Les analyses de sang sont utiles pour dépister l'insuffisance cardiaque et rechercher des causes ou facteurs déclenchants possibles. De hauts niveaux de BNP dans le sang ont été associés à l'insuffisance cardiaque et ce dosage est utile à la fois pour le diagnostic et la prise en charge thérapeutique.
La troponine, marqueur biologique de l'infarctus du myocarde déjà utilisé par les médecins pour déterminer si un malade présentant certains symptômes a fait une crise cardiaque, servirait également servir à prédire le risque d'infarctus.
Les marqueurs biologiques considérés comme étant aujourd'hui incontournables en cardiologie sont les D-dimères, les peptides natriurétiques (PN) de type B (BNP [brain natriuretic peptide] et NT-proBNP [N-terminal pro brain natriuretic peptide]) et les troponines (Tn).
Pour aider au diagnostic et au suivi de cette insuffisance, il est possible de doser dans le sang des substances (les peptides natriurétiques) fabriquées par le cœur quand celui-ci se fatigue : ce sont les marqueurs de l'insuffisance cardiaque.
Dans le suivi d'une insuffisance cardiaque, la majorité des investigations peuvent être réalisées sur rendez-vous. Ils consistent en des prises de sang, des électrocardiogrammes (ECG), des tests d'effort simples (tests de marche de 6 minutes), et occasionnellement une échocardiographie et une ergospirométrie.
Le Scanner cardiaque : il permet d'obtenir une image détaillée des artères coronaires en quelques minutes, pour détecter des plaques de cholestérol (athérome) qui peuvent rétrécir le calibre de l'artère ou l'obstruer totalement. Si cet examen est normal, le pronostic dans les 5 ans suivants est excellent.
La BNP est une hormone produite par les cellules musculaires du cœur. Elle participe à la régulation du volume sanguin éjecté par le cœur à chaque battement. Le dosage de NT-proBNP est une analyse équivalente. Lorsque le cœur « souffre » lors d'une insuffisance cardiaque, le taux libéré de BNP augmente.
L'électrocardiogramme d'effort (ou ECG d'effort) est un test d'effort réalisé sur vélo ou tapis qui permet d'analyser l'impact d'une activité soutenue sur le cœur.
une tension artérielle supérieure à 140 mm/Hg ; la présence d'un antécédent familial d'infarctus du myocarde ; un excès pondéral (IMC>25)
Une courte durée de sommeil et la présence de ronflements sont liées à l'insuffisance cardiaque.
Lors d'un infarctus du myocarde , la personne ressent de façon brutale une douleur thoracique qui apparait au repos ou au cours d'un effort : elle nait à l'arrière du sternum et agit comme un étau.
Qu'est-ce qu'un infarctus de stress ? « Lors d'un stress aigu, le système nerveux sympathique déclenche une production de catécholamines (les hormones du stress), qui accélèrent le rythme cardiaque, augmentent la pression artérielle, et contractent les artères coronaires.
Ensuite, sa paroi s'épaissit et ses cavités se dilatent : c'est l'hypertrophie cardiaque qui induit une fatigue du cœur menant à l'insuffisance cardiaque. Cette pathologie chronique est irréversible : une fois installée, elle s'aggrave, et l'espérance de vie à 5 ans est de 50%.
Les diurétiques les plus fréquemment utilisés en cas d'insuffisance cardiaque sont les diurétiques de l'anse, comme le furosémide, le torsémide ou le bumétanide. Ces diurétiques sont généralement pris par voie orale à long terme mais, en cas d'urgence, ils sont très efficaces par voie intraveineuse.
Pourquoi fait-on ce test? Ce test est habituellement demandé lorsqu'on suspecte un infarctus du myocarde ou une autre atteinte cardiaque.
L'insuffisance cardiaque due à une dysfonction systolique se développe généralement parce que le cœur ne se contracte pas normalement. Il peut se remplir de sang mais ne parvient pas à l'éjecter car le muscle est affaibli ou une valvule cardiaque fonctionne mal.
La toux, signe d'une insuffisance cardiaque
La toux nocturne peut avoir plusieurs causes, dont l'insuffisance cardiaque. « Elle témoigne de la présence d'un œdème pulmonaire et donc d'une certaine gravité de la maladie, fait remarquer le Pr Damien Logeard, cardiologue (hôpital Lariboisière, Paris).
Avoir un bon sommeil est aussi important.
Cela permet au cœur de se reposer. Le sommeil intervient également dans la pression artérielle, l'inflammation et le métabolisme du glucose qui jouent un rôle dans la survenue des maladies cardiovasculaires. Six à huit heures de sommeil par nuit, c'est l'idéal.
Ses complications sont l'insuffisance cardiaque aiguë et l'œdème aigu pulmonaire ou périphérique (des jambes et des organes digestifs). L'œdème aigu du poumon se traduit par une respiration rapide, des crachats blancs et mousseux, de la transpiration et un essoufflement majeur soulagé par la position assise.
La tension de 15/9 est beaucoup et doit être prise au sérieux car elle prédispose le sujet à de complications sanitaires. Cependant, si ce chiffre est trouvé une fois en passant, il n'y a pas de raison de s'affoler car certains facteurs peuvent influencer la tension artérielle.
Les douleurs musculaires sont souvent localisées. Elles s'aggravent avec le mouvement, la toux ou la respiration profonde. Elles peuvent être reproduites par une pression sur la zone affectée. En revanche, les douleurs cardiaques peuvent se présenter comme une sensation de pression ou d'oppression.