VICOMTE : Un vicomte était sous les Carolingiens le remplaçant du comte (vice-comes). Lorsque les fiefs devinrent héréditaires, les vicomtes se constituèrent dans les territoires dont ils avaient la charge avec les comtes, de véritables fiefs qui reçurent le nom de vicomté.
Comte : personne qui possède un comté. Vicomte : possesseur d'un vicomté ou présumé tel. Vidame : titre rare, toujours associé au nom d'un diocèse et équivalent au titre de vicomte. Le vidame commande l'armée et perçoit les redevances féodales d'une seigneurie ecclésiastique.
Un vicomte était : soit un officier de judicature du duc ou du comte, pour le gouvernement d'une ville ou d'une province (chefs-lieux d'un pagus) secondaire, ou pour l'administration de la justice ; soit le seigneur d'une terre titrée « vicomté ».
A la fin du IXe siècle, mis à part le titre particulier de duc, le titre de comte devient le plus haut titre de la noblesse.
Les fils cadets d'un duc ou d'un marquis portent devant leur prénom le titre de lord. Les fils cadets d'un comte et tous les fils d'un vicomte ou d'un baron et les filles d'un vicomte ou d'un baron portent devant leur prénom le prédicat de Honorable.
1500 euros pour devenir chevalier
La fondation offre des titres de chevalier, marquis, comte ou duc en échange de dons qui serviront à la conservation du patrimoine et la restauration des châteaux. Les «dons» vont de 1500 euros à 500.000 euros en fonction des titres acquis.
La hiérarchie des titres de noblesse va ainsi: prince royal, archiduc, prince, duc, marquis, comte, vicomte, baron, chevalier.
Un édit royal de 1600 autorise l'anoblissement par la charge d'officier : la noblesse peut être acquise au deuxième degré (ou deuxième génération) après vingt ans de service minimum pour chaque degré.
Choiseul (de) — 1060, Champagne, Lorraine. Maillé (de) — 1069, Touraine, Anjou. Clermont-Tonnerre (de) — 1080, Dauphiné, Bourgogne, Picardie.
Les armoiries sont « les signes héraldiques qui figurent sur l'écu d'une ville, d'une famille, d'une confrérie ou encore d'une personne. Elles s'inscrivent dans le cadre d'un blason ». Si les armoiries se transmettent de descendant en descendant, elles n'appartiennent pas uniquement à des familles nobles.
Titre d'une seigneurie
À partir du XIVe - XV e siècle, ce fut le titre donné à une seigneurie, en particulier à d'importantes baronnies, aussi bien en France qu'en Angleterre. Vicomte est alors devenu un titre de noblesse, attaché à la personne (homme ou femme) propriétaire d'une vicomté.
À partir de la période moderne, marquis devient un titre de noblesse classé dans la hiérarchie avant celui de comte et après celui de duc.
Lallemand de Mont (de), anobli en 1730, Lorraine (famille subsistante au XXI e siècle). Lallemant de Liocourt (de), anobli en 1682, Lorraine, ANF (1935). Lamamie de Clairac (ou La Mamie de Clairac), Toulouse, ANF (1997). La Mare (de), extraction, maintenue en 1670, Pont-Audemer en Normandie.
Titre porté par le souverain d'un duché. 2. En France, titre de noblesse situé, dans la hiérarchie des titres de l'Ancien Régime, au-dessus de celui de marquis et, dans celle du premier Empire, entre le titre de prince et celui de comte.
Pour les personnes jouissant du titre nobiliaire d' écuyer, chevalier, baron, vicomte, comte, marquis (classés en ordre croissant) et leurs épouses, il est conseillé de s'adresser à eux, de manière orale ou épistolaire, en usant tout simplement du qualificatif Monsieur et Madame.
Affirmer et défendre la dignité et les droits de toutes les personnes quelles que soient leur origine, leur race ou leur situation sociale, et en particulier des plus faibles. Cultiver l'honnêteté et le sens de l'honneur; attacher une valeur particulière au respect de ses engagements et de la parole donnée.
Depuis 1848, la noblesse française n'a plus d'identité juridique. Aujourd'hui elle obéit à une règle : survivre, transmettre et s'adapter. La noblesse représente aujourd'hui 0,2% de la population française, soit 100.000 personnes, et environ 3.000 familles.
Baudus de Fransures (de), capitoul de Toulouse 1742, Quercy, ANF (1978). Bauffremont (de), extraction chevaleresque 1202, prince du Saint-Empire en 1757, comte en 1810, duc en 1818, Lorraine, Franche-Comté, Bourgogne, ANF (1938). Baulny (de), anoblie en 1778, baron en 1810, Champagne, ANF (1951).
Une véritable industrie a émergé en Ecosse, permettant à des personnes ordinaires de devenir nobles en acquérant un titre, sur papier du moins. La société Highland Titles a ainsi anobli pas moins d'un quart de million de personnes dans des pays aussi lointains que l'Australie, le Canada et la Russie.
Tout juste sont acceptées les demandes permettant « d'éviter l'extinction du nom porté par un ascendant ou un collatéral du demandeur jusqu'au quatrième degré ». Enfin, sachez que les demandes d'ajout d'une particule ou d'une origine géographique, sans être investi d'un titre, ont peu de chances d'aboutir.
Les titres sont aujourd'hui hérités par l'aîné, indépendamment de son sexe, selon la Loi 33/2006, du 30 octobre .
BARON : Un baron était à l'origine l'homme du roi. Cette qualification s'appliqua d'abord aux grands vassaux du roi, mais peu à peu ce titre perdit de son importance ; à partir du 16e siècle, le baron ne fut plus que le seigneur d'une baronnie, terre groupant plusieurs fiefs.
Sir ou sir peut faire référence à : Sir ou sir : mot anglais pour monsieur ; Sir ou sir : titre d'appel honorifique masculin conféré, notamment, aux membres de certains ordres honorifiques britanniques.
"Lord" is something only now used in royal titles or royal families. "Sir," is something of a term of respect, especially in certain fields, or used to refer to someone who you don't know the name of.