Pour diagnostiquer une insuffisance respiratoire, deux examens sont indispensables : la mesure des gaz du sang artériel (ou gazométrie) et l'exploration fonctionnelle respiratoire (EFR).
En cas d'insuffisance respiratoire, il est nécessaire de passer à un traitement par oxygène, autrement dénommé oxygénothérapie. Un appareil « comble » l'insuffisance respiratoire en distribuant de l'oxygène à vos poumons, à votre sang ainsi qu'à vos tissus musculaires.
La majorité des cas est associée à la broncho-pneumopathie obstructive (BPCO), une maladie liée au tabagisme. L'asthme, les fibroses pulmonaires, les maladies neuromusculaires (comme les myopathies et la sclérose latérale amyotrophique) sont d'autres causes possibles, ainsi que l'obésité extrême.
Essoufflement, difficultés à respirer, fatigue... L'insuffisance respiratoire résulte d'une mauvaise oxygénation du sang. Restrictive, obstructive, aiguë ou chronique, elle oblige 250 000 personnes en France à recevoir de l'oxygène ou à vivre sous assistance respiratoire.
Montez-vous facilement les escaliers ou privilégiez-vous l'ascenseur ? » Le souffle, ça se mesure. Le test de base est très simple et rapide : il consiste à inspirer profondément avant d'expirer le plus fort et le plus vite possible dans un embout relié à l'appareil de mesure du débit expiratoire.
Le manque chronique d'oxygène peut se traduire de plusieurs façons : Fatigue particulièrement lors des activités physiques. Essoufflement au moindre effort. Œdème des membres inférieurs, coloration bleutée des lèvres et extrémités.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Sortez légèrement la poitrine pour diminuer la pression exercée sur le diaphragme et lui permettre de se relâcher davantage. Placez les deux pieds sur le sol. Penchez légèrement la poitrine vers l'avant. Posez les coudes sur les genoux.
L'hypoxémie est définie comme un faible taux d'oxygène dans le sang. Les causes les plus fréquentes d'hypoxémie sont les problèmes respiratoires aigus et chroniques, les insuffisances cardiaques et les anémies sévères. On fait le point avec le Dr Nicolas Devos, Anesthésiste réanimateur.
Ainsi, après l'effort, cette réaction permet de stabiliser la quantité d'oxygène dans le corps et également le rythme cardiaque. Par conséquent, si vous n'utilisez qu'occasionnellement les escaliers, ressentir un essoufflement après cet effort est une réaction normale.
Comment savoir si mes poumons sont sains? Une spirométrie est un test de votre capacité respiratoire réalisée à l'aide d'un spiromètre. Cet appareil permet de mesurer avec précision la quantité d'air que vous pouvez expirer ainsi que la vitesse à laquelle vous le faites.
L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique qui ne peut pas être guérie définitivement. Toutefois, elle peut être stabilisée grâce à une hygiène de vie adaptée et à la prise régulière des médicaments. L'hygiène de vie est primordiale : elle complète l'action des médicaments pour diminuer les symptômes.
Dans le suivi d'une insuffisance cardiaque, la majorité des investigations peuvent être réalisées sur rendez-vous. Ils consistent en des prises de sang, des électrocardiogrammes (ECG), des tests d'effort simples (tests de marche de 6 minutes), et occasionnellement une échocardiographie et une ergospirométrie.
Un test sanguin, basé sur le principe de « biopsie liquide », c'est-à-dire qui analyse l'ADN circulant dans le sang serait capable de détecter de manière précoce le cancer du poumon, selon les résultats d'une étude présentée lors du congrès de l'ASCO 2018.
La dyspnée est la perception consciente d'une gêne respiratoire, une sensation de manque d'air accompagnée d'un essoufflement. Le patient se plaint « d'avoir du mal à respirer » ou encore de « manquer d'air ».
Le blocage d'une artère coronaire compromet l'apport en oxygène au myocarde, ce qui mène au relâchement (dans le sang) de substances à l'origine de la douleur ressentie, souvent sous forme de serrement, parfois sous forme de pression, d'oppression, voire simplement de difficulté à respirer.
Dans la plupart des cas, une radiographie ou un scanner des poumons permet de compléter l'histoire du patient et son examen clinique.
Douleur cage thoracique : définition
On parle de douleur thoracique pour désigner n'importe quelle douleur ou gêne dans la région de la cage thoracique, située entre le cou et l'abdomen : c'est là que se trouvent le cœur et les poumons.
Capacité pulmonaire
Lors d'une respiration normale, un volume d'environ 0,5 litre d'air est inspiré puis à nouveau expiré. Si nous faisons une inspiration particulièrement profonde et expirons ensuite le plus complètement possible, cette quantité d'air peut s'élever à près de 2 litres (volume de réserve inspiratoire).