Le diagnostic de la psychose est clinique. Ce trouble mental ne peut être caractérisé que par un médecin psychiatre devant des symptômes caractéristiques : idées délirantes, hallucinations, troubles émotionnels, désorganisation de la pensée ou encore modifications de l'humeur.
Pensée modifiée et confuse
Les idées peuvent devenir embrouillées. On peut perdre le fil de sa pensée. Cela se manifeste par des difficultés à tenir une conversation et à se faire comprendre. Parfois, la pensée se bloque ou est interrompue par des idées intrusives.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
La psychose se caractérise par une perte de contact avec la réalité. Une personne qui ne peut pas faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas vit un épisode psychotique.
L' anxiété est une composante de la psychose confusionnelle inhibée, mais elle est secondaire à la difficulté de faire face à l'afflux d'informations. Le diagnostic différentiel avec la paraphrénie affective se fait sur : L'inadéquation des idées délirantes par rapport à l'intensité de l'humeur.
La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité. Il existe deux références* principales de description des maladies (ou "nosographie") psychiques : sur la différence névrose / psychose, pas d'unanimité.
De manière générale, le traitement des psychoses repose sur la prise de médicaments neuroleptiques (ou antipsychotiques), qui permettent de reprendre contact avec la réalité et de réorganiser la pensée. "L'amélioration de l'état général du patient peut être très rapide, affirme le Dr Marie-Claude Gavard.
Le traitement des symptômes psychotiques à proprement parler passe par la prise de médicaments neuroleptiques ou antipsychotiques. Ces traitements permettent de lutter contre la perte de contact avec la réalité et la désorganisation de pensée.
Le mieux est de consulter un psychiatre ou un service spécialisé Seul un spécialiste est à même de faire un diagnostic et de proposer une prise en charge vraiment adaptée. Il vaut mieux consulter pour rien que de tarder à commencer des soins.
Les personnes se trouvant dans un état psychotique ne sont généralement pas agressives. Elles sont beaucoup plus susceptibles de s'en prendre à elles-mêmes que de s'attaquer aux autres. Cependant, certains symptômes de la psychose (les illusions sensorielles et les hallucinations, p. ex.)
Les trois principales formes de psychose sont constituées par la schizophrénie, la psychose maniaco-dépressive et la paranoïa.
Les symptômes les plus caractéristiques d'un épisode psychotique sont des pensées confuses, des fausses croyances ou délires (se croire l'objet d'une surveillance par des policiers par exemple), des hallucinations (voir, entendre, sentir des choses qui n'existent pas), des modifications des émotions et des ...
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
La décompensation psychique correspond à la phase de rupture de l'équilibre psychologique d'une personne.
Évolution. Un épisode psychotique peut rester isolé et ne jamais récidiver. Un épisode psychotique peut évoluer vers un trouble psychiatrique sévère (trouble bipolaire, schizophrénie, trouble dépressif avec caractéristiques psychotiques). Il n'est pas spécifique à la schizophrénie.
Psychoses chroniques non dissociatives : délires chroniques
On distingue trois types de paranoïa : les délires passionnels : érotomanie, délire de jalousie, délire de revendication ; le délire d'interprétation de Sérieux et Capgras ; le délire de relation des sensitifs de Kretschmer.
Pour traiter ce type de dépression, l'administration d'un anti-dépresseur est indiquée. Les antidépresseurs tricycliques comme la clomipramine semblent donner les meilleurs résultats.
Trouble caractérisé par la survenue d'une idée délirante unique ou d'un ensemble d'idées délirantes apparentées, habituellement persistantes, parfois durant toute la vie. Le contenu de l'idée ou des idées délirantes est très variable.
Les bouffées délirantes (également appelées bouffées délirantes aiguës ou BDA) se caractérisent par un ou plusieurs épisodes de délire passager pendant lesquels la personne tient des propos incohérents ou adopte un comportement irrationnel. Elles apparaissent de façon soudaine et brutale.
Ce terme définit des personnalités avec une grande instabilité des relations affectives interpersonnelles et de l'image de soi associée à une impulsivité marquée.
Troubles névrotiques caractérisés par la fatigue, l'irritabilité, la céphalée, la dépression, l'insomnie, la difficulté de concentration et l'absence de capacité de plaisir (anhédonie). Ce trouble peut accompagner ou faire suite à une infection ou un surmenage ou résulter d'une tension émotionnelle permanente.