Le diagnostic de la mycose digestive s'effectue par un bilan sérologique dans lequel les anticorps responsables de la mycose peuvent être détectés. Cependant, l'interprétation de ces analyses est difficile puisqu'il s'agit d'un champignon naturellement présent dans l'organisme.
Mycose digestive : les signes
Parmi les symptômes les plus fréquents : des troubles digestifs chroniques tels que des inconforts abdominaux, des aigreurs d'estomac, des ballonnements, des constipations, des diarrhées ou encore, la sensation d'être rassasié dès les premières bouchées.
La positivité d'une hémoculture permet le diagnostic.
Elle se manifeste par des démangeaisons, des difficultés à uriner (dysuries), des douleurs et des pertes vaginales de coloration blanchâtre (leucorrhées). Le traitement repose essentiellement sur l'introduction d'ovule vaginale à base d'antifongique (éconazole, miconazole).
Le traitement de la mycose de l'estomac n'est ni plus ni moins que celui de la candidose digestive. Il comprend généralement un médicament antifongique en comprimés ou en solution buvable, parfois associé à des antibiotiques s'il existe un risque de surinfection.
Plusieurs éléments peuvent favoriser un déséquilibre de la flore intestinale, et donc la prolifération du Candida albicans : prise d'antibiotiques ou de corticoïdes, alimentation trop riche en sucres, stress, pollution, consommation de toxiques (alcool, tabac, drogue).
Naturopathes et médecins phytothérapeutes peuvent quant à eux les déceler la candidose chronique car ils prennent le temps lors des premières consultations d'un long interrogatoire sur le mode de vie, souvent à l'origine de la candidose.
Le diagnostic est posé sur l'aspect macroscopique de l'œsophage (figure 1), examen qui présente une sensibilité de 100% et une spécificité de 83 à 92%.
Les symptômes de la mycose vaginale
Une sensation de brûlure à la vulve et/au vagin. Des petites fissures à l'entrée du vagin provoquant de fortes démangeaisons. La vulve rouge et parfois gonflée. Des douleurs dans le bas-ventre.
L'écorce interne de lapacho est utilisée traditionnellement avec succès pour traiter les infections gastro-intestinales et les infections à levure (candidoses). Au cours d'essais « in vitro », des chercheurs ont confirmé les propriétés antifongiques, antibactériennes et antiparasitaires du lapacho3.
Le curcuma(11) : il a de très nombreuses propriétés, parmi lesquelles la lutte efficace contre le Candida albicans. Il favorise aussi l'accroissement de la population des bonnes bactéries et levures (qui luttent contre le candida). Il peut être pris sous forme de poudre pure.
Lactibiane Candisis, Pileje. Ce probiotique est composé de la souche microbiotique Lactobacillus helveticus candisis LA 401 concentrée à 5 ou 10 milliards par gélule, qui a été reconnue comme ayant une action spécifique sur le candida au niveau digestif et vaginal.
La souche Lactobacillus plantarum1 est efficace en cas de mycose récidivante, en complément d'un traitement antibiotique ou antifongique, grâce à sa forte adhérence à l'épithélium vaginal et sa forte capacité d'acidification vaginale. Plusieurs formes de probiotiques existent : par voie vaginale ou orale.
La réponse de l'expert
La principale recommandation lorsqu'on souffre de candidose est de limiter les sucres concentrés. Vous pouvez continuer à manger du yogourt/yaourt mais choisissez-les sans sucre ajouté.
Le second symptôme de la maladie candidosique est souvent une fatigue inexpliquée et progressive. L'examen médical, qu'il soit clinique ou biologique, ne révèle rien de particulier.
Évitez les sucres concentrés (sucre, cassonade, miel, produits d'érable, confitures, tartinade de chocolat et noisettes, pâtisseries, muffins, biscuits, barre de céréales, bonbons, chocolat, cocktails et jus de fruits, boissons gazeuses, fruits séchés), car le Candida a besoin de cette énergie pour se multiplier.
La candidose intestinale ou mycose digestive est due à la présence, en trop grand nombre, de champignons pathogènes appelés candida albicans dans le tube digestif. Ces champignons peuvent se développer dans tout le système digestif, c'est-à-dire de la bouche à l'anus !
D'autres symptômes associés à l'infection à levures chronique comprennent les gaz intestinaux, le ballonnement, l'indigestion, la congestion nasale ou les problèmes de sinus, la mauvaise haleine, les éruptions cutanées, une augmentation des allergies ou une sensibilité accrue aux produits chimiques, des démangeaisons ...
Il existe trois médicaments antifongiques principaux : la griséofulvine, différents médicaments dans la famille des azolés (itraconazole, fluconazole, albaconazole, posaconazole, ravuconazole), et la terbinafine.
On veillera notamment à éviter l'apport alimentaire de moisissures et de levures (produits laitiers crus, fruits et légumes trop mûrs, charcuterie, levures de bière, produits entamés depuis plus de 24h…). On évitera aussi les sources de glucides et notamment les sucres simples.
Il a été prouvé que l'huile d'olive extra vierge contient divers antifongiques et propriétés antibactériennes, et est chargé d'antioxydants.
candidoses des muqueuses : 200 à 400 mg le premier jour, puis 100 à 200 mg par jour ensuite. La durée du traitement varie selon la gravité de l'infection. En prévention des rechutes, le médecin peut également prescrire une prise de 200 mg, 3 fois par semaine.