Les parents qui pensent que leur enfant souffre d'un TOP devraient consulter leur pédiatre, un pédopsychologue ou un spécialiste du comportement de l'enfant. Poser un diagnostic de TOP peut être difficile, il est donc important que l'enfant soit pris en charge par un professionnel expérimenté en la matière.
Le neuropsychologue pourra ainsi déterminer si le trouble d'opposition s'inscrit dans un syndrome à origine neurologique comme le TDAH ou le syndrome de Gilles-de-la-Tourette par exemple.
Le traitement repose sur la psychothérapie individuelle associée à une thérapie familiale (incluant la personne ayant la charge de l'enfant). Parfois, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire l'irritabilité.
Les symptômes du TOP peuvent inclure:
Refuser de faire ce qu'un adulte demande. Toujours remettre en question les règles et refuser de suivre les règles. Faire des choses pour ennuyer ou déranger les autres, y compris les adultes. Blâmer les autres pour les propres mauvais comportements ou erreurs de l'enfant.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Traitement du trouble oppositionnel avec provocation
Ce trouble est traité efficacement par des techniques comportementales, qui comprennent une stricte discipline et un renforcement du comportement souhaité (avec récompenses). Les parents et les enseignants peuvent apprendre ces techniques auprès d'un thérapeute.
Pour aider efficacement un enfant TOP, il est nécessaire de consulter un spécialiste, surtout si vous vous sentez dépassé par la situation. Un pédopsychiatre évaluera votre enfant, et, si nécessaire, prescrira des tests d'orthophonie, de psychomotricité et de psychologie pour établir un diagnostic.
Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise. Donner de faux choix à l'enfant, lui donner l'impression qu'il prend une décision. Il aura moins tendance à s'opposer et se sentira compris dans ses besoins, dans son individualité. Par-dessus tout, faire preuve de patience.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
Votre enfant veut attirer votre attention
Peut-être a t-il quelque chose à vous dire, mais il ne trouve pas les mots ou le bon moment pour le faire. Vous contrer peut alors devenir un moyen pour lui de vous montrer qu'il existe et qu'il a lui aussi, des goûts ou des opinions différents des vôtres.
L'objectif est que vous, parents, vous observiez votre enfant pendant ce moment de partage, que vous lui accordiez votre attention toute entière en lui exprimant votre intérêt, à ce qu'il fait. Il s'agit de dire et montrer que vous appréciez la manière dont il se comporte à ce moment-là.
Il est généralement caractérisé par: Une désobéissance chronique aux règles et consignes de l'adulte. Des luttes de pouvoir continuelles avec les adultes en autorité, en particulier ses parents. De l'argumentation incessante, même pour les consignes les plus banales.
Il est important de se mettre à sa hauteur et d'établir un contact oculaire. Vous pouvez aussi établir un contact physique comme lui tenir les mains si nécessaire. Une fois que vous avez son attention vous pouvez alors lui expliquer ce qu'il ne doit pas faire et lui proposer une alternative.
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
Il faut montrer physiquement et pas seulement verbalement que l'on souhaite stopper la situation". Il ne faut pas non plus hésiter à exprimer brièvement son ressenti : "Dire 'stop, ça fait mal', ça suffit largement pour un petit enfant, car il n'est pas trop dans le discours à cet âge-là.
Une agitation, des difficultés d'intégration sociale et scolaire, ainsi que des troubles des apprentissages sont également relevés de façon progressive et durable dans le Trouble Oppositionnel avec Provocation.
Le trouble oppositionnel avec provocation (TOP), décrit dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), est, chez l'enfant et l'adolescent, un ensemble de comportements négatifs, hostiles ou provocateurs envers des détenteurs de l'autorité, allant au-delà d'un comportement infantile habituel.
Les causes des troubles du comportement ne sont pas bien connues. Elles s'articuleraient autour de différents facteurs, tels que le tempérament de l'enfant, des anomalies biologiques, des facteurs génétiques ou encore des facteurs sociaux, psychologiques ou affectifs.
Si les crises de colère occasionnelles ne signifient pas forcément que votre enfant a un problème, il faut s'inquiéter lorsque sa colère est fréquente et s'accompagne de comportements agressifs et violents.
Les psychologues sont également autorisés à faire passer un bilan cognitif pour mettre en évidence un éventuel trouble de l'apprentissage. Sachez que vous pouvez vous tourner vers des structures publiques, comme les Centre Médico Psycho Pédagogique (CMPP) ou consulter un professionnel en libéral.
Ces enfants ont du mal à réguler l'émotionnel, ils sont anxieux, inquiets du regard social, font des efforts pour se contenir à l'extérieur et explosent dès qu'ils rentrent chez eux. Cela commence très tôt. « Mon fils, aujourd'hui âgé de 19 ans, a présenté une intolérance totale à la frustration dès l'âge de 18 mois.