Diagnostic. Le diagnostic repose sur les symptômes et les résultats de l'examen neurologique, notamment la diminution ou la perte des réflexes tendineux profonds. On peut réaliser une ponction lombaire pour confirmer le diagnostic à condition qu'elle ne retarde pas le traitement.
Si on suspecte un syndrome de Guillain-Barré, les patients doivent être hospitalisés en vue d'un examen électrophysiologique (examens de conduction nerveuse et électromyographie), d'une analyse du LCR et d'un monitoring en mesurant la capacité vitale toutes les 6 à 8 heures.
Le syndrome de Guillain-Barré nécessite une hospitalisation immédiate afin de traiter la maladie le plus rapidement possible, avant que les lésions des nerfs ne soient trop importantes. Deux traitements principaux sont mis en place : La plasmaphérèse : sorte de "nettoyage" du sang du malade.
La polynévrite est une maladie inflammatoire qui affecte l'extrémité des nerfs du système nerveux périphérique. Les causes sont multiples (diabète, alcoolisme, médicaments...) et son évolution est généralement lente. Environ 5 % de la population est touchée et sa fréquence augmente avec l'âge.
Troubles de l'appareil locomoteur : arthrite ou arthrose, blessure ou pathologie des membres inférieurs, déformations des pieds, troubles musculaires ou neuromusculaires. Troubles de l'équilibre, souvent causés par des maladies de l'oreille interne, ou par certaines des affections neurologiques citées plus haut.
Le diagnostic d'une maladie neuromusculaire repose sur un interrogatoire médical, un examen clinique et des examens complémentaires (analyses biologiques, immunologiques, électro- myogramme, imagerie, étude de muscle (biopsie))...
Causes. Le syndrome de Guillain-Barré est souvent déclenché par une infection – bactérienne ou virale – ou plus rarement par la vaccination ou une intervention chirurgicale. Dans les pays touchés par l'infection à virus Zika, on a observé une augmentation inattendue du nombre de cas de syndrome de Guillain-Barré.
Les symptômes de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot se caractérisent par une paralysie complète des muscles des bras, des jambes et de la gorge entrainant une incapacité à marcher, manger, parler ou même respirer qui s'installe progressivement.
"La parésie désigne la perte de motricité d'un membre (bras ou jambe) qui peut se révéler plus ou moins importante. Ce phénomène peut aller de la simple faiblesse qui va nous amener à lâcher un objet à la paralysie complète, en passant par la jambe lourde", explique le Dr Caroline Apra.
Faiblesse des muscles des membres, très grosse fatigue, ce sont les manifestations de la myasthénie, une maladie neuromusculaire chronique qui touche 5 Français sur 100 000.
Le syndrome de Guillain-Barré (SGB), ou Polyradiculonévrite aiguë inflammatoire, est une maladie auto-immune qui provoque une atteinte des nerfs périphériques et une paralysie. Cette paralysie est dite extensive, car elle débute généralement par les jambes et les bras puis s'étend au reste du corps.
Le syndrome de Guillain-Barré survient après une infection virale, même bénigne. Il se caractérise généralement par une paralysie progressive du corps. Le plus souvent, elle débute au niveau des jambes puis remonte vers les muscles qui commandent la respiration pour gagner les nerfs du cou et de la tête.
Les engourdissements et les fourmillements ou picotements associés sont en général dus à la compression, l'irritation ou la lésion d'un ou plusieurs nerfs. La source du problème peut se situer sur les nerfs périphériques, et plus rarement au niveau de la moelle épinière ou du cerveau.
La sensation de bras "endormi" la nuit est très fréquente et généralement inoffensive. Mais dans certains cas, elle peut être liée à des problèmes de santé sous-jacents, comme le diabète, le syndrome du canal carpien ou une carence en vitamine B.
Un test sanguin, qui mesure les neurofilaments présents dans le sang et dans le liquide céphalo-rachidien, pourrait permettre de diagnostiquer la maladie de Charcot.
Le meilleur examen est l'électromyogramme (EMG) qui vise à confirmer le diagnostic et à éliminer d'autres maladies.
Elle se manifeste par des nodules (formations cutanées arrondies et saillantes) douloureux, et des abcès (amas de pus collecté dans une cavité). Elle évolue vers des écoulements de pus, des fistules (canal d'où s'écoule un liquide) et une cicatrisation en relief (cicatrisation hypertrophique).
Le diagnostic d'une maladie auto-immune repose sur des éléments cliniques et biologiques, parfois complétés de données génétiques et d'imagerie. Des symptômes ou signes cliniques font généralement suspecter un diagnostic particulier et incitent le médecin à réaliser ou prescrire des examens.
La sclérose latérale amyotrophique est la plus fréquente des maladies du motoneurone mais il existe d'autres affections, par exemple l'amyotrophie spinale de l'adulte ou la sclérose latérale primitive, dont les caractéristiques sont différentes.
Le syndrome de Guillain-Barré est une maladie neurologique avec atteinte des nerfs périphériques. S'il survient souvent après une infection, il a été reconnu comme effet indésirable très rare du vaccin AstraZeneca contre la Covid-19.
La déchirure (claquage) qui correspond à une atteinte importante des fibres musculaires, du tissu conjonctif associé à un hématome ; La courbature qui correspond à une douleur globale du muscle (DOMS) et qui survient de 12 à 48 heures après un exercice musculaire le plus souvent excentrique.
Les myopathies inflammatoires ont en commun d'être des maladies auto immunes non spécifiques d'organes dont l'organe cible est le muscle. Elles ont toutes en commun une inflammation du muscle qui se manifeste par une faiblesse musculaire et parfois des douleurs musculaires.
Brûlures, décharges électriques, démangeaisons, picotements en sont la signature, souvent associés à d'autres symptômes, troubles du sommeil, fatigue, anxiété, dépression et hypersensibilité, ou, au contraire, hyposensibilité.