Formation. Article détaillé : École taurine. Le matador commence par une phase d'apprentissage en toréant de jeunes taureaux âgés de moins de trois ans (becerros) au cours de novilladas sans picador.
Un matador de renom, comme l'espagnol El Juli, présent à Nîmes vendredi, peut empocher pour lui et son équipe (picador, banderillero, etc.) jusqu'à 120 000 euros. Pour un parfait inconnu, c'est le salaire minimum calqué sur la législation espagnole, soit 12 000 euros.
Torero : celui qui combat le taureau lors d'une corrida à pied ou à cheval. Les toreros sont regroupés en équipes ou "cuadrillas" dirigées par le "matador", chargé de tuer le taureau, assisté par les "peones" et le "picador".
José María Manzanares, le « torero des toreros »
Le taureau, quatre «banderillas», ces bâtons terminés par un harpon que le matador utilise pour planter le bovin, lui sortant du dos, est en effet en train d'agoniser, avant d'être mis à mort. Sur les réseaux sociaux, le geste, pour paraphraser un célèbre tableau de Francisco Goya, a profondément divisé l'arène.
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Traditionnellement, le rose est associé à la bonne chance et le jaune à la mauvaise chance.
PORTRAIT - Le 6 juin, le jeune Nîmois est devenu le 69e matador de toros français. À 21 ans, il amorce brillamment sa carrière dans un monde extrêmement compétitif et de plus en plus attaqué par les défenseurs du monde animal.
Avec son interdiction, c'est un des derniers bastions de l'animal divertissement qui disparaît. »
Tauromachie : "Sébastien Castella est le plus grand torero français de l'histoire"
Ils se débarrassent alors de la montera de deux façons possibles : soit ils la déposent soigneusement par terre, face contre le sol, soit ils la jettent par-dessus l'épaule. Une superstition veut que si la montera retombe à l'envers, c'est mauvais signe pour le matador : la corrida sera difficile ou ratée.
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Dans le monde de la tauromachie, le verdugo (de l'espagnol « bourreau ») est une épée que le matador utilise pour porter le descabello si son estocade n'a pas été efficace. Cette arme, qui permet d'achever le taureau, est aussi appelée verduguillo.
Sans oublier le prix des taureaux de combat, dont les meilleurs sont vendus aux alentours de 10.000 euros. « Sachant qu'un taureau de quatre ans coûte 3.500 euros à élever », insiste André Viard.
Le cachet du torero
Pour donner un exemple, selon l'accord de la mairie de Roquetas de Mar, à la feria 2018, les acteurs des deux affiches ont empoché plus de 320 000 euros : El Juli en a remporté 90 700 ; Manzanares un total de 60 000 euros ; Roca Rey, 50 000 ; Enrique Ponce, 45 000 euros ; El Fandi 40 000 et M.
Le taureau peut aussi attaquer sans donner de signe préalable ! ➜ Des influences extérieures soudaines, par ex. un chien qui aboie, des enfants qui jouent ou pleurent, des étrangers dans l'étable ou des soigneurs inhabituels peuvent irriter un taureau d'ordinaire paisible et le pousser à l'attaque.
Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.
La corrida avec mise à mort reste légale en Espagne, dans une partie de la France, au Mexique, en Colombie, au Pérou, au Venezuela et dans une partie de l'Equateur. Au Portugal et dans une autre partie de l'Equateur, tuer le taureau dans l'arène est interdit même s'il est abattu ensuite.
Le matador (de l'espagnol matar : tuer) est le personnage central de la corrida. Torero principal et chef de la cuadrilla, c'est lui qui est chargé de mettre à mort le taureau.
Trois matadors de toros, en général vêtus d'or, suivis de leurs cuadrillas respectives, trois équipes formées de trois banderilleros, à pied, et de deux picadors, à cheval.
Après la corrida, le corps du taureau est parfois mutilé lorsqu'on lui coupe une oreille pour que celle-ci constitue un trophée. Le torero garde parfois deux oreilles, un pied ou la queue du taureau qu'il a tué. À certains endroits, comme le Portugal par exemple, les taureaux ne sont pas tués dans les arènes.
La couleur vive du tissu exciterait l'animal. Il n'est est rien. Comme la plupart des mammifères, et tout particulièrement les ongulés dont les bovins font partie, le taureau distingue mal les couleurs. En revanche, il a une excellente vision des mouvements et le toréador qui agite la muleta le fait voir rouge.
La corrida fait partie des spectacles de tauromachie, durant lesquels des hommes affrontent des taureaux (courses, rodéos…). Pendant la corrida, le torero, aussi appelé « matador », combat un taureau dans des arènes. Il le met à mort à la fin du combat en lui plantant une épée dans le cou.
Les taureaux de la Feria biterroise sont en effet revendus après la corrida. Boucheries et grandes enseignes commercialisent cette viande, en dépit parfois de la pression des anti-corridas (Lire Midi Libre du 10 août 2014).
Le taureau de combat (toro de lidia ou toro bravo en espagnol) est une race bovine espagnole, principalement élevée pour les spectacles de tauromachie comme la corrida.