Pour devenir traducteur assermenté, vous devez bien entendu maîtriser parfaitement au moins une langue étrangère. Idéalement, suivez une formation pour devenir traducteur professionnel : formation universitaire de niveau Bac+5 (Master en langues étrangères) ou école spécialisée.
Pour exercer le métier de traducteur, il est possible de suivre différents cursus, généralement de niveau bac +3 à bac +5, au sein d'une école de traduction ou en suivant une formation de type Licence - Master en université ou institut.
Seuls les traducteurs ou traductrices inscrits sur la liste nationale (Cour de Cassation) ou sur la liste des experts judiciaires d'une cour d'Appel peuvent faire des traductions certifiées.
Elle dépend de son expérience, de sa spécialisation, de son statut (libéral, salarié ou militaire). Pour un traducteur débutant : entre 2 000 € et 3 000 € brut (source APEC). Armée de terre : 1 384 € net mensuel dès l'affectation (hors primes pour un célibataire sans charge de famille).
Bien que ce titre soit protégé par la loi, aucune formation particulière n'est nécessaire pour devenir traducteur assermenté. Pour candidater, la procédure consiste à déposer un dossier au Tribunal de Grande Instance de votre circonscription.
D'abord il faut vous créer un compte sur HERMES, la plateforme de recrutement mise en place par Netflix en mars. Vous devrez d'abord effectuer des tests pour que votre niveau soit évalué. Si vous êtes retenu, vous pourrez participer à la traduction des centaines d'épisodes de la base de données.
L'une des autres solutions est de vous rendre sur la catégorie dédiée sur le site Monster, pour ensuite y déposer votre CV. Vous pouvez aussi consulter régulièrement les missions liées au poste de traducteur sur le site officiel du Pôle emploi et postuler à celles qui correspondent à votre recherche.
Les écoles de traduction les plus réputées sont l'Esit (École supérieure d'interprètes et de traducteurs) et l'Isit (Institut de management et de communication interculturels), en Ile-de-France. Leurs masters en interprétariat de conférence ou en traduction sont accrédités par les réseaux européens EMCI et EMT.
Prix d'une traduction professionnelle
Le coût moyen observé en France d'une traduction professionnelle se situe entre 60 et 140 €. Contrairement à la traduction assermentée, la traduction libre concerne tout type de texte, exception faite des documents qui ont une valeur officielle, juridique et/ou légale.
Vous pouvez consulter la liste des traducteurs agréés sur le site de votre consulat. La signature du traducteur devra être légalisée par le consulat.
Pour devenir traducteur interprète assermenté, il faut être nommé par une Cour d'Appel. Il n'y a pas de niveau de diplôme requis, tout citoyen français majeur ayant un casier judiciaire vierge peut postuler.
Est-il facile de devenir traducteur ? Même à Bac+5, il n'est cependant pas aisé de débuter dans ce domaine. Qu'elles recrutent pour étoffer leur pool de traducteurs ou qu'elles fassent appel à des indépendants, les agences de traduction exigent généralement 2 ans d'expérience.
La plus grande différence entre l'interprétation et la traduction réside dans le support de chaque service : les interprètes traduisent oralement la langue parlée, tandis que les traducteurs traduisent la langue écrite.
En tant que locuteur natif, un traducteur professionnel peut restituer les expressions idiomatiques de manière naturelle dans sa traduction. Par ailleurs, il est également coutumier des normes culturelles et des valeurs du groupe cible, ce qui lui permet d'adapter le texte quand le besoin s'en fait sentir.
Les traducteurs et les interprètes peuvent encore voir l'avenir positivement, car la machine n'est pas près de supplanter l'humain. Il ne faut cependant pas crier victoire trop vite. En effet, il est nécessaire de préparer le futur sur le long terme avec l'amélioration de la traduction assistée par ordinateur.
Traducteur freelance : quel statut juridique ? Pour un traducteur freelance débutant ou journaliste freelance, le statut juridique de l'auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur est recommandé. Non seulement il implique peu de démarches administratives, mais il nécessite également peu de fonds.
Mais pour devenir un traducteur-interprète diplômé, il est généralement recommandé d'obtenir d'abord une licence par exemple en Langue, Littérature et Civilisation Étrangère (LLCE) ou en Langues Étrangères Appliquées (LEA). Ensuite, il faut poursuivre les études jusqu'à être titulaire d'un Bac + 5.
Traducteur indépendant : une profession libérale non réglementée. En France, aucun diplôme n'est requis pour devenir traducteur indépendant, car ce n'est pas une profession réglementée. Il est recommandé de justifier d'un haut niveau de la langue pratiquée et d'une bonne culture générale.
Premier type de client en traduction : les plateformes pour devenir traducteur freelance. Parmi ces sites, ma préférence va à Proz : c'est la plateforme de traducteurs mondiale historique. Certaines fonctionnalités sont payantes, mais l'essentiel est accessible gratuitement.
Informez-vous des spécificités de l'agence et du poste que vous visez, puis adaptez votre candidature en conséquence. En effet, envoyer un CV et une lettre de motivation identiques à plusieurs entreprises est à proscrire. Par exemple, précisez dans votre lettre les critères de recrutement exacts que vous remplissez.
Hermes, un mode de travail inadéquat
Il a alors lancé Hermes, la plateforme destinée à recruter les meilleurs traducteurs du monde. Pour pouvoir postuler, les traducteurs n'ont pas besoin de présenter des diplômes. Ils doivent juste passer un test QCM durant lequel 4 000 expressions seront recensées.
L'outil de traduction automatique le plus connu est Google Translate : le contenu est entièrement traduit par un logiciel à partir des contributions des utilisateurs et d'un dictionnaire initial. Le résultat obtenu permet de comprendre le sens général d'un texte sans pour autant qu'il soit utilisable tel quel.
Comment devenir sous-titreur ? Le sous-titrage exige de solides compétences en traduction ainsi qu'une sensibilité certaine au son, à l'image et au rythme. Bien sûr, l'aisance dans une langue étrangère (adaptation, synonymie, compréhension à l'audition, culture générale) est cruciale. Il n'existe pas de formation type.