans tenir compte des capacités à penser du sujet pensant. D'où le "je pense (donc je suis)", qui est le nouveau point de départ de la philosophie.
le premier principe est que notre âme existe, à cause qu'il n'y a rien dont l'existence nous soit plus notoire ». 6 Ce dernier texte se réfère manifestement au Cogito- premier principe, l'âme étant identique pour Descartes à la pensée.
L'apport décisif du cartésianisme en matière d'éducation réside en effet aux yeux de Compayré dans l'inscription du souci d'intelligibilité au cœur des apprentissages, et dans la promotion de l'esprit de clarté, de netteté et de précision dont la pédagogie ne peut qu'attendre une plus grande efficacité.
Dans la préface des Principes de la philosophie, il dit : « une morale imparfaite qu'on peut suivre par provision (=en attendant) pendant qu'on n'en sait point encore de meilleure ». L'enjeu de la morale provisoire est donc de vivre le plus heureusement possible et de vaquer en paix à la recherche de la vérité.
Les causes de l'inconscience
- Traumatiques : suite à une chute au sol ou de l'agrès, un choc sur l'agrès… - Médicales : suite à un malaise ou une hypoglycémie - Toxiques (rare) : fuite de gaz, explosion atomique, radioactivité…