la caméra endoscopique : il s'agit d'une sonde envoyée dans les canalisations pour détecter la source d'infiltration ; la caméra thermique : fonctionnant à infrarouge, elle permet de détecter les infiltrations avec beaucoup de précision ; le gaz traceur : ce gaz inoffensif permet de détecter les fuites invisibles.
Le gaz traceur : une solution idéale pour la recherche de fuite d'eau ! Si la caméra et les micros sont très efficaces, ces méthodes peuvent échouer, notamment en cas de petites fuites. En dernier recours, il est possible d'utiliser le gaz traceur pour localiser la fuite d'eau.
La localisation par gaz traceur : le plombier injecte du gaz sous pression dans une canalisation. Si le gaz s'échappe et remonte à la surface, cela indique qu'il y a une fuite dans votre canalisation enterrée et permet au professionnel de la repérer.
Pour détecter l'endroit précis, le technicien utilise une sonde aspiratrice. Écoute des tuyaux : la fuite est repérée grâce à un micro qui enregistre le bruit de votre canalisation. Dans un tuyau en bonne santé, l'onde se propage à une vitesse constante. Le bruit est donc uniforme.
Les sinistres causés par un évènement climatique ou naturel, comme les fissures des canalisations suite à un dégel, peuvent faire l'objet d'une prise en charge de la garantie dégâts des eaux selon les assureurs.
La thermographie infrarouge
L'appareil est mis en défilement et détecte la fuite à travers la zone de perte de chaleur. Les fuites d'eau peuvent provoquer un changement de température dans la zone où elles se produisent. Cet appareil est un outil disponible généralement chez les professionnels de la plomberie.
L'eau s'échappant sous haute pression d'une fuite ou d'une fissure de tuyau émet un bruit de précipitation ou de sifflement distinct, sous forme d'ultrasons inaudibles à l'oreille humaine. C'est un micro amplifié qui permet de localiser précisément la fuite grâce aux vibrations qu'elle cause.
Qui doit prendre en charge la recherche de fuite ? Depuis le 1er juillet 2020, la recherche de fuite est confiée à la compagnie d'assurance de l'occupant du logement lorsqu'il s'agit simplement de mettre fin à un sinistre de petite taille.
Une odeur de moisi ou de renfermé peut indiquer la présence d'humidité excessive dans les murs, souvent un signe avant-coureur d'une infiltration d'eau. Ces techniques très accessibles sont une première étape pour détecter l'apparition de fuite d'eau dans les murs de votre maison.
Une consommation d'eau anormalement élevée
N'hésitez pas à relever les chiffres avant de vous coucher et de vérifier s'ils n'ont pas bougé au lever. Si les chiffres ne sont pas les mêmes, c'est que le compteur à continuer de tourner pendant la nuit et que vous êtes en présence d'une fuite.
L'assurance dégâts des eaux couvre les risques liés à l'action de l'eau : dommages résultant de fuite, de rupture de canalisation, de débordement (d'une baignoire ou d'un lave-linge par exemple), etc...
Pour éviter de payer l'excédent, vous devez impérativement fournir une attestation à votre service d'eau dans laquelle l'entreprise de plomberie certifie avoir réparé la fuite sur vos canalisations. Ce document devra mentionner les informations suivantes : La localisation de la fuite.
Elle consiste, une fois les canalisations purgées, à y injecter un gaz sous pression. Grâce à un appareil spécifique, l'artisan pourra détecter les émissions de gaz émanant de la source de la fuite.
Le constat amiable en cas de dégât des eaux doit être rempli par toutes les personnes impliquées dans le sinistre, à savoir l'occupant du logement sinistré et l'occupant du logement à l'origine du sinistre (par exemple, un voisin qui a eu une fuite à cause de problèmes de canalisation).
– des preuves d'achat factures afin d'attester de la valeur des biens endommagés ou perdus ; – des photographies du sinistre ; – des témoignages de voisins ou de tiers. Un constat amiable de dégât des eaux sert de déclaration de sinistre.
En réalisant une demande auprès de votre assureur ; Directement sur Internet ; En le téléchargeant depuis votre espace personnel sur le site de votre compagnie d'assurance.
En règle générale, les dommages seront pris en charge par l'assurance de l'occupant.
Dans le cas d'un propriétaire responsable d'un dégât des eaux, l'assurance du locataire prend en charge l'équivalent de 1600 euros, et celle du bailleur le restant dû.
L'assèchement technique permet de traiter rapidement le dégât des eaux tout en préservant les matériaux (placo, liants de maçonnerie en plâtre, etc.) et en assainissant l'air vicié. L'objectif de l'assèchement technique est d'éviter des conséquences irréversibles pour le bâtiment touché par un dégât des eaux.
Lorsqu'un dégât des eaux se produit chez vous, vous devez sécuriser les lieux et déclarer votre sinistre dans un délai de 5 jours ouvrés après la constatation du sinistre. Ce délai peut être prolongé selon votre contrat d'assurance.
Tout dépend de l'origine du dégât des eaux ! Si la fuite est causée par une installation vétuste, par exemple, c'est le propriétaire qui sera tenu pour responsable. En cas de mauvais entretien de la chaudière, d'un débordement ou de joints non réparés, c'est la responsabilité du locataire qui sera engagée.
L'assureur prend en charge les conséquences du dégât des eaux et non sa cause. La prise en charge des installations qui sont à l'origine du sinistre incombe à la personne responsable de leur entretien.
Détecter un tuyau à l'aide d'un géoradar
Dans ce cas, utilisez un géoradar. Cet appareil permet de scanner le béton grâce à l'usage d'impulsions magnétiques. Il génère une onde en surface qui se répand à travers la dalle avant d'être renvoyée vers l'appareil lorsqu'elle croise un objet.
Les tuyaux doivent être placés de telle sorte qu'une certaine pente est respectée. Dans l'idéal, il est recommandé d'opter pour un dénivelé de trois centimètres par mètre. À terme, en cas de dénivelé plus faible, le risque que les tuyaux se bouchent est en effet élevé.