Respirer pour se calmer dans l'avion
Tout d'abord : Réagir, puis Réguler sa respiration (respiration abdominale lente), puis Relaxer ses muscles et enfin se Remémorer des moments agréables pour rester calme… Vous voilà installés, crispés sur votre siège. Le voyant lumineux de votre ceinture de sécurité s'active.
Si le recours à ces derniers est indispensable (départ en urgence par exemple), on prescrit classiquement une benzodiazépine type alprazolam, qui agit assez rapidement (30 min-1 h) et reste active pendant 6-8 heures, permettant aux patients de « passer le cap » sur des vols à moyen-courrier.
Il est possible de diminuer son niveau d'anxiété grâce à des techniques de relaxation comme la cohérence cardiaque, qui est un exercice de respiration antistress, ou la méditation. L'aromathérapie peut aussi aider, avec des huiles essentielles permettant de se sentir mieux.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Les individus souffrant de phobie de l'avion ressentent une anxiété d'anticipation du voyage dès lors qu'ils prennent connaissance d'un voyage planifié. Cette anxiété est de plus en plus importante à mesure que le jour du départ se rapproche, et atteint son paroxysme les heures qui précèdent le vol.
Sinon, fermez les yeux et gardez votre tête immobile. Tenez-vous-en à des repas plus petits, évitez le café et l'alcool avant le voyage en avion. Restez hydraté en buvant beaucoup d'eau. Pour prévenir le mal de l'air, prenez GRAVOLMC environ une heure avant votre vol.
Nous ne vous conseillons pas les somnifères, mais quelque chose de plus léger. Il peut s'agir d'une tisane de valériane, de pilules à base de plantes ou éventuellement de la mélatonine. Il est possible de se procurer ce produit en France sans ordonnance en pharmacie (pilules de 1 mg maximum).
Bruits bizarres, sensations étranges, trous d'air, turbulences, secousses : un passager sur quatre est angoissé à l'idée de prendre l'avion. Chacun y va de sa petite peur, et même les plus habitués peuvent être stressés.
Rester positif en prenant du recul sur la situation et en se concentrant sur les aspects positifs de sa vie et sur chaque effort qui aide à surmonter sa peur ; Lâcher prise en évitant de vouloir contrôler à tout prix sa peur et en prenant conscience qu'il est impossible de tout prévoir ni d'avoir la main sur tout.
Généralement l'angoisse est liée à l'idée du décollage proche à laquelle s'ajoute un sentiment de claustrophobie. Sentiment souvent d'autant plus important lorsqu'il s'agit d'avions de tailles réduites comme les 737, DC 9 ou A 320 à deux rangées de sièges.
Vous pouvez également pratiquer des exercices de relaxation avec votre respiration : cohérence cardiaque, respiration alternée, respiration abdominale. N'hésitez pas la veille du départ à prendre à prendre un calmant.
Cependant, comme c'est toujours le cas face à l'inconnu, il est normal que les passagers aient peur et souffrent même de vertiges. Nous ne devons pas avoir peur des turbulences, car les avions sont conçus pour résister aux turbulences les plus agressives.
Dans le cas contraire, voler à de hautes altitudes peut entraîner des conséquences graves. D'ailleurs, une pression systolique au-delà de 200 mmHg est une contre-indication pour le voyage aérien pour la personne hypertendue.
Si vous les craignez, nous vous conseillons de choisir une place à proximité des ailes, au milieu de l'avion quand cela est possible. A cet endroit, on ressent moins les turbulences éventuelles. Et surtout, restez bien attaché sur votre siège lorsque le personnel de bord vous le demande.
D'où vient l'aérodromophobie, la phobie de l'avion ? La peur de l'avion est liée à plusieurs facteurs. Déjà, il existe une prédisposition génétique. L'amygdale, la partie de notre cerveau qui joue un rôle dans le déclenchement de la peur, est plus ou moins sensible.
La peur de l'avion, aussi appelée aérodromophobie, peut avoir de nombreuses origines. Elle peut être la conséquence d'une mauvaise expérience en vol, mais elle apparaît en général progressivement et sans raison apparente.
Il y a trois phases de vitesse majeures quand un avion décolle : V1, Vr et V2.
Attendez! «Relevez s'il vous plaît le store du hublot, attention au décollage.» Ne pas obstruer les hublots dans les avions de ligne fait en effet partie du protocole de sécurité, obligatoire pour l'équipage en préparation du décollage et de l'atterrissage.
Cela peut être bénéfique pour l'adaptation de l'organisme aux changements d'altitude et de pression, ce qui peut aider à prévenir le mal d'altitude ou l'effet de “blocage d'oreille” ressenti par certains passagers. Enfin, lorsqu'un avion décolle, la pression extérieure diminue à mesure qu'il gagne en altitude.
Ces phases occupent environ 4 % du temps de vol moyen et durent deux fois plus longtemps que le décollage et la montée initiale. Mais 49 % des accidents mortels se produisent dans cette courte fenêtre, ce qui fait de la descente finale et de l'atterrissage les moments les plus mortels d'un vol classique.
Lorsqu'elles sont extrêmes, le pilote peut perdre le contrôle de l'avion, et ce dernier peut subir des dommages structurels. Toutefois, ne vous laissez pas envahir par la peur: cette situation est rare, et les avions sont conçus pour supporter des conditions difficiles.
Les turbulences sont souvent ressenties plus fortement à l'arrière de l'avion. Les sièges situés à l'avant peuvent donc être légèrement moins turbulents.